Emoi et consternation animent les populations du village d’orpaillage traditionnel de Diyabougou, dans le département de Bakel. Un orpailleur d’origine malienne répondant au nom de Sory Sanogo vient d’y être sauvagement assassiné par 4 Burkinabè ivres.
Enième assassinat, c’est ce que vient d’enregistrer le site d’orpaillage de Diyabougou, village situé dans le département de Bakel, dans l’arrondissement de Kéniéba. Ce mardi, vers 3 heures du matin, un cri assourdissant a réveillé les populations de cette contrée du pays. Fatiguées par les durs travaux d’extraction artisanale du métal précieux, les populations n’auront pas eu le repos qu’il leur faut. Le cri strident de Sory Sanogo les a tirées des mains de Morphée. Il a été poignardé six fois de suite par des Burkinabè ivres.
Tout serait parti, selon des sources, d’une altercation qui a opposé Sory Sanogo aux Burkinabè dans un bar de la place. A en croire toujours le même informateur, la dispute a été tellement violente que le tenancier du bar les a sommés de vider les lieux. C’est à leur sortie que les quatre Burkinabè se sont rués sur le Malien et lui ont asséné 6 coups de couteau dont deux au niveau du dos et quatre autres coups dans le ventre.
Ayant trop souffert et perdu trop de sang, la victime rend l’âme sur le coup. La gendarmerie est saisie et rallie le site. Alertés, les compatriotes du défunts établis dans le village décident de le venger.
La tension est vive et les menaces fusent de partout, confie notre source. Les Maliens déterminés à aller jusqu’au bout de leurs menaces sont dans une colère noire.
Arrivée sur les lieux, la gendarmerie a appréhendé les deux présumés tueurs au moment où les deux autres sont dans la nature et activement recherchés par les hommes en bleu. Le corps sans vie du Malien est acheminé à la morgue de l’hôpital de Kédougou et les deux présumés tueurs arrêtés sont conduits à la Maison d’arrêt et de correction de Tambacounda. En attendant de retrouver les deux autres Burkinabè qui ont pris la poudre d’escampette.
L’insécurité est très accrue dans les sites d’orpaillage où il ne se passe pas un seul jour sans que des dégâts et autres comportements contre nature ne soient signalés dans ces sites. Des mesures draconiennes doivent être prises pour enrayer ces fléaux qui gangrènent ces zones d’orpaillage où plus de 13 nationalités cohabitent non sans grands risques. De toutes les façons, conclut notre interlocuteur très au parfum des évènements, le village de Diyabougou est sous haute surveillance des hommes en bleu qui craignent qu’une bataille rangée inter ethnique ne se déclenche.
Tout serait parti, selon des sources, d’une altercation qui a opposé Sory Sanogo aux Burkinabè dans un bar de la place. A en croire toujours le même informateur, la dispute a été tellement violente que le tenancier du bar les a sommés de vider les lieux. C’est à leur sortie que les quatre Burkinabè se sont rués sur le Malien et lui ont asséné 6 coups de couteau dont deux au niveau du dos et quatre autres coups dans le ventre.
Ayant trop souffert et perdu trop de sang, la victime rend l’âme sur le coup. La gendarmerie est saisie et rallie le site. Alertés, les compatriotes du défunts établis dans le village décident de le venger.
La tension est vive et les menaces fusent de partout, confie notre source. Les Maliens déterminés à aller jusqu’au bout de leurs menaces sont dans une colère noire.
Arrivée sur les lieux, la gendarmerie a appréhendé les deux présumés tueurs au moment où les deux autres sont dans la nature et activement recherchés par les hommes en bleu. Le corps sans vie du Malien est acheminé à la morgue de l’hôpital de Kédougou et les deux présumés tueurs arrêtés sont conduits à la Maison d’arrêt et de correction de Tambacounda. En attendant de retrouver les deux autres Burkinabè qui ont pris la poudre d’escampette.
L’insécurité est très accrue dans les sites d’orpaillage où il ne se passe pas un seul jour sans que des dégâts et autres comportements contre nature ne soient signalés dans ces sites. Des mesures draconiennes doivent être prises pour enrayer ces fléaux qui gangrènent ces zones d’orpaillage où plus de 13 nationalités cohabitent non sans grands risques. De toutes les façons, conclut notre interlocuteur très au parfum des évènements, le village de Diyabougou est sous haute surveillance des hommes en bleu qui craignent qu’une bataille rangée inter ethnique ne se déclenche.
Lequotidien