Jugé en appel ce vendredi 15 mars, Cheikh Yérim Seck condamné le 26 septembre 2012 à 3 ans de prison pour viol, a réitéré ses dénégations. Il a soutenu qu’il n’a jamais violé l’étudiante Ndèye Aïssata Tall.
Il a également balayé d’un revers de main, les accusations des avocats de la partie civile selon lesquelles, il aura un passé lourdement chargé de viol dans des pays étrangers comme la France et d’autres pays africains.
« Je n’ai jamais été poursuivi. Ni en France où j’ai vécu pendant 10 ans quand je travaillais pour le magazine Jeune Afrique. Je n’ai pas été poursuivi nulle part ailleurs en Afrique’’, s’est défendu le journaliste à la fin des plaidoiries.
Revenant sur son différent avec Ndèye Aïssata Tall, il dira : ’’ C’est une histoire d’amour qui a mal tourné. Je n’ai jamais violé et je ne violerai jamais« .
Regrettant la tournure de cette affaire, Cheikh Yérim Seck de se désoler des commentaires sur cette affaire. » Il y a eu beaucoup de commentaires sur moi, sur elle et sur sa famille. Cette affaire malheureuse je la ressens douloureusement et je vous demande d’appliquer la loi’’
Moi, monsieur Seck Yérim, je vous crois, que c’était un flirt qui a mal tourné comme vous dites ! Entre adultes de sextes opposés, qui se retrouvent dans une chambre d’hôtel, tout peut arriver si le désir ardent prend le dessus sur la raison.
Il était possible de faire autrement pour arriver, un jour à vos fins si celles-ci étaient d’avoir des relations consentantes avec cette charmante fille !
Maintenant que le délit est avéré et reconnu par vous-même, il ne reste qu’à espérer une clémence du juge qui pourrait tenir compte de votre bonne conduite.
Votre repentance depuis les premiers jours de votre incarcération m’avait poussé à écrire ici même, que vous pourriez être libéré pour bonne conduite avant d’avoir passé un an en prison.
Je souhaite sincèrement que ce moment soit très proche, parce que votre place est dans les médias de notre pays pour un apport très important.
Vous fîtes parmi les meilleurs dans vos domaines, et vos collègues vous ont témoigné beaucoup de compassion et tous, espèrent que vous réintégrerez bientôt les rangs de ceux qui aiment vraiment ce beau métier de journalisme.
A très bientôt, Dieu est grand!