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Karim sans son père se bat comme un diable

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Qu’à cela ne tienne ! Il faut venir à la rencontre du Procureur, l’écouter clamer les voies de la culpabilité, repartir… La sérénité a été la compagne de Karim Wade, drapé de blanc de pied en cap. Même dans ce petit sourire qui reflète une paix de l’homme au moment où, après que se sont évanouis dans le silence les appels du muezzin en ce vendredi, l’enfer est promis au « fils de l’ancien Président Wade » ! Pour les charges, oui, cet homme qui a servi le Sénégal au plus haut niveau, ne peut être que « fils de… ». Un éternel enfant à qui la vie et ses rigueurs n’ont rien donné. Son mérite ne tient qu’au fait que son père de Président lui ait tenu la main. Cette caricature est déchirée par la volonté de l’ancien ministre d’Etat de faire germer la lumière sur les accusations « autoroutières ».  Il est interdit de voyager ? Pourtant, il a choisi de quitter l’Europe rien que pour répondre à la Justice de son pays. Il aurait pu s’aménager des échappatoires ou, carrément, devenir un fugitif plus leste que Harrison Ford dans ses escapades sous la traque des limiers. Il ne s’est pas faufilé sur les toits des immeubles ou entre les files de voitures, au bruit des girophares menaçants. Il a foulé le sol sénégalais par la porte d’honneur de l’aéroport Sédar Senghor. Il est interrogé dans la profusion des rumeurs les unes plus fantasques que les autres sur une fortune de plus de 2000 milliards CFA ? Au finish, après traque sous nos cieux et au-delà des mers, la CREI le met en demeure de justifier des ressources évaluées à un peu plus de 700 milliards CFA. Désormais, Karim Wade a son cabinet d’expert qui valide ou infirme la science des têtes chercheuses des commissions rogatoires. Une tâche titanesque ! Et cela ne commence pas par un viatique au voyageur coincé dans « Yokkouté » par le certificat d’irréprochabilité exigé par le Procureur spécial Alioune Ndao. En rire ou en pleurer ? Voilà, il faut des larmes artificielles pour les solidaires aux portes de la prison. Bonjour le goût acre des grenades lacrymogènes ! Même pas le temps de parler à la presse à la sortie du bureau du Procureur. Même pas le plaisir de saluer ses amis et camarades de parti debout, sur le toit de son véhicule. La peur panique incline à l’agressivité. Karim, sans Wade, refuse vaillamment que son courage soit piétiné sous les bottes. Et il prend les hommes et femmes libres à témoin : « Remarquez qu’ils ne veulent pas que je m’adresse à la presse ». Il l’a dit, DEBOUT !

lesenegalais.net

 

2 Commentaires

  1. Un « diable », peut-être, mais comme un « beau diable », c’est l’expression la plus appropriée, à moins que ce terme soit utilisé à dessein de façon péjorative. Sans rancune !

  2. Après tout ce qui a été dit et écrit, le Gouvernement, « ses » Procureurs désignés ont intérêt à nous montrer des preuves de culpabilité irréfutables sinon le Sénégal ne se relèvera pas avant de longue années !
    On ne joue pas avec l’intégrité morale d’honnêtes gens, sans raison et vivre cool, cool ! Dieu est juste et châtie tôt ou tard les injustes !

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