Le ministre de l’agriculture et de l’équipement rural Abdoulaye Baldé, venu présider la 13e session des assises du Mouvement des Entreprises du Sénégal, a appelé le secteur privé à apporter ses pierres à la modernisation de ce secteur de l’économie. Revenant sur le thème des assises du Meds, il dira qu’il contribue à la matérialisation de la vision du Président de la République.
La modernisation de l’agriculture appelle des enjeux multiples et se justifie par les exigences d’un monde, de plus en plus, globalisé où la survie de tous les secteurs de l’économie dépend de leur productivité et de leur insertion dans l’économie mondiale, d’après le ministre, selon qui, le pari de la modernisation ne peut se faire sans agriculteurs bien formés, aussi bien aux techniques culturales que celles managériales, dans la mesure où l’agriculteur est, à la fois, producteur et négociant, pour l’approvisionnement en intrants et la vente des productions à meilleur prix. «La formation, de ce point de vue, est un enjeu et un défi majeur, en raison du taux d’analphabétisme dans le secteur. C’est pourquoi des modules de formations adaptées au niveau d’instruction des acteurs sont élaborés, le secteur souhaitant accueillir de nouveaux types d’agriculteurs bien formés et animés par l’esprit d’entreprise pour promouvoir l’agrobusiness à côté des exploitations familiales», a révélé Abdoulaye Baldé. En sus de la formation, l’encadrement et le conseil, pour le respect des normes techniques de production, constituent les autres décisions du gouvernement pour accroitre la dimension des ressources humaines dans agriculture.
A côté de cette formation, la modernisation de l’agriculture passera par la mécanisation. A cet effet, a souligné le ministre, «mon département a mis en place un programme d’équipements ruraux visant à faciliter aux agriculteurs la mise en disposition des outils de production innovants et adaptés aux caractéristiques des sols, des climats et des spéculations usitées. Par ailleurs, il est admis que le principal facteur de vulnérabilité de l’agriculture traditionnel est sa dépendance à la pluviométrie et c’est pourquoi la maitrise de l’eau est l’un des principaux axes pour moderniser l’agriculture, à travers les aménagements hydro-agricoles pour disposer des eaux de surface, mais aussi, des eaux souterrains».
Au sujet des intrants de qualité, Abdoulaye Baldé informera que le Gouvernement est engagé sur un programme de reconstitution du capital semencier de toutes les productions. Ce programme intègre le volet recherche pour disposer de la semence de base en quantité et en qualité, ainsi que le volet de la multiplication par les opérateurs semenciers. Par ailleurs, a-t-il ajouté, «le redressement progressif des ICS devrait favoriser, à terme, l’approvisionnement en engrais et à bon marché. En attendant, le gouvernement accompagnera les agriculteurs pour disposer de l’engrais et de l’urée dans les délais requis et dans des conditions favorables».
La question foncière reste aussi un défi, pour mettre à la disposition des agriculteurs des terres arables, tout en préservant les intérêts des exploitations familiales et le cadre de vie. Sur ce sujet, il a noté que le gouvernement et les collectivités locales travaillent, en rapport avec les partenaires au développement, pour mettre en place un mécanisme innovant de gestion du foncier, qui garantit, à la fois, la sécurité des investissements privés, notamment, nationaux et les intérêts du terroir. Pour le ministre, le cœur agricole, pour se moderniser, a besoin d’un système d’assurance pour couvrir les risques liés à une mauvaise récolte, aux sinistres, au transport du produit et à la valorisation des prix. Aussi, appellera-t-il le secteur privé «à jouer son rôle».
La conclusion des travaux, a assuré le ministre, sera mise à profit dans la finalisation du programme agricole quinquennal qui opérationnalise le plan national investissement agricole, pour la période 2013-2017, en cours de finalisation.
Rewmi quotidien
Je me réjouis de cette sollicitation du Privé pour permettre à notre Agriculture de faire de grands bons qualitatifs et quantitatifs.
Cette sollicitation du Privé est certainement motivée par le constat que nos CULTIVATEURS qui auraient dû être formés pour devenir de véritables AGRICULTEURS depuis ces vingt dernières années, n’ont pas assez de moyens financiers pour de gros investissements.
Je suis d’accord sur le constat, mais rien ne devrait nous empêcher de les regrouper par G.E.I, en « grappes » opérationnelles de deux membres actifs, leur prêter une somme équivalente à un million par membre, en exigent une gestion rigoureuse et un remboursement sans faille.
Je mets en garde le Gouvernement du Sénégal, contre toute intégration dans l’encadrement de nos paysans, en particulier nos maraîchers de prétendus Techniciens Marocains, soit disant pour former nos Paysans.
Il faut vrai être très naïf pour croire que les Marocains vont nous aider à casser leurs marchés fructueux avec l’Union Européenne, en faisant en sorte que les produits Sénégalais de bonne qualité soient plus visibles et en abondance en Europe.
Jamais, ni le Marocains, ni les Tunisiens, encore moins les Algériens ne feront rien qui puisse développer la culture maraîchère Sénégalaise, Malienne, ou Burkinabé, et ce peut être compris, chaque gouvernement protège ses paysans et cherche à acquérir des marchés à forte rentrées de devises.
Quand je vois sur le plateau, ce matin, nos journaliste vanter nos bonnes relations avec le ROYAUME CHERIFFIEN presque en état de nirvana, sans souligner que ces même Marocains seraient même prêts à nous danser la fameuse danse du ventre, avec ces milliards qu’ils « puisent » dans nos pauvres pays négro-africains de l’Ouest, je crois être seul sur cette terre du Sénégal à voir autre chose !
Non, les Marocains ne sont pas mes frères, plus que ne le sont les Grecs ou les Français, leur Tijuana, aussi séduisante soit-elle, ne doit pas faire d’eux ceux qui auraient le privilège de nous exploiter comme une vache à lait!
Les Marocains, Tunisiens ont intérêt à faire de nos pays, des déserts en grandes Ecoles, en Agriculture florissantes, que notre Tourisme ne soit pas attrayante, que nos babouches soient de très mauvaise qualité, que nos couturiers et couturières si ingénieuses travaillent comme il y a cinquante ans, pour que nos commerçantes continuent à se bousculer devant les guichet de la Royale Air Maroc pour aller parcourir les souks de Casa, de Meknès ou de Rabat en vue de s’provienne en produits marocains qui font tourner des centaines de petits ateliers familiaux§ R E V E I L E Z -VOUS et réveillez les autres !