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La femme rurale, éternelle oubliée

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La condition de la femme rurale reste difficile. Elle tarde a bénéficier des financements et autres renforcements des capacités pour mieux produire. Un tour dans la zone de Médina Elhadji permet de mesurer la distance qui reste à parcourir pour connecter ces femmes dans des circuits productifs.

« Beaucoup de rencontres sont organisées avec de belles paroles sans qu’aucun acte concret ne soit posé pour appuyer les femmes rurales du fouladou. Nous avons nos groupements, nous ne sommes utilisées que durant les périodes de mobilisation électorale ». Cette remarque provient de Fatoumata Diallo, présidente du GIE kawral de Médina Elhadji, cité religieuse, chef lieu de communauté rurale de même nom.

Dans cette communauté rurale frontalière avec la Guinée Bissau, les femmes sont victimes de toutes les carences de la politique économique et sociale du pays. En effet tout les efforts enclenchés pour la promotion de la femme tardent à arriver au niveau de ces villages du département de Kolda. Les femmes leaders rencontrées ne cessent de réclamer plus de considération pour leur permettre de mieux produire, comme l’explique Fatoumata Diallo. «Nous avons de l’espace pour faire des périmètres maraichers, mais il nous faut de l’accompagnement pour faire la clôture, mais aussi surtout de l’eau, car c’est une zone ou l’eau reste une préoccupation .»

Fatoumata Kandé de Saré Gardy explique que son GIE compte trente femmes qui font dans le petit commerce. Le périmètre maraicher qu’elles avaient initié n’a pas pu aboutir faute d’eau. «Nous avons-nous mêmes creusé des points d’eaux qui n’ont pas pu tenir longtemps. Notre souhait est d’avoir des partenaires qui peuvent nous aider à avoir de l’eau et des clôtures solides. Avec cela nous allons en finir avec la pauvreté», a-t-elle indiqué. Pour Absatou Baldé, autre présidente de groupement à Missira Issa, en plus de tout cela, les choses se compliquent avec la présence des termites et autres prédateurs. Il souhaite par conséquent « un programme accéléré de formation pour la femme rurale». Et de relever : «Ici il n’a rien, aucun groupement n’a eu un appui ou un accompagnement dans le secteur depuis plusieurs années et pourtant, il suffit d’un petit accompagnement pour que les choses puissent changer positivement».

Un programme dans l’élevage des petits ruminants pour des villages comme Saré Kédiang serait aussi la bienvenue, signale madame Fatou Diao, présidente du groupement de ce village. Elle a salué le projet XARXA de la coopération espagnole dans leur programme d’autonomisation des femmes.

L’objectif de ce dernier reste le renforcement de l’autonomisation des femmes membres de la plateforme régionale des Femmes de Kolda (PRFK) par la mise en œuvre d’activités de production, de renforcement de capacités techniques et organisationnelles dans 9 Collectivités locales des départements de Kolda, Vélingara et Médina Yoro Foulah, d’avril 2012 à mars 2013.
Un programme qui a le mérite d’exister mais, très loin de satisfaire la demande de ces collectivités.

1 COMMENTAIRE

  1. AU SENEGAL HOPITAL ABASS NDAO
    Depuis un an l’Hôpital Abass NDAO dirigé par le Dr Youssouph NDIAYE ne fonctionne pas, par une mauvaise gestion des ressources financières disponibles. A sa décharge le Maire de Dakar PCA du centre hospitalier Abass NDAO, depuis le Conseil d’Administration de novembre 2011, avait demandé à la Direction de l’hôpital, d’exprimer ses besoins en équipements médicaux rentables, pour les acheter sur la subvention de deux cent millions (200.000.000) de l’année 2012. Chaque mois l’Hôpital dépense près de 113.000.000 francs uniquement pour les salaires, donc que représente 200 millions ? Le personnel souhaite que cette somme entre dans le cadre d’investissement en matériels médicaux rentables. Le Directeur qui est incompétent irrespectueux de la hiérarchie et hors loi, n’a rien fait à ce sujet, il passe tout son temps à des querelles, règlements de compte, mensonges, des conflits inutiles avec ses collaborateurs directs.
    Dans les ondes de sud FM le vendredi 11.11.2013, le Chef du Service des Soins Infirmiers (Arona DIOP infirmier d’Etat) donc la nomination est illégale (voir la loi 98-08 du 02.03.1998 réforme hospitalière ci-dessous mentionnée), a donné de fausse information par rapport à la subvention de 2012 et sur la réalité du fonctionnement de l’Hôpital. C’est lui qui dirige l’hôpital, il est logé, nourri, blanchi, gérant des mouvements et du carburant des trois ambulances. Toute sa famille travaille à l’hôpital, ses vœux et désirs sont exécutés à la lettre par le Directeur Youssouph ND IAYE.
    Le principal problème de l’Hôpital se trouve à la gestion et aux priorités de dépenses.

    NOMINATION du Chef du service des soins infirmiers loi 98-08 du 02 mars 1998
    Article 32 : Il est crée dans chaque établissement un service de soins infirmiers placé sous la responsabilité d’un
    technicien supérieur de santé ou d’un cadre infirmier nommé par le Directeur. Il est membre de l’équipe de direction. Il est responsable de l’organisation générale des soins infirmiers, participe à la recherche, à évaluation, à la mise en place de la politique de formation. Il est chargé de l’élaboration du volet « soins infirmiers » du projet d’établissement.

    Où se trouve le directeur, pourquoi il fuit les médias depuis décembre 2011 ?
    C’est parce qu’il n’a pas la vérité cette fois.
    Monsieur le Maire, président du conseil d’administration prenait vos responsabilités en proposant au Ministre de la santé et de l’action sociale le remplacement de ce directeur. Le personnel du CHAN n’attend que cette décision pour reprendre le travail, il ne veut plus de Youssouph NDIAYE à la tête de l’Hôpital.
    Où se trouve la dignité, l’honneur, un directeur rejeté, vomis par son personnel devait rendre le tablier. Mais malheureusement ce monsieur a perdu ses valeurs de noblesse. L’hôpital Abass Ndao est actuellement fermé.
    Deux mois sans salaires, mesurez les préjudices, les conséquences subis par le personnel de Abass Ndao , causés par Youssouph ndiaye. Il rendra compte à Dieu comment il a dirigé cet hôpital. Nous demandons l’audite de la gestion de Youssouph NDIAYE
    Nous demandons l’audit de la gestion de Youssouph NDIAYE
    Nous demandons l’audit de la gestion de Youssouph NDIAYE
    Nous demandons l’audit de la gestion de Youssouph NDIAYE
    Nous demandons l’audit de la gestion de Youssouph NDIAYE
    Nous demandons l’audit de la gestion de Youssouph NDIAYE

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