Bonne volonté et envie de bien faire sont les premiers mots qui nous viennent à l’esprit lorsque l’on tente de qualifier la première année de gouvernance du Sénégal sous l’ère Macky Sall.
Si c’était un étudiant à évaluer, il aurait obtenu dans le bulletin scolaire annuel la note de passage accompagnée des commentaires qu’il pourrait mieux faire si toutes ses nombreuses potentialités étaient suffisamment exploitées. Tout n’est pas ainsi rose, loin de là. Cependant, Macky a tenté bon an mal an de s’écarter des pratiques scandaleuses de gestion de l’État auxquelles le régime de Wade nous avait habitués. Même s’il n’y a pas lieu de jubiler encore – une seule année au pouvoir- et de s’extasier devant une rupture radicale d’avec le fonctionnement du Sénégal depuis les indépendances, on peut toutefois avancer qu’il y a un réel désir chez l’homme de marquer positivement son passage à la tête du pays.
Deux domaines ont suscité notre intérêt.
Respect des institutions
Abdoulaye Wade avait totalement réussi, en douze années, son entreprise de destruction massive de la sacralité de l’État en foulant aux pieds les bases élémentaires du respect des institutions de la république : modifications constantes de la Constitution, une assemblée nationale servant de caisse de résonance au PDS, gestion familiale et clientéliste de l’État, corruption à outrance, impunité érigée en règle, etc. Des pratiques qui ont peiné et horripilé la majorité des Sénégalais.
L’ampleur des dégâts causés par Wade et son régime à la tête du Sénégal continue de nous impressionner quasi quotidiennement avec les révélations de la presse. On se demande toujours comment un tel homme, à qui les Sénégalais ont tout donné, a pu nous détester autant pour nous laisser le pays dans un tel état.
Même si des choses restent à améliorer, force est de constater que les nouveaux arrivant au pouvoir tentent bien d’établir une séparation des pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire. L’arrestation et le maintien en prison d’anciens gestionnaires sous Wade, accusés de crimes économiques ainsi que l’objectif avoué d’aller jusqu’au bout de la traque des biens mal acquis nous démontre qu’on est loin de l’époque où il ne fallait rien attendre de la justice sénégalaise minée par la corruption et qui fléchissait à tout bout de champ devant les pressions du pouvoir exécutif. L’arrogance ostentatoire des dignitaires du PDS suffisait ainsi à convaincre qu’ils se considéraient comme des intouchables à qui rien ne pouvait arriver.
De plus, la logique de sobriété, pour ne pas dire d’austérité, dans laquelle s’inscrit le nouveau régime est très encourageante. Cela augure d’un pouvoir qui tente de se mettre avec humilité au service de sa population. En supprimant les passe-droits et les privilèges indus qui étaient la marque de fabrique de la gouvernance de Wade, on donne bien le signal que les citoyens sont traités équitablement et que toute extravagance de la part de nos gouvernants est à bannir.
Par ailleurs, le retour à un certain nombre de valeurs telles que le respect de l’horaire convenu ou la mise en exergue de la sacralité du drapeau national prônées et données en exemple par le chef de l’État ne sont pas négligeables. Loin d’être de petits détails, cela comporte un symbolique participant à l’éducation citoyenne des populations et à la promotion d’esprit patriotique.
La demande sociale
Elle reste le talon d’Achille de ce nouveau régime comme elle l’est dans presque tous les pays sous-développés de la planète. La population active continue d’être confrontée au fléau du chômage endémique et les ménages croulent toujours sous le poids de la cherté du prix des denrées alimentaires et des autres dépenses familiales. Toutefois, la mesure prise par le président Sall de diminuer l’impôt sur les revenus apparaît comme une réelle bouée de sauvetage pour les travailleurs du secteur public en leur permettant ainsi d’améliorer leur condition de vie.
Dans un contexte économique mondial très fragile où la plupart des pays occidentaux envoient au chômage des milliers d’employés s’ils n’augmentent pas les taxes sur les revenus de ces derniers, décider d’une baisse sur l’imposition dans un pays pauvre est très salutaire et relève d’un courage social et économique.
De plus, l’idée du recrutement de 5000 jeunes dans la fonction publique est une belle stratégie de lutte contre le chômage, néanmoins le domaine public ne pourrait pas absorber l’ensemble des demandeurs d’emplois qualifiés, sans compter les milliers de jeunes dans l’ensemble du pays qui n’ont aucune formation académique et qui n’entrevoient un avenir meilleur qu’à travers l’émigration.
Alors, l’État devrait encourager et valoriser davantage l’esprit d’entrepreneuriat chez les jeunes et le développement du secteur privé. Cela passera indéniablement par une réforme en profondeur de notre système éducatif dans ses contenus d’enseignement et ses objectifs finaux, car celui-ci ne prépare pas généralement ses diplômés à l’auto entreprise.
En outre, en mettant en place des conditions favorables (économiques, fiscales, juridiques et sociales) on incite grandement les grandes entreprises étrangères à venir s’établir sur notre territoire, car se sont elles qui créent véritablement le plus d’emplois dans un pays.
Lamine Niang, Montréal
[email protected]
www.lamineniang.blogspot.ca
contribution juste et tré pertinente
Et les difficultés au Sénégal iront de mal en pie. Et pas parce que le pouvoir sortant a tout volé. J’ai dit que ces BLURGs (Balivernes Lamentables à l’Usage des Gogos) ne pourra pas faire recette pour longtemps, encore. Les choses iront de mal en pie parce que Macky, après avoir gagné, grâce au mensonge qui a fini par devenir une institution, sous l’Arc en Ciel, Macky a quitté le chemin. Parce qu’il fallait faire le contraire de Wade pour curer les fonds du populisme nauséabond. Macky a fait la plus grosse erreur que puisse faire un dirigeant de pays sous développer, c’est à dire tourner le dos au pôle des pays émergents pour se jeter dans les bras de l’Occident en crise. L’axe de Wade a été l’ouverture vers l’Asie qui nous a valu le boom des investissements. Ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui on voulu salir en parlant de blanchiment d’argent de drogue. L’axe de Macky c’est de quitter le pôle Asie pour retourner dans le giron de la France en crise. Cela a été symbolisé par le prêt corde au cou de 85 milliards de Sarkozy, le retour de l’Armée française, la satisfaction des doléances des occidentaux en matière de vengeance, sur Habré, sur les responsables de l’ancien régime qui avaient osé collaborer avec autre que l’Occident pour développer leur pays. Et la France, qui n’est pas folle, a voulu marquer au faire rouge son nouveau bétail au fer rouge, avec des légions offertes publiquement, à chaque journal télévisé. Aux yeux du monde, la France a marqué son bétail. Plus, aucun pays du monde n’a plus quoi que ce soit au Sénégal sans l’accord de la France. Elle tenait à ce que tout le monde le sache. Et pour mettre en mal, encore plus, le Sénégal avec ses partenaires d’antan, la France, encore active ses légionnaires pour continuer de salir ses derniers dans la presse. Ainsi les anciens partenaires asiatiques sont devenus des paradis fiscaux pour aider l’ancien pouvoir à voler au Sénégal et cacher cet argent (« 430 milliards dans les banques arabes »). Dubaï devient un pays de prédateurs qui volent le Port et corrompent toutes les élites. Et la Sudatel du Soudan finit même par jeter l’éponge. Les anciens « mauvais » partenaires asiatiques sont à mettre dans toutes les sauces de la traque des biens mal acquis, pour qu’aucun sénégalais n’aime plus jamais un asiatique ou un africain.
Les choses sont, donc, claires. Il ne faut pas rêver pour attendre de Macky qu’il fasse manger les sénégalais à leur faim. Au contraire. Il a pour mission de faire regretter l’ancien pouvoir et le peuple sénégalais d’avoir oser tenter de se libérer.
LA RUPTURE ( source : webnews ).
Ohhhh mon dieu c’est dommage mais quant est ce que nos dirigeants ( politiciens qui dirigent notre pays ) vont changés : regarde mois ça AU SENEGAL ON A :
Ibrahima SALL nommé chargé de missions à la présidence (Cousin du Président Macky SALL)
Diagué SALL Pca (Cousin)
Samba SALL ministre conseiller (Cousin)
Son beau-frère Mansour FAYE dit marco polo Délégué à la solidarité nationale
Adama FAYE(beau frére) est nommé chargé de mission à la présidence
Son beau-père le vieux Abdourahmane SECK dit grand homer Pca petrosen
Son cousin Abdoulaye TIMBO Dg Fnpj
Son cousin Harona TIMBO ministre conseiller
Son oncle Djibo SALL pca
Les quatres chauffeurs du couple Sall ont signé un contrat spécial avec l’Etat sénégalais avec rang de ministre
Maréme FAYE alors qu’elle ne dispose d’aucun poste officiel dans la république, elle occupe l’ancien bureau de karim wade, sis au dixième étage de l’immeuble Tamaro, sous la couverture bidon de fondation « Servir le Sénégal », gérée par Daouada faye, responsable de la communication et des relations extérieures de la structure.
Son beau-frère Daouda FAYE dit moulaye thieuguine est nommé ministre conseiller
Sa belle tante Sira DIALLO ministre conseiller
Souleymane NDIAYE, le papa du mari de Fatou Bintou SECK, la petite soeur de Maréme FAYE, est nommé ministre conseiller
Abdourahmane Ndiaye ( cousin) nommé Conseiller spécial
Boubacar Siguiri Sy( cousin) , Conseiller spécial
Daouda Dia, petit fére d’Arouna Dia questeur à l’assemblée nationale (Arouna Dia, argentier de Macky SALL)
Farba NGOM, le griot de Macky SALL est élu député
Le frère du ministre du Budget (Abdoulaye DIALLO), monsieur Amadou Diallo a été nommé consul du Sénégal à Paris en remplacement de Léopold Faye
Macky Sall nomme Mamadou Sy, un magistrat halpulaar à la retraite au Conseil Constitutionnel (C’est bien la rupture d’une République des « halpulaars » et des nominations ethniques)
Au port autonome de Dakar le directeur Général Cheikh KANTE acasé son propre frère, à quelques pas de la retraite à l’embarcadère de Gorée,
Cheikh KANTE a aussi nommé son neveu, le fils de sa sœur, à la Direction financière
Aïcha Gassama Tall, fille de Macky Gassama, agent judiciaire de l’Etat en remplacement de Abdou Dianko (Macky Gassama, l’homonyme du président de la République Macky SALL)
Ndeye Binta Gassama, fille de Macky Gassama, conseillère spéciale de Macky Sall
Amadou Diop, l’époux de l’une des filles du même Macky Gassama, précédemment conseiller diplomatique du Président de la Commission de l’Uemoa, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès du Roi Albert II de Belgique, en remplacement de l’ambassadeur Paul Badji
Mamadou Gassama, nommé président du Conseil de surveillance de l’Anamo
Que l’actuel président soit redevable à celui qui a donné du travail à son père… Mais sommes-nous en République lorsque des personnes doivent leur nomination à leur nom de famille ?
Non sans oublier le limogeage de Me Alioune Badara Cissé qui serait en fait victime de sa rivalité avec Mansour Faye, le frère de Marième Faye qui est son rival politique à Saint Louis.
Belle contribution. Je suis en phase avec vous Mr Niang sur les changements à apporter dans notre système éducatif.
Macky quoiqu’il puisse faire on l’attend sur le coût de la vie tant qu’il ne l’a pas réglé on pense tjrs qu’il n’a pas encore tenu promesse. La vie est chère! chère! chère!
Je vous informe qu’un Schadow- Cabinet, une sorte de Gouvernement du Sénégal a été mis sur pied il y a deux semaine au Sénégal !
C’est Karim Wade et Ousmane N’gom qui en sont les instigateurs, et chaque Ministère qui existe dans ce gouvernement d’Abdoul M’baye a son pendant dans ce cabinet, qui suit chaque dossier de chaque Ministère !
Ce Gouvernement se réuni chaque vendredi quelque part dans Dakar- Fann à partir de 19h 45 et jusqu’à 23 heures.
Je vous informe que des programmes de Gouvernement y sont traités avec le plus grand sérieux pour que s’ils arrivaient au Pouvoir le travail serait entamé dans les premières semaines avec une maîtrise parfaite de tous les problèmes, dans tous les domaines relevant de la Gouvernance du Sénégal!
Quand un ami m’en a informé, avec un enregistrement sonore de quinze minutes de débats de ce GOUVERNEMENT PARALLELE, j’ai été agréablement surpris, tant le niveau était élevé et les perspectives prometteuses pour le Sénégal, si tous ces programmes venaient à être appliqués dans notre pays en dix ans seulement!
Chapeau les patriotes et bon courage !