Nos confrères de Grand’Place se sont intéressés dans leur livraison du week end, à la mode féminine et ont interrogé quelques personnes d’un certain âge sur la façon de s’habiller des jeunes filles. » (…) beaucoup de ces demoiselles s’habillent d’une manière qui heurte la sensibilité « , confie M. Dione, la quarantaine, trouvé au populeux quartier de Sam à Kaolack.
Ainsi, s’indigne-t-il, « les jeunes filles n’ont plus de pudeur ». Une autre interlocutrice de poursuivre : « Nos mères et nos aînées avaient reçu une bonne éducation de base et tout en elles traduisait le sens des valeurs telles que le jom (l’honneur), le ngor (l’intégrité), le foula (la personnalité), le fayda (le caractère) et surtout le kersa (la dignité) qui, même dans les liens du mariage, leur interdisait de se comporter d’une certaine manière, y compris la façon de s’habiller ».
Une voisine, Mère Yade, s’invite dans la discussion et se rappelle, d’un ton nostalgique : « De notre temps, il était inimaginable de voir ce genre d’habillement, car même d’une condition modeste, les femmes s’habillaient avec beaucoup de classe ».
De la mode « ndokett », en passant par les « anango » et autres robes longues, style «lambada », la cinquantenaire se rappelle ce temps où les femmes « prenaient grand soin d’elles en s’habillant bien ».
Les jeunes et leurs admirateurs apprécieront !