mL’article premier de la constitution du Sénégal dispose en son alinéa 1 « La République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race, de sexe, de religion. Elle respecte toutes les croyances. »
En clair aucune autre loi ne peut, en l’état actuel de la constitution, instaurer une discrimination positive ou négative basée, sur l’origine, la race, la religion et même le sexe.
En faisant voter récemment par l’assemblée nationale la loi sur la parité absolue homme-femme dans toutes les institutions totalement ou partiellement électives, le donneur d’ordre de l’exécutif sait qu’il viole la constitution en son état actuel. Il aurait fallu enlever le mot sexe de l’alinéa 1 de l’article premier de notre loi fondamentale pour être en conformité. Mais au Sénégal, on ne s’embarrasse point de fioritures. Quand le donneur d’ordre dit sa préférence, les exécutants se mettent dans les rangs. C’est comme si pour une raison ou pour une autre, la constitution pouvait être tordue pour des manœuvre électoralistes.
Sans doute en jouant à la parité absolue, le donneur d’ordre voulait tendre un piège à l’opposition.