Le FMI indique que la croissance a atteint 3,5 % en 2012 contre 2,1 % en 2011. Toutefois, l’Institution de Breton Woods, écrit Le Soleil, ‘’a exprimé sa préoccupation par rapport à la situation du secteur énergétique, notamment le problème de la subvention qui, allouée par l’Etat à ce secteur, restera élevée’’.
La mission du FMI, ajoute le journal, ‘’considère qu’il s’agit là d’un fardeau difficilement supportable pour les finances publiques dans la mesure où seule une faible part de ces subventions profite aux plus démunis’’. Selon le journal, le FMI a ‘’par conséquent encouragé les autorités à réduire graduellement ces subventions et à les remplacer par une protection sociale mieux ciblée’’.
Cela fait dire au quotidien Le Populaire que ‘’le FMI remet sur la table la suppression de la subvention’’ des prix de l’électricité et des produits pétroliers. 160 milliards de subventions aux prix énergétiques en 2012 ‘’constituent un fardeau difficilement justifiable et peu supportable, selon le FMI’’, rapporte le Populaire.
Selon le journal, ‘’le FMI, comme à son habitude, a manifesté sa désapprobation à la subvention consentie par l’Etat du Sénégal sur les prix de l’électricité’’.
L’institution préconise une ‘’réduction graduelle’’ de cette subvention, s’inscrivant dans la ‘’même option’’ que le régime de Macky Salll, ajoute le journal. Pour le FMI, cette politique ‘’nécessitera l’entrée en service de centrales utilisant des technologies plus efficaces et moins coûteuses, ainsi que des gains substantiels d’efficacité de la SENELEC’’.
La subvention de l’énergie et l’augmentation des marchés de gré à gré sont ‘’les deux taches noires relevées par le Fonds monétaire international’’, selon le journal Le Quotidien qui revient sur la mise en demeure de l’ancien fils du chef de l’Etat dans le cadre de la traque des biens mal acquis.