Tout en réaffirmant la nécessité du respect strict de la présomption d’innocence
dont tout présumé coupable doit bénéficier dans un pays de droit, force est de
reconnaître que la sortie du Procureur N’daw et de son substitut, a dû en
troubler plus d’un sénégalais, en particulier ceux qui, comme moi, soutiennent
mordicus que Karim Wade ne pouvait être coupable de prévarication des deniers
publics dans des sommes aussi faramineuses!
Le Substitut nous a précisé que les dons ne constituent pas un moyen licite
d’enrichissement, ce qui rend très difficile la défense d’un certain nombre
d’anciens Ministres de la République qui auraient déclaré avoir bénéficié des
largesses de Wade Abdoulaye en percevant des sommes très importantes.
Certains Ministres s’en étaient apparemment tirés, en confessant, devant ce
même procureur avoir consigné avec soins les centaines de millions que le
Président Abdoulaye Wade leur auraient donnés tout au long de ses deux mandats.
Devront-ils revoir leurs copies ?
La question mérite d’être posée, mais je crains, hélas que beaucoup de nos
observateurs, journalistes et hommes politiques n’aient prêté une très grande
attention aux précisions du Substitut du Procureur N’daw.
Au sujet de la légalité ou des compétences de cette CREI, cette conférence de
presse m’a édifié, je remercie le substitut Dome de nous avoir éclairé sur les
textes qui encadrent la responsabilité pénale des anciens Ministres de la
République pour des faits qui se sont déroulés au moment de leurs fonctions,
mais jugés après la période d’exercice de ces mêmes fonctions. Comme tenu de ce
que nous a expliqué le Procureur, il n’y a aucun doute que tous les anciens
Ministres peuvent bien être entendus par cette crei qui s’est bien acquittée de
sa tâche du début à ce jour, mercredi 17 avril 2013.
A MON AVIS, LE DEBAT N’EST PLUS AU NIVEAU Où VOUDRAIT LE PLACER notre ami
Bamba N’diaye, mais de savoir si réellement les accusés ont oui ou non détourné
l’argent du peuple dont de très grosses sommes seraient placées dans des paradis
fiscaux, au Luxembourg, aux Panama ou ailleurs.
Toutes autres questions ne seraient que diversion, et les sénégalais, quelles
que furent leurs attitudes, pro ou anti-Karim, ou anti PDS, sont assez patriotes
et épris de justice pour savoir où se situerait la vérité qui sortira de cette
longue enquête.
En ce qui me concerne, depuis hier, j’affirme qu’il y a pas de fumée sans feu,
et j’ai un préjugé très défavorable, depuis que la défense a élaborés des
dossiers, en réponses justifiant l’origine des biens qu’on attribue à monsieur
Karim Wade.
Pour finir, j’attends avec un grand intérêt que messieurs les Procureurs N’daw
et Dome nous reprécise l’illégalité à recevoir des dons pour justifier un
enrichissement que des revenus légaux ne pourraient justifier.
Un anciens Ministre d’Etat, après avoir convoqué devant la CREI, a semblé s’en
sortir bien en exhibant un cahier d’écolier consigné tous les dons à lui faits
par Wade Abdoulaye ? Nous avons ouvert la boîte de pandore, nous devons laisser
s’échapper cette fumée qui gangrène le Sénégal depuis le départ de Léopold Sédar
Senghor, l’homme qui n’avait aune once d’attachement aux biens matériels de
manière excessive, heureusement, sinon nous en serions au niveau d’autres pays
de la sous-Région sur tous les plans.
L AMOUR DU SENEGAL ET DE SON PEUPLE DOIT GUIDER NOS REFLEXIONS, AUCUN PATRIOTE
IMBU DES VALEURS CARDINALES DE NOTRE SOCIETE N A LE DROIT DE CHOISIR DE DEFENDRE
UN OU DES INDIVIDUS AU DETRIMENT DE TOUT UN PEUPLE !
Date:
BIENSURE QU,IL A TUE C,EST LA REPONSE QUE TU VEUX
Je ne cherche à placer le débat nulle part, comme me le reproche »Sadaga »; je me suis seulement permis de donner mon point de vue sur la démarche de la Crei – et de la justice d’une manière générale ; qu’on ne vienne pas nous dire qu’il y’a rupture parce qu’il y’a un nouveau régime ; c’est la même justice que tout le monde reprochait d’être instrumentalisée qui est toujours là ; n’est-ce pas que c’est le même Conseil constitutionnel que le pouvoir exécutif actuel avait dénigré et vigoureusement contesté qui est toujours là ? Oui, rien n’a changé véritablement ; permettez – nous donc d’avoir des appréhensions par rapport à la réactivation de la Crei, à ses objectifs non-avoués et à sa démarche (sélectivité, précipitation, communication, etc.). Au delà de cette affaire Karim, j’ai analysé la crise de justice, par rapport à la crise des valeurs généralisée, tenté de la décrypter par rapport à l’enseignement du Prophète (psl) et envisagé une solution de sortie de crise – en dépit de l’aversion des intégristes laïcs !!! Je ne suis que l’avocat de la Vérité !!!
@ Dr M. Bamba : Tu as dû remarquer, cher ami Docteur que je n’ai pas commenté ton commentaire, mais donné mon opinion et sur plusieurs aspects de la marche de la justice, nous sommes d’accord que ce sont toujours les mêmes qui l’animent, la font fonctionner.
Je souligne simplement que personne ne peut accuser sans preuve, au Sénégal et avoir raison très longtemps face au bon sens Sénégalais!
Aucun soupçon n’est porté sur mon ami et frère M° Amadou Sall, parce qu’il est aussi pauvre que job après douze ans de pouvoir interrompu par deux petites années de traversée du désert, parce qu’il sait ce que garder sa dignité veut dire.
Cet homme fait son travail d’Avocat auprès de Karim comme il le ferait pour n’importe quels autres justiciables, qu’on ne lui jette pas la pierre, demain !
Monsieur Bamba Ndiaye s’est trompé d’époque comme tous les gus du PDS. Cela n’est pas surprenant dès lors que leur mentor Wade ne connaissait pas l’Etat mais simplement ce qu’il voulait. Nous vivons actuellement dans un village planétaire de sorte que les conventions et traités signés avec les nations unis etc priment sur nos lois nationale et en l’espèce qualifient de crime économique l’enrichissement illicite car privant une grande majorité de citoyens de ressources vitaux. Toutes ces conventions s’appliquent à nous dès lors que ratifiées. Quand aux dons, vous n’êtes pas sans savoir que les fonds alloués à tout président obéissent à des réglés bien que laissés à sa discrétion, il doit en user en bon père de famille et non pour enrichir certains de son entourage au détriment des autres citoyens.
Pour le privilège de juridiction demander à Chirac ou Sarko si après leurs mandats ils en ont bénéficié ? Au risque de passer pour l’avocat du diable admet au moins que les arguments du procureur sont bétons. A BON ENTENDEUR SALUT.