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Louga : Diodio Sow condamé à 20 ans de travaux forcés pour le viol et le meurtre d’une femme

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La cour d’assises de Saint-Louis, siégeant à Louga (nord), a condamné lundi à 20 ans de travaux forcés, Diodio Sow, un homme de 40 ans, reconnu coupable du viol et du meurtre d’une femme âgée d’une vingtaine d’années au moment des faits, a constaté le correspondant de l’APS.

Une heure de délibération a suffi aux membres de la Cour pour parvenir à un verdict requalifiant les chefs d’accusation de viol et d’assassinat pour lesquels l’accusé avait été inculpé, en viol et meurtre.

Diodio Sow, qui a déjà passé sept ans derrière les barreaux, devra encore purger 13 autres en prison. Il devra en outre payer deux millions de francs de dommages et intérêts à la partie civile qui n’en avait pas pourtant fait la demande.

Les membres de la cour n’ont pas ainsi suivi l’avocat de la défense, qui a invoqué des circonstances atténuantes pour son client qu’il a tenté de présenter comme étant un ‘’dément’’, un personnage complexe, psychologiquement diminué.

Les faits qui ont valu au condamné d’être traduit devant la cour d’assises remontent en octobre 2006, date à laquelle la brigade de gendarmerie de Kébémer reçoit la visite inopinée de Diodio Sow, armé d’un coupe-coupe taché de sang.

Il cherchait alors refuge auprès de la gendarmerie pour échapper à un lynchage suite au meurtre qu’il venait de commettre sur une femme mariée et mère de trois enfants.

Diodio Sow a ensuite conduit les gendarmes accompagnés du médecin-chef du district sanitaire de Kébémer sur la scène du crime, où il venait de violer et tuer à coups de coupe-coupe une dame qu’il avait croisée dans le champ où il travailler.

Le corps de la victime est découvert, l’échine courbée, et recouvert d’herbes et de branchage, sur le lieu indiqué par l’accusé. Des blessures apparentes sont constatées le long du corps sans vie, et la scène du crime ne semblait pas avoir subi de modification, selon l’accusation.

L’accusé a au cours de l’enquête changé plusieurs fois de versions. Il avait dans un premier temps invoqué la légitime défense, pour ensuite reconnaître avoir asséné les coups mortels à sa victime.

Le ministère public pense pour sa part que la victime se serait agrippée aux parties intimes de son bourreau qu’il a mordu à plusieurs reprises dans sa tentative d’échapper au viol.

APS

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