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Idy menace encore…

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«Si j’ai la preuve documentée de son implication dans le limogeage de Abdourahmane Diouf, je demanderais son limogeage à lui du gouvernement.» Sur les ondes la RFM, le patron du parti Rewmi actuellement à l’étranger, est ainsi revenu sur l’affaire Oumar Guèye, du nom de son ex-secrétaire national chargé des élections et actuel ministre de l’Hydraulique.

Rappelons que, suite au départ de Abdourahmane Diouf, porte parole du parti Rewmi, de la direction générale de la Sonees, Oumar Guèye avait fait une sortie publique pour fustiger les précédentes sorties de Idrissa Seck contre Abdoul Mbaye, Premier ministre et contre la présidence de Macky Sall.

Omar Guèye avait ainsi publiquement défié le président du Rewmi allant jusqu’à marteler qu’il était, lui, «membre fondateur du parti Rewmi» et déclarait vertement qu’il prenait fait et cause pour l’action du Président Macky Sall et de son Premier ministre Abdoul Mbaye. Peu après, son camarade de parti et actuel ministre de la Pêche et de l’économie maritime, Pape Diouf, embouchait la trompette de Oumar Guèye.

A la question de savoir ce qu’il adviendrait si toutefois le président Macky Sall confirmait Oumar Guèye dans le gouvernement, Idrissa Seck, toujours sur les ondes de RFM, indique que « Macky aura la liberté de le maintenir mais à ce moment, Omar Guèye ne sera plus un ministre de REWMI. »

4 Commentaires

  1. Dans tous les pays du monde démocratique, quand une coalition de partis politiques arrive au pouvoir, quelle que soit la forme, chaque Ministre qui est envoyé au Gouvernement l’est sur proposition de son parti.
    Par conséquent, si le parti qui a désigné un Ministre a un contentieux avec son élément sur la ligne politique, il peut demander qu’il soit changé. C’est le cas en France, en Italie et partout ailleurs.
    Je ne trouverais rien à redire si le Parti REWMI décidait que ni Pape DIOUF, ni Omar GUEYE, ne le représentait dans ce gouvernement, et le Président Macky SALL n’aurait qu’une seule alternative, les garder sans tenir compte de l’avis de leur parti, ou bien les démettre.
    Dans la première hypothèse, Rewmi pourrait « sommer » le Président Macky SALL de considérer leur décision de changement; et dans la deuxième, Messieurs DIOUF et GUEYE pourraient alors faire allégeance en adhérant à l’APR.
    Le Président Idrissa SECK aurait le beau rôle de proposer deux autres représentants dans ce Gouvernement et, ainsi, mettre dans l’embarras le Président Macky SALL qui aurait une épine dans le pied.
    Ces prochaines semaines nous réservent un feuilleton politique captivant et ce pourrait même être l’entame d’une recomposition salutaire du paysage politique sénégalais.

  2. Un pied de dedans, un pied dehors!!!
    Décidément Idrissa Seck continue de vaquer sans coup férir à son autodestruction. A la lumiére de la situation actuelle, je ne vois pas comment Idy peut faire virer le ministre Oumar GUEYE du gouvernement. Pour être entendu faudrait il en face qu’il y ait une oreille audible. Vous venez de reconnaitre qu’il n’y a plus de contact avec le Pr Macky Sall et dans ce cas je ne vois pas de quelle manière votre demande va être formulée et où elle sera recevable.
    La plus sage des décisions qui vous reste à faire est d’en tirer les enseignements nécessaires en claquant la porte de Benno Bokk Yakaar.N’est ce pas votre responsable des jeunes reuwmistes, Thierno Bocoum pour ne pas le nommer, qui disait sur le plateau de Pape Ngagne Ndiaye de la TFM que Oumar Gueye et Pape Diouf ne sont pas des ministres de Reuwmi mais de la République. Donc, Vous devriez être à la fois conséquent et cohérent avec votre personne mais également par rapport à votre démarche du « cavalier solitaire ». Cela s’appelle simplement prendre de la hauteur, prendre son destin en main diront d’autres. La posture « 1 pied dedans, 1 pied dehors » n’est pas votre fort, elle vous a déjà coûté cher (avec un score de 8 %).
    Pour revenir au cas de Mr Oumar Gueye, je pense qu’il n’a, du reste, rien à craindre car en matière de politique, ce qui fait la légitimité d’un homme politique passe cumulativement par une base électorale et le verdict des urnes. Or, de ce point de vue Mr Guèye est bien assis avec son bastion de Sangalkam.
    C’est vrai qu’au Sénégal, les politiciens fictifs (aucune base électorale) font légion, ceux-là qui pensent qu’une légitimité s’acquiert en combinant un mouvement de soutien ou de défense d’intérêts (inconnus ou à la limite flous) du pays avec une conférence de presse (plutôt un point presse) et le tout relayé à une heure de grande écoute par une chaîne de télé. Fastoche

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