Préparatifs de la journée internationale de la sage femme « Le monde a besoin de sages femmes aujourd’hui, plus que jamais ».

La journée internationale de la sage femme est toujours célébrée le 05 mai. Mais à Thiès les sages femmes comptent l’organiser les 3 et 4 mai à la résidence Lat-Dior. Le thème de cette année ; « Le monde a besoin de sages femmes aujourd’hui, plus que demain ». A quelques jours de cette grande rencontre; Ndéye Alimou Gaye sage femme au poste de santé de Médina Fall 1, et Présidente de la cellule des sages femmes du district de Thiès; clarifie : « La journée internationale de la sage femme est toujours célébrée le 05 mai. Au Sénégal, elle a toujours été commémorée à Dakar, ce qui fait que toutes les sages femmes du pays se rencontraient là-bas. Mais cette année elle a été décentralisée, chaque région organise sa journée. Cette année nous voulons que les populations sentent que l’association des sages femmes existe. Raison pour laquelle, nous allons mener des actions de planification dans les trois postes de santé, comme Thiès-nones, Mbour1 et Darou Salam. Nous avons jugé que dans ces postes, le taux de prévalence contraceptive qui veut dire, que le nombre de femmes qui utilisent la planification familiale est très bas. Donc, il serait nécessaire d’y faire une promotion sur ces activités. Il y aura aussi des services gratuits sur les méthodes « longue durée ». Pour assoir son autorité, l’association des sages femmes, en dehors de la journée internationale de la sage femme, il a élaboré un plan d’action qui permettra aux membres de l’association de se rendre dans les différents districts pour mettre au parfum, les populations qui se sentent parfois abandonnées. Et elles bénéficieront des différentes activités que va mener l’association. La promotion de la planification familiale sera à l’ordre du jour, du fait que le Sénégal s’est fixé un certain nombre d’objectifs, appelés les objectifs du millénaire pour l’atteinte des OMD 4 et 5. Selon toujours Ndéye Alimou Gaye : « C’est par manque d’informations que les femmes n’utilisent pas la planification familiale. Mais il y a aussi certaines religions qui font obstacle et certains maris aussi la refusent à leurs épouses. Et tout ceci est du au manque d’informations, mais si ces derniers connaissaient l’avantage qu’apporte la planification aux femmes, cela ne posera pas problème. Mais avec les démarches que va entreprendre l’association, les populations comprendront et tôt ou tard accepteront». Frédéric Diallo Xalimasn Thiès.