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Macky Sall fâché contre Niasse et Abdoul Mbaye

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Les discours du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, et celui du Premier ministre, Abdoul Mbaye, soutenant que le gouvernement ne peut pas baisser comme ça les prix des denrées n’ont pas été du goût du président de la République. Selon l’Observateur, conscient des désagréments que ces deux déclarations ont engendrés, Macky Sall veut sauver les meubles.
Il a instruit Abdoul Mbaye et son gouvernement de mener une contre-offensive suite à ces propos pour rassurer les populations que tout n’est pas perdu et raviver ainsi la flamme de l’espoir. «Le Président a demandé que les responsables se taisent s’ils n’ont rien à apporter aux populations et non développer des discours qui ne font que les mettre davantage en colère. On est là pour trouver des solutions aux préoccupations des populations et non donner l’impression que le pouvoir est incapable», explique un proche collaborateur du chef de l’Etat qui révèle que Macky Sall n’a pas aimé les deux sorties.

6 Commentaires

  1. Il y avait de quoi être fâcher, car seuls les fous disent toutes les vérités, même en politique ! Il faut être bête pour croire qu’un Etat responsable peut se lever un beau matin et faire comme si tout devait être gratuit ou même être donné au prix coûtant!
    Il fallait agir quand une baisse est possible, et se taire quand ça ne l’est pas. Le Premier Ministre, le Président de l’Assemblée Nationale ont tous deux fait une gaffe sans le faire exprès, il faut être indulgent à leurs égards, il voulait marquer une certaine transparence qui n’est pas de bon aloi, dans les temps de vaches maigres que vivent les populations les plus défavorisées ; mais avouons que pour cette couche, le Gouvernement est en train de poser des actes, et moi-même j’ai eu à théorisé dès 2011 la nécessité de donner des bons d’alimentation à quelques centaines de milliers de pères et mères de familles sur toute l’étendue du territoire, et je me réjouis que le Président Macky Sall ait commencé à agir dans ce sens.

  2. État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
    « Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »

    Un recteur qui ignorait royalement l’autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d’une telle gravité qu’il ne doit certainement son « salut » (c’est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l’ARP à la 25ème heure. Les « amis » avant la patrie.

    « Problème de management (mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, non respect des lois et des règlements, etc.) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire (avantages indus, intimidations, etc.), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
    En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.

    Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti. »

    Sauvons nos universités publiques du naufrage.
    (leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)

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