Karim Wade supporte bien son incarcération. Selon des sources pénitentiaires, il met à profit ses deux heures de promenades (1 heure le matin et 1 heure l’après-midi) …
… pour faire du sport. Une manière d’évacuer le stress et de maintenir sa forme pour ne pas donner l’impression à ses « adversaires » qu’il supporte mal son incarcération.
Au moment où Bibo Bourgi (transféré au Pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec), Pape Mamadou Pouye, Pierre Agboba et Cheikh Diallo vivent mal leur incarcération, Karim Wade, lui, supporte stoïquement son séjour carcéral.
« Honnêtement, il a surpris plusieurs personnes. Il garde toujours le sourire et ne cesse de plaisanter avec les gardes pénitentiaires à chaque fois que l’occasion se présente », témoigne un garde pénitentiaire.
Ses deux heures de promenade, une le matin et une l’après-midi, il les met à profit pour faire du sport au niveau du chemin de ronde, le long couloir qui longe le mur de clôture côté Corniche Ouest et qui se situe à proximité de sa chambre. Le reste de son temps, Karim le consacre à la lecture, s’il ne dort pas.
A noter que Karim Wade partage sa chambre avec un autre détenu, non concerné par l’affaire de la traque des biens mal acquis. L’administration pénitentiaire ayant, en effet, décidé de ne pas le laisser seul dans la chambre pour des raisons de sécurité.
Tous les deux ont des lités en fer, équipé de matelas. Karim est placé à gauche de la porte d’entrée, sous l’un des plafonniers qui aère la chambre. Son compagnon de chambre est placé à droite, à côté de la salle de bain de la cellule.
Mais jusqu’à présent, Karim n’est pas autorisé à recevoir des visite. A part ses avocats, personnes d’autres n’est venu le voir en prison. Les autorisation de visite le concernant, doivent être, en effet, délivrées par la Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite, juridiction qui l’a inculpé et placée sous mandat de dépôt.
J’espère que notre pays est au diapason de ce qui est fait dans beaucoup d’autres modernes, à savoir disposer d’un système éducatif propre au établissements pénitentiaires qui permet à tout détenu qui le désir d’apprendre un métier, une discipline Académique de son choix selon ses capacités intellectuelles.
Si ce existe dans notre pays, je suggèrerais à notre jeune frère et camarade Karim Wade d’en profiter pour d’une part maîtriser au moins une langue nationale de son choix, ce qui est possible en moins de six mois, comme nous le prouvent des japonais, Américains, Coréens chaque années dans beaucoup de villages ,dans le cadre de partenariat avec des ONG ou avec leurs pays respectifs.
On ne peut vouloir se sacrifier pour un peuple, quel qu’il soit sans en maîtriser au moins une de ses langues !
D’autre part, monsieur Karim Wade pourrait profiter de ce temps pour acquérir d’autres connaissances, par exemple en Sciences politiques, au cas où….. !
Si la toile a été introduite en ces centres, ce ne serait que du bonheur pour ce faire.
Nous lui souhaitons beaucoup de courage et sommes heureux de savoir qu’il prend ce moment certes difficile, avec philosophie .
@Sadaga Diop Commentaire ou suggestion tres vide.
On apprend pas une langue en prison.