Pour la deuxième fois consécutive, l’ancien directeur général de l’Artp s’est vu refusé la liberté provisoire. La chambre d’accusation a rendu son verdict hier.
Les débats ont dû être houleux. L’Etat du Sénégal, en plus de l’agent judiciaire qui avait estimé la dernière fois que cette affaire était un non lieu, a renforcé son équipe en s’attachant les services des avocats Mes Samba Bitèye et Abdou Kane. Le procureur qui, lors de la première demande introduite, n’y voyait aucune objection, a, selon des indiscrétions, abondé, cette fois-ci «dans le même sens que les parties civiles à savoir l’Etat du Sénégal et l’Artp». Cependant, les avocats de la défense ont soulevé des «contestations sérieuses» dans la remise des sommes d’argent. A en croire l’un d’entre eux, le premier montant encaissé par Cheikh Amar «pose problème», estimant que malgré le 1, 8 milliard cautionné, la médiation pénale a échoué. Pour rappel, Ndongo Diao est en prison depuis juin dernier dans le cadre des appels entrants. Ses présumés complices Léon Sagna, chargé du service financier et Mamadou Yake Ba, l’agent comptable particulier, ont bénéficié d’une liberté provisoire. Alors que Moustapha Yacine Guèye, le patron de Mtl avait été libéré après avoir versé 1 milliard de francs Cfa en caution. Le Parquet avait requis un mandat d’arrêt à son encontre. Mais il est toujours en cavale.
Le Quotidien