Xalima: Avec une ruse dont elle seule a le don et le talent, elle a réussi à gruger plus d’un pharmacien. Mais l’information ayant vite circulé dans le milieu a permis de se rendre compte que la gambienne, jusque là insaisissable a déjà la même prouesse à Thies et à Saint Louis
Louga. C’est incontestablement un hôte et une cliente pas comme les autres que les pharmaciens de Louga reçoivent depuis quelques temps dans leurs officines. Une dame d’origine gambienne qui squattent les différentes pharmacies de la ville et, avec une ruse dont elle seule a le secret, réussit à soutirer de l’argent aux docteurs tombés presque tous dans le jeu de cet escroc d’un genre particulier où tout semble avoir été bien planifié. Car, toutes ses visites se situent aux environs de vingt heures, c’est-à-dire c’est à une heure où l’identification des personnes est moins facile que la bonne dame, courte de taille et de forte corpulence, s’invite dans une pharmacie. Là, dans un anglais boiteux et approximatif avec un accent qui renseignent bien sur ses origines gambienne qu’elle ne se gêne pas de décliner, elle demande à rencontrer le maître des lieux, le docteur. Invitée par ce dernier dans son bureau qui croit avoir affaire à une patiente ou une cliente, elle décline l’objet de sa visite avant de plonger dans une plaidoirie digne d’un avocat du barreau pour atteindre la sensibilité de son hôte sur ses conditions sociales et les raisons de sa présence au Sénégal. Tantôt, ses arguments portent sur l’orphelinat total qui l’aurait réduite à une situation d’errance, ou sont articulés entre autres autour du fait d’avoir été mariée à un sénégalais qui l’aurait abandonnée et qu’elle aurait cherché en vain au Sénégal, et, désirerait rentrer en Gambie mais manquerait de tout : Le manger, un lieu où dormir et le billet pour payer le transport retour vers son pays d’origine, la Gambie. Touché dans sa sensibilité, le docteur n’hésite pas un seul instant à tirer de son tiroir quelques billets de banque qu’il lui remet. Alors convaincue d’avoir bien ferré sa proie, elle se fond en remerciements agrémentés, par des larmes perlées qui inondent ses joues. Mais à peine sortie de cette officine, les poches bien remplies, elle prend la direction d’une autre pharmacie avec une fois sur place, le même modus opérandi , et réussit son coup avant de disparaître. Seulement, elle ignorait que les pharmaciens ne savent pas seulement manipuler que les médicaments. Du flair aussi, ils en ont. C’est ainsi que ce mardi soir, alors qu’elle avait fini de gruger un pharmacien, que ce dernier, doutant de la bonne foi de la dame s’en est ouvert à ses collègues qui pour l’essentiel, lui ont révélé avoir reçu la visite de l’escroc gambien très difficile à localiser. Et tous se sont accordés à constater la même heure des visites, le même discours, bref, les mêmes méthodes d’un escroc que seuls les pharmaciens intéressent dans ses œuvres. Et toutes les victimes des agissements de la gambienne ont pu se rendre compte qu’elle disparait de la ville après chaque opération, devient invisible le temps de se faire oublier pour aller à l’assaut d’une nouvelle cible. Mais de fil en aiguille, les victimes ont pu se rendre compte que l’arnaqueuse gambienne a réalisé les mêmes actes dans les villes de Thies et de Saint Louis. Seulement, depuis que ses actes ont été découverts dans la soirée du mardi, à Louga, la dame, qui n’a jamais décliné son nom devant ses hôtes, a totalement disparu de la nature, laissant derrière elle des pharmaciens médusés qui restent convaincus qu’ils mettront la main sur cette arnaqueuse d’un genre particulier. En attendant, l’alerte est lancée dans les pharmacies des trois villes de Louga de Thies et de Saint Louis pour mettre la main sur cette dame qui a roulé plus d’un pharmacien dans la boue
Alioune Badara N’Diaye xalimasn Louga
Une arnaqueuse gambienne s’invite dans l’environnement des pharmacies de la ville de Louga
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Tous les moyens sont maintenant bons pour se faire du fric. Soyez vigilants et ayez moins de pitié pour ces personnes saines de corps et d’esprit et qui ne veulent pas travailler. Faut les renvoyer chier