Perdu par ses nombreuses défaites essuyées dans sa carrière, Zale Lô a disparu de l’arène. Dans un entretien accordé à L’Observateur de ce jour, le pensionnaire de l’écurie Pencum Ndakaru explique les raisons de son absence dans l’arène et avoue avoir été atteint mystiquement par ses adversaires qui l’ont cloué au pilori.
« Je n’indexe personne mais, actuellement, je ne sens plus ce que je ressentais à l’époque. Je ressentais des choses bizarres lors de mes préparations de combat. Des choses que je ne peux expliquer car elles dépassent peut-être l’entendement humain », a-t-il expliqué. Pour autant, Zale Lô ne veut pas de sitôt ranger son « Nguimb ». Il se dit même prêt à lutter si un promoteur lui donne une chance. « Je pourrai également tendre la perche à d’autres jeunes lutteurs qui veulent prouver dans l’arène et qui doivent forcement passer par des lutteurs expérimentés. Donc je ne manque pas d’adversaire dans l’arène. Je ne veux citer aucun nom, mais je tiens à leur dire que je suis prêt à leur donner une chance s’ils la désirent. Mais qu’ils soient prêts à mordre la poussière s’ils me croisent car tout est là, la technique, le physique, le mental, la force et le mystique », a averti le lutteur qui se glorifie avoir été le premier à terrasser Yakhya Diop Yékini. « Je suis détenteur du Drapeau du chef de l’Etat au cours duquel j’ai terrassé celui qui est devenu le roi incontesté de l’arène (Yékini). Il est resté sur 19 combats sans enregistrer de défaite. J’étais le seul lutteur qui l’avait terrassé en lutte simple et c’était un honneur pour moi », s’est vanté Zale Lô.