Depuis sa cellule de Rebeuss, l’ancien ministre d’Etat Karim Wade, écroué pour enrichissement illicite, est en train de peaufiner son plan de lutte pour obtenir sa libération, avant les locales de 2014. En effet, mot d’ordre a été donné à ses différents lieutenants d’occuper les médias, de gagner la bataille de la communication et de convaincre l’opinion nationale sur son innocence.
Une semaine après son déferrement dans la grande maison d’arrêt de Rebeuss, Karim Wade reçoit toujours, proches, parents ou alliés venus lui témoigner sympathie. Le fils de l’ancien président de la république, d’après une source, profite de ces petites minutes, pour élaborer son plan de lutte. C’est ainsi qu’il aurait confié à tous ses lieutenants de ne pas rater l’occasion de plaider sa cause, chaque fois, qu’ils sont invités sur un plateau de télé ou de radio. Pour Karim Wade, son arrestation n’étant que politique, ses proches devront répondre politiquement à Macky Sall et Cie. Au début, certains triaient les organes de presse auxquels ils accordaient un entretien, pour défendre son dossier. Karim Wade aurait confié à ses proches de ne plus procéder de la sorte et de répondre à toute invitation, serait-ce dans une radio communautaire. Ces radios locales sont certes interdites d’aborder les questions purement politiques, cependant, les proches de Karim peuvent s’y rendre dans le cadre des débats de société, surtout, liés à la cherté de la vie. Autre suggestion, Karim Wade demande que la lutte se poursuive jusque dans les régions les plus reculées du Sénégal. L’objectif étant de théoriser la cherté de la vie, l’incapacité du président Macky Sall à réduire le taux de chômage, la familiarisation des nominations. Un souci, pour le fils de Wade en prison, de gagner la bataille de la communication auprès de l’opinion nationale et internationale. Et le constat est éloquent, depuis un certain temps, ses proches multiplient les sorties musclées contre le régime. Dans une interview accordée tout récemment à Rewmi quotidien, un de ses inconditonnels avait peint le procureur Alioune Ndao sous les traits d’un Goebbels, parlant au nom d’Hitler, tel un propagandiste en perte de vitesse tentant de faire avaler une pilule amère à la population. D’autres comme Bara Gaye et Doudou Wade axent leurs sorties sur la cherté de la vie et les nominations des proches du Président Macky Sall et de son épouse à des postes stratégiques.
REWMI
Rend notre argent au lieu de chialer, les Senegalais sont intelligents, ils ne se laisseront pas distraire par des sorties insensees dans la presse de tes camarades