Le ministre de la Bonne Gouvernance, Abdou Latif Coulibaly, a profité de la cérémonie de lancement des activités de la Synergie pour la bonne gestion des organisations sociales de l’éducation (Sybgosed), pour tenir un langage de vérité aux enseignants grévistes. « On est tous d’accord sur le fait que la grève est un droit régi par la Constitution sénégalaise. Mais il faut également dire que ce droit de grève entraîne des conséquences. La première est la coupe du salaire », soutient-il, dans les colonnes de La Tribune.
Il explique par là que « Le salaire est une contrepartie d’un travail fait ». Et d’estimer ensuite qu’il faut un consensus sur le fait qu’il est «inconcevable de réclamer un salaire sans avoir accompli le travail. C’est de l’usure », a-t-il fulminé. Et c’est au nom de la bonne gouvernance qu’il demande à ces derniers « de ne plus réclamer un dû qu’ils ne méritent aucunement ».
vraiment ce monsieur est mal placé pour donner une leçon de morale.ce n’est pas à un alcoolique de genre qu’il faut confier un ministère de genre
Monsieur le Ministre Abdou Latif Coulibaly exprime ce qu’une grande majorité de nos compatriotes pensent tout haut depuis que ces messieurs ont eu l’outrecuidance de faire grève pendant des mois et réclamer l’intégralité de leur traitement, ce qui serait inadmissible dans un pays bien organisé, quel que soient ses richesses ou son niveau de développement.
Le plus scandaleux est de constater que la grande majorité de ces enseignants se procuraient des revenus supplémentaires en donnant régulièrement des cours dans des établissements privés au même moment.
Le Gouvernement du Sénégal doit avoir le courage de mettre fin à ce scandale sans nom, et je fais confiance à monsieur le Ministre pour aller dans ce sens .
Le jour où il y aura une harmonisation des enseignements au niveau de la CEDEAO ainsi que la possibilité pour tout enseignant des pays signataires de s’installer et d’enseigner dans le pays de son choix, les nôtres auraient de grandes difficultés à s’insérer dans le marché public de l’éducation, eu égard à la fixation qu’ils font uniquement sur les salaires en oubliant complètement les autres aspects inhérents au métier proprement dit.