Le Sénégal fait son marketing économique à Doha
Le Sénégal est en train de dérouler une véritable opération de charme pour attirer les investisseurs qataris. Après un tête-à-tête avec l’Emir, le chef de l’Etat sénégalais a rencontré les membres de la Chambre de commerce du Qatar. Entouré de président de la CNES, Mansour Kama, Mor Athie, vice-président du CNP, Idy Thiam de l’UNACOIS, Aly Gouille Ndiaye, ministre de l’Energie, Youssou Ndour du Tourisme et ses conseillers financiers, le président Macky Sall et ses collaborateurs ont exposé les facilités et les atouts qu’offre le Sénégal au plan sous régional et international. Deux accords lient déjà les deux pays pour l’amélioration et l’assainissement des affaires.
Le président de la République, Macky Sall, donne des opportunités d’investissement au Sénégal. Sa rencontre avec les hommes d’affaires membres de la chambre de commerce du Qatar a été l’occasion d’étaler les potentialités de notre pays. «Le Sénégal couvre un marché sous régional de 300 millions de consommateurs et de par sa position, il est la porte de l’Afrique et est à portée de l’Europe», a-t-il fait savoir.
Pour mieux rassurer ses interlocuteurs, le président Macky Sall leur a fait comprendre que «nous avons engagé une politique hardie de bonne gouvernance pour améliorer l’environnement des affaires. Un dialogue et une relation de confiance règnent entre nous et le secteur privé. Un conseil présidentiel qui fait la revue de l’environnement des affaires est organisé régulièrement».
Et le chef de l’Etat d’en venir aux deux principaux projets qui lui tiennent à cœur. «Nous avons quelques projets qui représentent des opportunités d’investissement au Sénégal sur lesquels nous aimerions échanger avec vous. Il s’agit du Projet d’aménagement de zones économiques dont le plus important est le Cyber city. Un projet que nous voulons réaliser dans la zone du Lac rose. Nous voulons aussi construire des hôtels pour le tourisme d’affaire et balnéaire. Nous avons 700 km de plage et nous avons besoin de renouveler les infrastructures hôtelières».
Ibrahima Lissa FAYE (Envoyé spécial Presse en ligne à Doha)