La République du Senegal comme toute res-publica repose sur des fondamentaux comme le respect par tous ceux qui ont choisi de vivre dans notre pays des lois qui régissent la vie publique et codifient le contrat social et moral entre citoyens et entre le peuple sénégalais et ses mandataires. Il est impératif pour la bonne marche et la survie de NOTRE république que ces fondements soient protégés et systématiquement mis en force pour prévenir l’anarchie inéluctable qui découlerait de la dévolution au niveau individuel de la détermination et l’exercice de ce qui doit être le Droit.
M. Le President je vous prie de ne pas faire preuve de faiblesse morale en succombant aux sirènes des certains trafiquants d’influence qui sapent l’autorité publique avec leurs demandes égoïstes et franchement inopportunes. La République du Senegal dépasse les considération personnelles, la vôtre y comprise, et vous mettez en danger la cohésion nationale avec de tels comportements qui, tentant de magnifier (de façon douteuse d’ailleurs) votre personne, enlèvent beaucoup de la crédibilité de l’institution judiciaire, crédibilité qui est essentielle à l’intégrité de NOTRE république.
M. Le President veuillez, au nom de ces lois que vous avez juré de respecter et de faire respecter, exiger de l’appareil judiciaire, dont vous faites partie, de ne pas faillir à sa mission qui est de protéger les fondamentaux de NOTRE république et d’administrer le droit tel que codifié dans nos textes.
M. Le President, vous n’avez pas fait preuve de magnanimité avec Me Amadou Sall qui nous a fait tort à tous en polluant l’espace publique avec des propos puérils, indécents et indignes faisant état d’anthropophagie. Si tant il est établi que vous avez contribué à son élargissement, vous auriez préféré écouter la sirène inopportune et foncièrement fumiste d’un Madiambal Diagne établissant ainsi un dangereux précèdent qu’ une partie du PDS utilise dans leur stratégie égoïste et insensée de rendre notre pays ingouvernable (une phrase favorite de leur guru). Dans le cas contraire, vous devriez veiller à ce que le Ministère Public défende vigoureusement l’application de l’Article 80 du Code Pénal, pas pour vous défendre mais pour défendre NOTRE république d’abord, cela est votre serment devant la nation sénégalaise.
M. Le President, je vous prie de protéger l’institution qu’est la présidence de NOTRE république en démissionnant de la présidence de votre parti. Cumuler ces deux stations ne sert qu’à entretenir un amalgame dont se sert une catégorie de politiciens sans le courage de leurs convictions ni la la conscience et responsabilité patriotique de se retenir de polluer l’espace public avec une telle violence de propos qui ne fait que trahir leur désarroi et désespoir.
Au peuple sénégalais, loin de moi l’idée de faire l’apologie de l’Article 80 du Code Pénal qui, à mon avis, doit être revu complètement dans sa formulation comme dans son application. Cependant, il est nécessaire de rappeler qu’on est en république et le c’est bien la maxime “Dura Lex, Sed Lex” qui sied pour la défendre. Donc pas de pitié pour ceux qui ont choisi de violer consciemment NOTRE loi.
M. Le President, à vous de demander au Ministère Public de requérir la peine maximale prévue par la loi contre Bara Gaye et tous ceux qui menacent ainsi notre république.
À nos magistrats de siège de dire la loi.
Au peuple sénégalais d’apprécier.
Cato