Avec Abdoulaye Wade, Idrissa Seck a souvent rejoint le Pds, après le duel. C’est parce que le statut de président de la République lui offrait une telle prééminence. Les choses ont changé. Wade n’est plus là, même s’il reste de droit le Secrétaire général. Si Seck et le Pds se retrouvent, une autre question se pose : qui va diriger ?
La guerre des chefs ne peut pas manquer entre un Oumar Sarr dont le charisme est contesté, en silence et parfois en public, un Souleymane Ndéné Ndiaye éloigné, mais qui envoie, depuis Londres, sa déclaration d’amour pour le Pds et, peut-être aussi un Pape Diop parti pour avoir voulu la place du Pape du Sopi jaloux de son pouvoir.
Idrissa Seck veut ainsi s’engouffrer dans cette déshérence libérale, en attendant un retour hypothétique de l’autre héritier déclaré, Karim Wade, parti pour un séjour carcéral. C’est dans ce contexte que l’impossible retrouvaille apparaît. Parce que, c’est Jean Pierre Raffarin, ancien Premier ministre de Jacques Chirac qui disait dans Tous les coups sont permis de Renaud Dély et Henri Vernet : «Le fantasme derrière lequel se cache la violence en politique, c’est l’amitié. Or, en politique, vous ne pouvez être amis qu’avec ceux qui ne sont pas sur le même challenge que vous, ceux qui ne visent pas le même poste que vous.» Or, tous veulent la têt du Pds. Pour une bataille de cadors, ça va mordre ! Ça va saigner !
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Idy, Oumar Sarr, Pape Diop, Souleymane Ndéné Ndiaye, Karim : La bataille des cadors
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Oumar rek