À l’approche de la fin du mandat du président de l’Assemblée nationale, l’on semble assister de plus en plus à un remake de la polémique houleuse, voire meurtrière sur l’inconstitutionnalité de la candidature de Me Wade à la veille des élections présidentielles de 2012. La sortie récente de Moustapha Fall Che de Macky 2012, tentant d’arguer sur le plan juridique l’impossibilité du retour du quinquennat et, par conséquent, le maintient du mandat de Moustapha Niass à une année a été contredite par celle du professeur El Hadji Mbodj, l’agrégé en droit, qui soutient un avis contraire. Sur le plan politique, la position tranchée de Me Omar Youm, estimant que l’APR « ne va pas se suicider en mettant à la disposition d’une personne, qui n’est pas avec nous, qui ne partage pas nos rêves, un pouvoir qui lui permet de cohabiter de manière heurtée avec le chef de l’Etat.», et appuyée par d’autres membres influents de ce parti, poussera le bureau politique de l’AFP à dénoncer une campagne «insidieuse» autour du mandat du président de l’Assemblée nationale. Une bataille politico judiciaire qui se profile donc à l’horizon et qui amènera inévitablement les forces politiques en place à choisir leur camp. Le parti Rewmi d’idrissa Seck sait déjà sur quel pied danser…
Certes, le sang ne giclera sûrement pas, mais les signaux d’une rupture annoncée entre les alliés de la coalition Benno Bok Yakkaar et les membres de l’APR se font de plus en plus visibles.
Et quel que soit l’issue de ce combat qui se profile à l’horizon, il demeure tout de même curieux que Macky Sall, du moins si l’on se fie à son mutisme qui semble cautionner la position des cadres de son parti, veuille utiliser la même arme contre un allié que celle qui l’avait défenestré du perchoir de l’Assemblée nationale et qui avait été un prélude à son ascension fulgurante l’ayant mené à la magistrature suprême.
Une arme taillée sur mesure en 2008 pour éliminer un adversaire qui avait osé défier ouvertement la seule constante du PDS.
Demander la convocation du fils du président d’alors, perçu à l’époque comme Dieu le père, pour éclairer la lanterne des Sénégalais sur l’utilisation faite des deniers publics pendant l’organisation de l’Anoci, il fallait du cran pour le faire.
De plus, opposer un niet catégorique à Wade père, que tout le monde craignait à l’époque et qui exigeait sa démission de la tête de l’hémicycle allait convaincre les Sénégalais de la force de caractère de Macky.
C’est très naturellement donc qu’il sera propulsé en héros lorsque Abdoulaye Wade qui ne savait plus quoi faire de ce téméraire fit adopter par une Assemblée nationale acquise à sa cause la modification de l’article 62 de la Constitution et relative à la réduction de cinq à un an le mandat du président de l’Assemblée nationale.
C’est dire donc que cette loi était, en son temps inique, et il serait malheureux de voir l’APR, par la force des circonstances politiques, tenter de légitimer la perpétuité d’une telle bévue.
En renversant le pouvoir de Wade, les Sénégalais souhaitaient également voir disparaître toutes les dérives d’ordre institutionnel. Exit les lois taillées sur mesure à des fins bassement politiciennes et les modifications constitutionnelles.
Ainsi, le temps n’a nullement altéré le caractère pernicieux de la loi Sada Ndiaye. Celle-ci l’a été et elle le demeurera, car comme le disait Montesquieu dans De l’esprit des lois «On peut bien changer les lois, parce qu’elles ne sont censées qu’être bonnes». Tout le contraire de cette loi adoptée à un moment défini et qui n’avait comme nulle autre vocation que l’élimination d’un adversaire
Plutôt que de tomber dans des manœuvres qui nous rappellent un passé récent et sombre, les cadres de l’APR devraient plutôt exhorter leur chef au rétablissement des préjudices et des torts subis par des victimes politiques.
Par ailleurs, les Sénégalais, en portant au pouvoir une coalition de partis dirigée par un homme, nourrissaient également l’espoir de vivre une certaine stabilité sociale et politique, par le principe de partage des responsabilités. Donc, en prenant l’initiative de mettre fin à cette alliance née entre les deux tours de la présidentielle de 2012, l’APR prendra sur elle la responsabilité de la trahison et de ses éventuelles conséquences.
Évoquer la reapolitik locale pour légitimer les coups bas dont le champ politique nous a habitués ne ferait que justifier la répulsion de la grande majorité de la population vis-à-vis de la classe politique, perçue comme des monstres sans vertu et n’accordant aucune importance à la parole donnée.
Au-delà des éventuels soubresauts qui risquent de jalonner, dans un futur proche, le compagnonnage entre le président Macky Sall et ses alliés, se pose également la question des schémas d’alliance tels qu’ils se dessinent à l’approche des élections et qui ne sont pas sans conséquence (le plus souvent désolante) dans la répartition des responsabilités étatiques.
Avec les élections de 2000 et 2012, la stratégie adoptée par l’opposition du tous contre un a fini par montrer ses limites. Si dans les premiers mois de règne du nouveau président élu on assiste à une cohabitation cordiale et civilisée entre ce dernier et ses souteneurs de l’entre deux tours de l’élection présidentielle, les velléités et les tensions ne tardent jamais à voir le jour dans ce type de regroupement de circonstance qui n’était nullement motivé au départ par le partage d’une même vision idéologique, des mêmes principes et des mêmes valeurs. Le seul point commun, le plus souvent, réside dans la volonté commune de voir partir le président sortant. C’est ainsi aberrant, voire impossible, de voir socialistes, communistes et libéraux prétendre gouverner ensemble. Le verre finit toujours par se fracasser et les Sénégalais en subissent toujours les dramatiques conséquences, replongés qu’ils sont à nouveaux dans de sempiternelles querelles politiques et vivant l’impression d’une campagne électorale éternelle.
Il est donc temps de voir un changement de paradigme dans le modus operandi quasi religieux des partis politiques consistant à se ranger unanimement derrière le candidat le mieux placé de l’opposition qui qu’il soit.
Une option qui n’est efficace que le temps d’une rose avant que l’appétence du pouvoir ne fasse son effet sur le président élu, qui finit toujours par gouverner tout seul avec les membres de son parti.
Lamine Niang
www.lamineniang.blogspot.ca
Le sale coup de Niasse au PS en 2012
Que la Coalition Bennoo Siggil Senegaal (BSS) ne pense surtout pas que les Senegalais sont des demeures. Pour votre gouverne, Niasse a du faire des pressions sur Alioune Sarr pour qu’il degage et lui laisse la place lors de la retouche des listes legislatives de 2012.
Moustapha Niasse, votre mentor vous manipule et trompe toujours. N’avait-il pas dit aux Senegalais en 2007 que c’etait sa derniere candidature a la presidentielle ? Il est revenu etre candidat en 2012 et pour se donner bonne conscience suite a son mensonge, il dit en 2012 « Ce sont des Senegalais qui m’ont demande d’etre candidat » . Puis il ajouta aussi a ses declarations de 2012 a la candidature presidentielle : » Si je ne suis pas elu president, je retournerais continuer mes consultances aux Nations-Unies » .
Voila celui qu’on appelait deja Glouton Niasse depuis le Lycee a Saint Louis, qui se dedit encore.
Homme de toutes les sauces saletes : Avec Senghor, avec Abdou Diouf, avec Abdoulaye Wade, avec Macky Sall et aujourd’hui avec Idrissa Seck pour une alliance rien que pour rester a la presidence de l’Assemblee nationale.
Niasse est pret a s’allier encore avec le diable rien que pour etre candidat a la presidentielle de 2017. Faisons passer d’abord une loi qui interdit d’etre candidat a la preisentielle au-dela de 70 ans. Vous verrez alors que Glouton Niasse va faire sauter le monde, car etre president de la republique est une obsession innee chez lui. Rappelez-vous que l’Afp avait menace de quitter les travaux des Assises nationales si on introduit une clause limitant a 70 ans, l’age du candidat a la presidentielle.
Moustapha Cisse Lo a ete tres clair et brave en revelant que Moustapha Niasse avait bel et bien EXIGE la presidence de l’Assemblee nationale entre les 2 tours ; appuye en cela par par les revolutionnaires a la peau de lapin, je veux dire Bathily de la LD et Dansokho du Pit, d’eternels comploteurs envers tout systeme etabli par les urnes au Senegal.
Qui a envoye 60.000 dollars aux USA a un certain B. Mb. F. habitant a Jersey City dans l’Etat de New Jersey, pour qu’il aille en Chine payer un container rempli de gadgets de » Niasse President » alors qu’a l’epoque, au sein de Bennoo Siggil Senegaal, le probleme de candidature n’etait meme pas encore aborde ? Pour etre plus clair, quand Niasse envoyait ces 60.000 dollars, meme le Comite de facilitation pour le choix d’un candidat au sein de Bennoo Siggil Senegaal, n’etait pas encore mis sur place. Est-ce que les Bathily, Dansokho et autres membres qui seront plus tard dudit Comite, etaient mis au parfum de ce complot et avaient pour role d’endormir le PS qui etait leur allie afin de mieux le tromper ? Pourtant Niasse avec les Bathily et Dansokho ont fait cela, au detriment de leur allie socialiste de l’epoque au sein de BSS, je veux dire le PS, qui jusqu’a ce jour, n’est pas au courant de cette mascarade du chef de file de l’Afp. C’est bien Niasse par cet acte des 60.000 dollars, qui a trahi pour casser la Coalition Bennoo Siggil Senegaal. Connaissant tout ceci, pensez-vous que les pro-Macky Sall vont laisser un veillard qui trahi ses allies, diriger l’Assemblee pour 5 ans ? Ne serait-ce pas une aubaine donnee a Moustapha Niasse et ses affides, les Bathily, Dansokho, Robert Sagna, Momar Samb, le Pr Sy et autres pour faire a l’APR, le sale coup qu’il ont fait au Parti socialiste avant la designation d’un candidat au sein du Bennoo Siggil Senegaal originel ?
A l’Apr et autres pro-Macky, leur compagnonnage avec Niasse et ses affides leur a permis de savoir combien ces gens de BSS sont surnois et prets a sauter sur la premiere occasion pour affaiblir le president Macky Sall au profit de Moustapha Niasse. Si BSS veut quitter la Coalition BBY, nous disons : BON DEBARRAS !
Il ne faut pas tromper les Senegalais. Quand au nom de BSS les Abdoulaye Bathily, le 1er, ensuite suivis des Ibrahima Sene Pit, les Seydou Sy Sall (Ld), les Momar Samb du parti poussiere (Rta/S) ainsi que d’autres, faisaient une sortie dans la presse menacant de quitter BBY si Moustapha Niasse n’est pas beneficiaire TOUT DE SUITE d’un mandat de 5 ans effacant la Loi Sada Ndiaye, l’AFP n’avait pas reagi. Que dire du mutisme dicte par la connivence (AFP + Rewmi de Idrissa Seck) quand Rewmi a introduit une proposition de loi pour gommer la loi Sada Ndiaye ? Ou etait Niasse ? Pourquoi il ne s’etait-il pas oppose a la tentative diabolique de Rewmi ? Maintenant que BSS sait que la proposition de Rewmi ne passera pas (La Coalition Macky 2012 avec presque 60 deputes, la Coalition Bennoo AK Tanor avec 20 deputes, le depute Me El H Diouf et d’autres independants ainsi que les 12 deputes du PDS, tous ceux cites ici ne voteront pas OUI pour un changement de la Loi Sada Ndiaye), l’AFP et ses allies veulent eviter la honte d’etre battus au vote a l’Assemblee et commencent a se retracter apres avoir constate la determination des « Anti-quinquennat ». Demandez a votre allie « occasionel », Idrissa Seck, de faire retirer sa proposition de loi. Ca, ce sera plus clair que l’eau de roche dont vous faites allusion, nageurs en eau trouble que vous etes
mr niang,je voudrais simplement vous dire que maky est loin d’etre le guerrier que vous nous presentez,je le vois la devant moi à la sortie d’une audience avec wade accompagné de madické niang,doudou wade,aliou sow ect,avouer qu’il etait parti à touba pour quemander l’aide de serigne bara pour qu’il demande à wade qu’il lui pardonne d’avoir convoqué karim,je me demande quel guerrier,quel gaure,quel goore agirait comme ça?moi a sa place on me tuerait mais jamais je ne ferais une chose pareille;alors si vous etiez las mr niang vous pouvez faire semblant d’oublier,mais il ne faut tromper les senegalais
Mario
Je le jure cette image, je ne l’oublierai jamais, meme moi qui ne suppore pas Macky, j’avais honte, tellement le gars il manquait de courage.