Le président américain Barack Obama a recueilli, dimanche 30 juin, un tonnerre d’applaudissements devant une foule de jeunes au Cap, en Afrique du Sud, en fustigeant les dirigeants africains qui ne sont pas « au service de leur peuple ».
« Dans trop de pays, l’action de bandits, de seigneurs de la guerre et de trafiquants d’êtres humains empêchent l’Afrique de concrétiser ses promesses », a-t-il déclaré devant un panel d’un millier de jeunes réunis dans l’université du Cap. « L’Histoire nous a montré que des progrès ne sont possibles que lorsque les gouvernements sont au service de leur peuple et non l’inverse », a-t-il ajouté, déclenchant des applaudissements nourris dans la salle.
Sans donner de noms, Barack Obama a également critiqué les dirigeants « qui volent, tuent ou privent les électeurs de leurs droits ». Il a également déploré « le terrorisme insensible » qui sévit au Mali ou en Somalie, et « les conflits qui prospèrent du Congo au Soudan. »
Plus directement, il a attaqué le bilan du président zimbabwéen Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1980. Selon lui, « les promesses de la libération (de l’ancienne colonie britannique, la Rhodésie du Sud, devenue Zimbabwe) ont été suivies d’une corruption du pouvoir et d’un effondrement de l’économie. » La veille, il avait déjà plaidé pour « des réformes » au Zimbabwe afin d’assurer que les élections, prévues cette année, soient « libres et équitables ».
S’INSPIRER DE NELSON MANDELA
Il s’exprimait à l’Université du Cap (UCT) où, déjà en 1966, le défunt sénateur américain Robert Kennedy avait encouragé les opposants à l’apartheid à s’élever contre « l’oppression ». Barack Obama y a appelé un panel de jeunes à s’inspirer de Nelson Mandela et de ses camarades de lutte. « Ils vous disent que votre voix est importante (…) que vos choix peuvent faire une différence, » a-t-il souligné. Mandela, « vous nous avez montré qu’un prisonnier peut devenir président. »
Barack Obama a ensuite invité les dirigeants d’Afrique sub-saharienne à un sommet à Washington en 2014, qui sera le premier du genre, pour « ouvrir un nouveau chapitre dans la relation entre les Etats-Unis et l’Afrique ». « L’Afrique prend l’initiative, et l’Amérique aide, » a-t-il lancé, en assurant que son soutien ne se limiterait pas aux questions de sécurité, mais porterait aussi sur des enjeux environnementaux et sociaux.
Le président américain a d’ailleurs annoncé un plan de 7 milliards de dollars sur cinq ans destiné à « doubler l’accès à l’électricité en Afrique sub-saharienne ». Plus des deux tiers de la population y vivent sans électricité, et plus de 85 % des habitants des zones rurales n’y ont pas accès, a-t-il rappelé. Face à la percée de la Chine et d’autres puissances émergentes, les conseillers économiques de Barack Obama l’ont pressé de renforcer la présence diplomatique américaine sur le continent.
Des participants ont ensuite expliqué qu’ils s’étaient sentis concernés par les propos du président. « Tous les Sud-Africains en ont marre de ces individus qui abusent des ressources de l’Etat, mettent de l’argent dans leur poche au lieu de servir le peuple », a ainsi commenté Yibanathi Jezile, un lycéen de 19 ans.
L’Afrique du Sud a réalisé de gros progrès dans la distribution d’eau ou d’électricité depuis la chute de l’apartheid en 1994 mais les inégalités restent criantes et les marchés publics sont souvent octroyés à des proches de responsables politiques.
Le président américain Barack Obama s’est dit, dimanche 30 juin, « empli d’humilité » à la fin de son pèlerinage sur l’île de Robben Island, au large du Cap, où Nelson Mandela, père de l’Afrique du Sud multiraciale, avait passé 18 ans en détention.
« Au nom de notre famille, c’est emplis d’humilité que nous nous tenons ici, où des hommes d’un tel courage ont fait face à l’injustice et refusé de plier, » a-t-il écrit dans le livre d’or de l’ancienne prison du régime raciste d’apartheid, devenue mémorial à l’avènement de la démocratie en 1994. « Le monde est reconnaissant aux héros de Robben Island, qui nous rappellent qu’aucun fer ou aucune cellule ne peuvent égaler la force de l’esprit humain, » a-t-il ajouté.
Barack Obama était arrivé par hélicoptère vers 14h00 (12h00 GMT) sur l’île-bagne, avec sa femme Michelle et ses filles Malia et Sasha. Ils y ont été guidés par un ancien détenu et camarade de lutte de Nelson Mandela, Ahmed Kathrada.
La famille s’est d’abord rendue dans la carrière où les détenus politiques étaient contraints aux travaux forcés, et où Mandela a durablement abîmé ses poumons en respirant la poussière des pierres qu’il cassait, ce qui lui vaut d’être hospitalisé dans un état critique à près de 95 ans. Barack Obama a ensuite visité la minuscule cellule de Nelson Mandela, reconstituée à l’identique. Pas de lit, mais un matelas à même le sol, recouvert d’oreillers et d’une couverture marron. A la fenêtre, d’épais barreaux blancs.
LA PRESSION LA PLUS RÉPRESSIVE
Nelson Mandela a passé six semaines à Robben Island en 1963, puis près de dix-huit ans de juillet 1964 à mars 1982. « Robben Island était sans aucun doute la prison la plus dure et la plus répressive du système carcéral sud-africain. C’était un avant-poste isolé et éloigné pour détenus et personnel pénitentiaire », écrira-t-il dans ses mémoires.
Il ne pouvait recevoir qu’une visite (limitée à trente minutes) et une lettre tous les six mois. Ne pouvant pas tenir la main de sa femme, Winnie, il devait se contenter de frotter son nez contre sa photo. Mais il avait juré de ne pas perdre sa dignité.
« Il y a eu beaucoup de moments sombres où ma foi en l’humanité a été mise à rude épreuve, mais je ne voulais pas et ne pouvais pas me livrer au désespoir », a-t-il écrit dans son autobiographie. « C’est ainsi que l’on rejette la défaite et la mort. » Classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, Robben Island est désormais l’une des principales attractions touristiques du Cap.
Barack Obama est arrivé vendredi soir en Afrique du Sud, en provenance du Sénégal. Lundi, il doit se rendre en Tanzanie, dernière étape de sa première tournée en Afrique sub-saharienne depuis qu’il a été élu président.
État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
« Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »
Un recteur qui ignorait royalement l’autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d’une telle gravité qu’il ne doit certainement son « salut » (c’est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l’APR à la 25ème heure. Les « amis » avant la patrie.
Sauvons nos universités publiques du naufrage.
(leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)
Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.
Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.
L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.
———————-kathior, 24 novembre 2012 00:18 de nettali —————-
DÉCLARATION SAES
La section SAES-UGB s’est réunie en AG ce jeudi 11 octobre 2012 en vue d’évaluer la situation qui prévaut en interne au sein de notre institution universitaire.
Devant le constat :
d’une situation générale de mal gouvernance,
de non fonctionnement des structures et directions démultipliées,
de non respect des textes universitaires,
de mauvaise gestion des deniers publics alloués à l’UGB,
de la dégradation des conditions de travail,
de recrutements massifs et clientélistes de personnels non prévus dans le budget en cours,
de retard dans le paiement des salaires et de retenues sur salaires non versées.
L’Assemblée Générale de Saint-Louis condamne avec la dernière énergie le mode actuel de gestion du Recteur Mary Teuw Niane….
…
L’Assemblée générale, note avec indignation, désolation et amertume que le Recteur de l’UGB n’a respecté aucun des engagements qu’il avait pris lors de ses dernières rencontres avec le bureau de la section SAES.
Ainsi, l’AG exige :
le respect des textes en vigueur sur le recrutement de personnels enseignants non titulaires,
le paiement sans délai de toutes les sommes dues :
Heures Complémentaires du second semestre,
perdiem de voyage d’études aux ayant droits restants,….
le versement effectif des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants au profit de certaines institutions financières,
le paiement effectif des sommes dues aux institutions sanitaires,
L’AG regrette la lecture partielle ou contextuelle que le Recteur fait des textes qui nous régissent. Elle insiste sur l’urgence de la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’UGB et interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité d’auditer les fonds alloués.
Nous restons mobilisés pour la sauvegarde et la défense de notre institution.
Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES.
Fait à Saint-Louis le 12 octobre 2012.
L’Assemblée Générale
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SYNTUS (Syndicat des travailleurs de l’UGB de Saint louis).
Saint Louis, 22/06/2012.
APPEL A LA COMMUNAUTÉ CONTRE LES DÉRIVES D’UNE GESTION SOLITAIRE.
Depuis quelques années la gestion solitaire, le subjectivisme, le népotisme et les règlements de compte sont monnaie courante a l’UGB. Dans la vie des établissements ( UFR LSH, CCOS…) comme dans la gestion des ressources humaines (recrutement, traitement salarial, nominations) les exemples ne se comptent plus. Retraits de prérogatives, mises en quarantaine et tentatives d’humiliation sont le lot de ceux et celles qui qui refusent de marcher au pas et qui ont osé faire face.
LE SYNTUS FERA FACE COMME PAR LE PASSE.
Nous avons toujours préfère le dialogue social constructif a la confrontation. C’est pourquoi depuis la tentative avortée de licenciement dont certains de nos camarades ont été victimes en 2010 et toutes les tentatives vaines de déstabiliser notre syndicat, nous avons voulu rester sereins et positifs.
Seulement la récidive dans l’irrespect et le manque de considération à l’ endroit des travailleurs y compris certains de ces collaborateurs attitres, du Recteur, mettent gravement en péril la gestion démocratique et la justice sociale.
C’est pourquoi sentinelle au service exclusif de l’institution, le SYNTUS est résolu a faire face pour réinstaller la confiance et la joie de travailler ensemble toutes composantes confondues au développement concerté de l’UGB.
VIVE LES SYNTUS, VIVE L’UGB.
L’Assemblée générale
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le Président OBAMA n´a pas tort c´est vrai ce qu´il a dit mais il ne faut pas aussi qu´il s´oublie Avec SES DRONES…..
C’est très exagéré ! Combien de dictateurs, d’hommes sanguinaires, dirigent des pays d’Afrique en 2013 ?
Les occident ont remarqué que nous, notre jeunesse en particulier, aimons nous auto-flageller, jeter l’opprobre sur ceux qui nous dirigent avec difficulté, eu égard au manque de moyen!
Les pays pauvres ont bon dos, on peut les injurier, les rabaisser sans conséquences!