C’est avec une pluie de huées que le «Roi des arènes» a été accueilli, samedi dernier, au stadium Iba Mar Diop, à l’occasion de la finale du tournoi de la Cedao. Invité par le Cng, Balla Gaye 2, à son habitude, a répondu par des «bakk« et gestes qui font allusion à la défaite de Tapha Tine au public composé en majorité de Sérères.
L’actuel «Roi des arènes» se dit très satisfait de la déclaration du président des Etats-Unis d’organiser un combat de lutte au pays de l’oncle Sam. «C’est un immense plaisir et un bonheur de lutter en présence de l’homme le plus puissant du monde. Chaque lutteur ne rêve que ça. Je suis prêt à aller aux Usa pour un combat. C’est mon souhait», soutient-il.
Le chef de l’Ecole de lutte Balla Gaye appelle tout de même à la construction d’une arène nationale pour permettre aux lutteurs de bien s’exprimer dans leur métier. «C’est un plaisir que le Président américain s’intéresse à notre métier. Et j’appelle l’Etat du Sénégal à donner plus de considération aux lutteurs et à nous construire une arène nationale parce que nous servons le pays», lance le lutteur.
L’arène nationale, qui peine à sortir de terre, a fait l’objet de débat à l’occasion du vote de budget du ministère des Sports. C’est le site de Technopole qui a été retenu. Mais depuis, l’eau a coulé sous les ponts.
En outre, le tombeur de Tapha Tine annonce son «voyage en Gambie, la semaine prochaine et aux Etats-Unis incessamment», en vue de préparer ces prochaines sorties. Il dément avoir eu une proposition ou un contact avec des combats annoncés contre Bombardier ou Gris Bordeaux : «Pour le moment, je n’ai aucun contact. Personne n’est venu encore me voir. Je n’ai pas de préférence entre Bombardier ou Gris Bordeaux. Je suis prêt pour les deux».
Et de poursuivre : «Je ne vais plus défier de lutteur. Ce n’est pas parce que je suis le ‘Roi’ que je dois le faire. C’est à eux de me défier, s’ils veulent me croiser».
La blessure de Eumeu Sène
Par ailleurs, Balla Gaye 2 ne s’est fait pas prier pour commenter le combat avorté, à quatre jours de son déroulement, entre Eumeu Sène et Modou Lo. Notamment, sur la blessure d’Eumeu Sène. «Cela peut arriver à tout lutteur. Si j’étais à leur place, cela m’aurait fait très mal. J’ai été malade et pourtant j’avais lutté. On m’a versé de l’essence à quelques minutes du combat et pourtant j’ai lutté. Les personnes ne sont pas les mêmes. Une blessure fait partie des entraînements. C’est la volonté divine. Je ne sais pas si c’est de la mystique. Il faut le prendre avec philosophie», ajoute-t-il.
Le champion de Guédiawaye dit ne point se focaliser sur l’issue du combat. «Ce combat ne me bloque pas. Et je ne me préoccupe pas du sort. Parce je n’attends pas. Je travaille», précise-t-il. Mais, il informe tout de même : «c’est difficile de passer par toutes les étapes et qu’un jour, quelqu’un vienne lutter contre moi. Alors qu’il n’a rien fait». C’est en réponse à la question de savoir s’il est prêt de croiser avec Eumeu Sène d’autant qu’il exclut toujours Modou Lo de ses potentiels adversaires.
Tapha Tine : «A un mois d’un combat, je ne fais que du maintien»
La blessure du chef de file de l’écurie Tay shinger ne laisse pas insensible Tapha Tine : «Si j’étais à la place d’Eumeu Sène, à un mois du combat, j’allais faire que le maintien.
Le puncheur Baol Mbollo informe qu’il n’a pas encore de combat. De retour de la Casamance, où il était en tournée pour remercier ses fans, «Tak ci rip» déclare que ses mains n’ont jamais été atteintes mystiquement.
Avec une entrée fracassante, contrairement à Balla Gaye 2, il a eu droit à une salve d’applaudissements. En tout cas, Tapha Tine affiche une forme débordante.
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Hopital abass ndao .Le principal problème de abass ndao, c’est le directeur youssouh ndiaye. Je regrette lorsque vous dite que la direction se bat.Il n’est pas un bon manager, il gère mal les ressources maigres de l’hôpital en privilégiant les dépenses administratives au détriment des médicaux. Le maire de Dakar a raison, depuis 2011, il a demandé à l’administration d’exprimer ses besoins en matériels médicaux rentables pour accroître les finances de cette structure. Ce que Youssouph Ndiaye a catégoriquement refusé depuis, pour réclamer 200 millions liquides. Il a augmenté les charges de l’hôpital en payant, des stagiaires pléthoriques, créant des marchés exorbitants à la cuisine (22 millions viandes, 20 millions poulets, 3millions de: pains des dépenses mensuels ). Il est entrain de faire du sabot.