Après la sortie d’Ama Baldé, son adversaire, Malick Niang, soutient qu’il préfère attendre le coup de sifflet de l’arbitre pour voir ce qu’il doit faire. «J’agis plus que je ne parle, donc je le laisse parler jusqu’au jour du combat. Je vais m’entraîner comme d’habitude parce qu’aucun combat ne me dépasse. Je peux lutter sans frapper mon adversaire car je maîtrise les techniques de lutte autant que je maîtrise celles de la frappe. Il est toujours bien d’avoir des aptitudes sur la lutte et sur la frappe. Je peux surprendre mes adversaires à tout moment en leur imposant une fausse bagarre, uniquement pour les saisir. Ama Baldé ne constitue pas un danger pour moi», dit-il dans un entretien avec l’Observateur.
La pratique des arts martiaux est, selon lui, un atout dans sa carrière de lutteur. «La lutte et les arts martiaux se complètent. On ne peut pas les dissocier. La formation accentue les connaissances et permet d’augmenter les capacités. C’est un plus dans ce que l’on fait. Mais ce n’est pas un avantage spécifique dans mon combat contre Ama Baldé, mais plutôt dans ma carrière», clame-t-il.