« La richesse de la démocratie tient bien plus à l’usage qu’on en fait, qu’à l’attribut qu’on en acquiert et qu’au ressort qu’on en gagne » donc,la démocratie se présente ainsi comme une panacée- par excellence – pour toutes les crises politiques qui se manifestent. Et, elle est le vecteur principal de la stabilité sociale et de la paix civile, bref, elle est le rempart bien fortifié contre les carcans religieux, idéologiques et ethniques.
Mais seulement, l’usage qu’en font ses propres théoriciens et hérauts que sont : les « défenseurs » du monde libre,en est tout autre.- sur le plan politique, économique et social-.
Même si nul n’ignore que la substance de la démocratie se conjugue avec : l’Etat de droit, l’existence des libertés citoyennes sans exception, l’indépendance de la justice et la séparation des Pouvoirs, etc. Et, il n’en demeure pas moins évident, que la notion de la démocratie,varie selon la compréhension des uns et des autres, et que ses normes varient aussi parfois selon : les latitudes, positions et autres typologies sous régionales et également les contraintes des interlocuteurs.
Les Autorités africaines dans leur majorité doivent arrêter de considérer dans une certaine mesure Barack Obama, comme le président de l’Afrique, à cause juste de son origine et, de penser naïvement, qu’il serait disposé à régler les problèmes épineux de l’Afrique, au détriment de l’Amérique. Ceci ne lui traverse, même pas un seul instant, l’esprit et, c’est vraiment mal connaître le patriotisme américain vis-à-vis de sa nation. Obama est américain et pense et se préoccupe de la grandeur et la puissance de l’Amériqueavant tout autre chose. Il ne pourrait ni n’oserait faire autrement car la nation américaine, contrairement à celles africaines ne le lui permettrait pas, du tout alors.
Il faut que les dirigeants africains à la tête de nos Etats fassent preuve d’autant ou plus de patriotisme pour leur pays, que Barack Obama, en se scindant les reins et en travaillant durement rien pour l’intérêt supérieur de leur pays. Ceci devrait commencer par notre pays, et le président MackySall, au lieu d’être un admirateurde Obama, devrait s’engager comme un vrai bâtisseur, pour sortir son pays du trou dans lequel il se trouve en ce moment. C’est cela qui devrait être le vrai challenge pour MackySall, aujourd’hui. De cette visite éclair, marquée par des mesures de sécurité exceptionnelles, le peuple sénégalais attend avec juste raison, des résultats fructueux au plan de la coopération bilatérale économique et financière, en termes de « gagnant-gagnant » et non d’aide unilatérale inconditionnelle. Toute coopération nouée avec l’Amérique et non Obama en tant que personne, doit tenir compte au premier chef, des intérêts de nos populations locales quels que soient les domaines d’activités par ailleurs, c’est un préalable minimum.
Par exemple : tout le monde sait que les rideaux viennent de tomber sur une pièce de théâtre mélodramatique, mettant en scène, un « esclavage incitatif »dont l’acteur principal est un bateleur, saltimbanque et pince-à-rire, du nom de BARACK OBAMA, et que les compères, seraient des bouffons et clowns ayant comme nom : les autorités de la République du Sénégal.
Cette tumultueuse et médiatique, sur fondde roulement de tambours politiques, suscite beaucoup d’interrogations, auxquelles on citerait aux primes abords le vrai visage de l’hôte à savoir BARACK OBAMA.
Primo :déclaré défenseur des valeurs universelles, il est pris la main dans le sac par les révélations du magazine allemand « DER SPIEGEL » dansun programme de surveillance des Pouvoirs et des institutions de l’union européenne, ce quia provoqué une onde de choc dans le monde entier.
Secundo: personne ne peut passer sous silence la folie meurtrière de OBAMA, par le fait d’être habité par un penchant extraordinaire à l’utilisation abusive, de drones. Cetengin télécommandable à distance, par ondes hertziennesest conçu initialement, pour être une riposte aux kamikazes.
Ceci représente : deux économies politiques et affectives du rapport à la mort : celle que l’on donne pour la préservation de soi, et celle à laquelle on s’expose en sacrifice, pour la réalisation d’une « cause » juste et noble. Donc, l’ethos de l’amour propre qui se regarde dans le miroir de la mort avec : le pathos de reniement de soi sur l’autel du principe.
Mais ce qu’il ya de bizarre dans cette affaire – pour reprendre les thermes de : Ivan DRAPEAU dans la (Charente libre) – c’est l’ampleur de l’attaque américaine qui conjugue des moyens énormes avec un mépris à grande échelle du droit fondamental etmême de la démocratie.
Quant à l’observation de Pascal COQUIS dans (les dernières nouvelles d’alsace) est sans appel : tant qu’il s’agissait d’espionner et même d’assassiner sans procès, ni preuve, des citoyens étrangers, sur des sols étrangers, comme c’est le cas quotidiennement au Pakistan, BARACK restera le numéro un.
Au Guantanamo se trouvent des détenus ligotés, dans une chaise de contention pour être nourri, deux fois par jours, par un tube glissé dans leur nez, fileté jusqu’à leur estomac.
L’exemple le plus récent des turpitudes du président américain s’avère: le dégagement sans ménagement, de l’émir du Qatar : Hamad Ben KHLIFA AL THANI, parce que, le souverain se serait en effet, vu notifier, son ordre d’évacuation du Pouvoir, par un haut responsable de la « CIA » dépêché spécialement par Barak OBAMA à cet effet. Une transmission inéditedu Pouvoir, dans les annales des pétromonarchies gérontocratiques du golf.
La déconstruction sociale :
Les Occidentaux imposent d’autorité aux pays musulmans d’adopter leurs compréhensions vis-à-vis du phénomène « Femens »qui se présente comme un féminisme de type néocolonial. Groupe féministe basé en Ukraine, une ex-république soviétique.
Les Femens se sont fait connaître depuis quelques années par des actions provocatrices de grande ampleur et une stratégie systématique de confrontation.Stratégie consistant à faire leur numéro dans les lieux publics, en s’attaquant souvent aux lieux de cultes, et plus particulièrement : les églises et les mosquées.
L’une de leurs pratiques emblématiques, consiste à manifester seins nus pour affirmer –disent-elles-, que leur corps n’est pas un instrument au service d’une société patriarcale, mais qu’il leur appartient personnellement. Et qu’elles considèrent que le corps des femmes est instrumentalisé en permanence par les hommes et les medias. Donc pour elles, leurs manifestations expriment une façon de se réapproprier le corps féminin, comme symbole de résistance contre la société patriarcale.
Elles font partout leur numéro, surtout en terre musulmane.Cependant, ceux-qui prennent fait et cause pour elles et imposent aux musulmans leur acceptation résignée, se renâclent toujours – par une conception de liberté, qui s’aménage des états exception – de tolérer une manifestation publique contre les signes religieux dits : ostentatoires.
Ici au Sénégal, OBAMA a demandé au président MACKY SALL d’entamer des reformes foncières, une condition sine qua none, pour et en faveur des investissements américains. Mais ce sont les agriculteurs de MBANE,GNITH, FANAYE et autres qui verront leurs terres spoliées, au nom d’un agrobusiness, qui n’enrichirait jamais les paysans locaux. C’est comme dirait l’expression française : « voir nepales et mourir ! » même la politique de sécurité intérieur entamée par Macky, représente à mes yeux comme étant un contrat de franchisage, aux services de renseignements militaires et sécuritaires liant le Sénégal aux USA.
SERIGNE FALLOU DIENG : maitre soufi Président du cercle des intellectuels soufis