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Dire que l’économie sénégalaise est mal gérée n’est pas juste ! Par Mamadou Ndione

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Dans une contribution écrite en décembre 2012 reprise par une bonne partie de la presse dont le titre était « Où va le Sénégal avec le Président Macky Sall, je concluais en ces termes : « Le Président Macky est sur la bonne voie et sous ce rapport, il  mérite le soutien (même vigilant) de tous les patriotes de tous les partis ; tous les patriotes simplement civils. Être sur la bonne voie ne suffira pas. Il faut que le peuple ait une claire vision de cette bonne voie pour asseoir une adhésion massive au projet national qui transcende les partis. Voilà le défi de l’APR et de ses alliés de Benno Bokk Yaakaar dans le contexte de cacophonie que veulent instaurer ceux qui sont sans arguments. Ce défi d’explication est largement à portée si les relais fonctionnent bien jusqu’à la base »

Aujourd’hui, sept mois après cet article, le récent rapport d’afro baromètre 2013 sur le Sénégal me réconforte dans l’idée que nous n’avons pas encore assez explicité les actions de l’État et leur articulation cohérente à un projet de société clairement défini par le Président de la République qui a été élu dans un contexte difficile en 2012 par les Sénégalais.

Je rappelle que quand le Président Macky Sall arrivait au pouvoir, il avait comme moyens :

–         un budget 2012 largement entamé et sans lien avec les priorités nationales,

–         une baisse de plus de 2 points de croissance entre 2010 et 2011 (dont une croissance négative de -2% du secteur primaire !),

–         une dette de plus de 3000 milliards,

–         un  manque de crédibilité du Sénégal sur les marchés financiers suite à des scandales comme  la triste affaire Segura.

C’est donc avec ces moyens là que le Président devait faire face à des problèmes urgents dont :

–         la hausse des prix des denrées de premières nécessités,

–         l’imminence d’une année blanche après une longue grève du personnel enseignant,

–         une campagne agricole 2012 pas du tout préparée par le régime sortant,

–         une famine pointant le bout du nez en milieu rural.

Comment donc avec les moyens trop limités et largement entamés par son prédécesseur, le Président Macky et son gouvernement ont pu  arriver à éviter au Sénégal une catastrophe banqueroute  et sociale ?

La recette a été intelligente et courageuse avec une batterie de mesures comme :

–         la réduction du train de vie de l’État,

–         Une réallocation courageuse des ressources  financières pour régler les urgences conformément aux engagements sociaux et économique. (aujourd’hui ceux qui décrient les décrets d’avances contextuels sont de mauvaises foi puisque le Président ne pouvait pas attendre jusqu’au mois d’octobre 2012 avec la session parlementaire pour rectifier la bamboula du régime sortant),  

–         le déclenchement d’inspections et d’audits, et la transmission des rapports d’audit existants à la justice.

A la fin de l’année 2012,  les résultats immédiats ont été notés avec notamment:

–         le début de baisse des prix des denrées de première nécessité,

–         le sauvetage de l’année scolaire,

–         le financement de la campagne agricole (qui s’est traduit au finish par d’importants revenus pour les paysans),

–         le paiement d’une bonne partie de la dette intérieure,

–         des mesures sociales d’envergure comme la gratuité de l’hémodialyse.

Dans le budget 2013, il est clair que les dépenses d’investissement dans les secteurs prioritaires ont été favorisées au détriment de celles   de fonctionnement dans un contexte de nouveau code des impôts (avec la baisse des charges sur les salaires).

Ce n’est pas regarder le rétroviseur que de rappeler ces faits réels et récents de bonne gestion !

C’est juste pour  dire qu’il est EXCESSIVEMENT INJUSTE de conclure dans un rapport (comme celui d’Afro baromètre) que l’économie sénégalaise est mal gérée. Ce n’est pas juste !

Certes l’impatience dans un domaine comme l’emploi pousse à une mauvaise perception des stratégies développées durant la première année de gestion du Président Macky Sall. Mais  nous devons comprendre qu’en 2013 la tendance sera largement plus visible avec notamment ;

 

–       les 5 500  emplois qui seront créés dans la fonction publique,

–       les 10. 000 postes à travers l’Agence Nationale de Sécurité de Proximité,

–       les 10 milliards de garantie pour financer les projets des femmes et des jeunes filles,

–       les 17 milliards de financement pour les jeunes,

–       la Rationalisation en cours des structures de promotion de l’emploi.

 

En vérité, le chef de l’État a une claire vision de la création massive d’emplois à travers le secteur prioritaire de l’agriculture raison pour laquelle il va s’appuyer entre autres sur le réseau associatif comme l’ONCAV (que je connais bien pour avoir été dans ce milieu dans les années 80 et 90). Cette strategie doit cependant s’éloigner des effets d’annonce et l’ONCAV ne doit pas être une lourdeur administrative de plus vers l’accès aux ASC et aux populations. Le rôle de cette structure que nous appelions à l’époque « ce géant aux pieds d’argile » (ONCAV) doit être celui de facilitateur et non d’intercepteur. Je reviendrai certainement avec une contribution écrite pour donner mon avis sur la relation  efficiente  à tisser avec l’ONCAV sans folklore ni lourdeur.

 

Pour revenir à  Afro baromètre et son rapport, nous pouvons dire que ce que j’appelle les  « commentaires-conclussions-hâtives »  repris par-ci par-là sont souvent très éloignés de ce qui a été dit.

 

Concernant par exemple la perception que les sénégalais ont de l’impunité, la rapporteur d’afro baromètre note : « Ces résultats mettent à nu les problèmes de gestion de l’ancien régime sous lequel l’impunité semblait être érigée en mode de gestion même si quelquefois de hauts responsables avaient été envoyés en prison pour des actes de mauvaise gestion’ » avant d’ajouter : ‘ « les audits menés par les nouvelles autorités relèvent, selon le citoyen, d’une volonté de mettre fin à cette impunité, de rendre compte de l’utilisation des deniers publics par les anciens gestionnaires mais non une volonté de museler les opposants au régime actuel, comme le font croire certains ».

 

No comment.

Où est dans ce texte une mauvaise appréciation de l’action du Président Macky qui, soit dit en passant, a donné assez de gages de son engagement en laissant la justice faire son travail et en créant l’OFNAC qui veille sur la gestion de son équipe actuelle.

 

Sans douter de la démarche scientifique d’afro baromètre (basée sur un échantillon de 1200 individus !), nous notons simplement que le projet global du Président gagnerait à être expliqué et relayé d’avantage face à l’impatience des masses populaires qui ont légitimement la première perception de la difficulté brute et abrupte. Nous devons clairement expliquer au peuple dans sa globalité par exemple qu’en plus des actions énergiques sur l’emploi, d’autres sont en cours en 2013 notamment dans les sept domaines ci-dessous :

1-      Sur le COUT DE LA VIE  avec l’homologation des prix du riz de l’huile et du sucre,

2-      Dans le domine HYDRAULIQUE avec le programme de 33.000 branchements sociaux et de 75 forages en zone rurale.

3-      Dans le volet INFRASTRUCTURE avec les 33 projets routiers majeurs (pour un coût global estimé à 627 milliards de Francs Cfa) sans compter le programme de 4000 km de pistes de production à réaliser au cours des 05 prochaines années (dont 1500 km en cours de réalisation pour cette année).

4-      Au niveau SOCIAL par l’institution cette année pour 50 000 familles d’une allocation de 25.000 francs CFA par trimestre pendant trois ans.

5-      Au niveau des MINES avec l’accord novateur qui donne une plus grande envergure à l’exploitation de la mine d’or de Sabodola (pour la première fois, une partie de l’or de Sabodola sera commercialisée sur le marché national).

6-      Dans le domaine de l’EDUCATION avec la reforme des Universités, le dialogue franc avec les enseignants sans compter les Projet d’Universités du Sine Saloum et de Sébikotane ainsi que les Centres de Recherches et d’Essai à Ouakam et Louga et le programme de mise en place de  Daaras modernes.

7-      Dans le volet ENERGIE avec la strategie du Mix énergétique qui vise à renforcer la capacité actuelle de 680 Mw  disponibles tout en  ramenant le coût du kilowatt/heure entre 60 et 80 FCFA à horizon 2017  (actuellement, ce coût est entre 170 et 190 FCFA). La révolution viendra du secteur de l’ENERGIE avec des axes comme :

–       la réforme institutionnelle du secteur pour ouvrir le sous-secteur de l’électricité aux privés

–        l’implantation prochaine d’une centrale solaire à Tambacounda

–       le programme de 71.000 lampadaires pour l’éclairage au solaire

–       la poursuite du programme d’électrification de 373 villages.

–       la centrale à gaz liquéfié de 150 mégawatts (Mw),

–       les deux centrales à charbon pour une puissance de 350 Mw

–       l’importation de 80 Mw à partir de la Mauritanie.

–       les 60 Mw d’extension en cours à Bel-air et à Kahone,

–       les 15 Mw attendus de la centrale hydroélectrique de Félou

–       les 70 MW attendu du parc éolien de Taïba Ndiaye

–       la réhabilitation, en cours, des centrales existant pour avoir 60 Mw supplémentaires.

Au total, la Senelec va mettre 905 Mw dans son parc de production, à l’horizon 2017

Au vu de tout ce qui précède, peut-on continuer à dire que l’économie sénégalaise est male gérée ? Nous pouvons constituer à lister les actions. Cela lassera certainement celui qui légitimement attend et n’attend que sa part tout de suite. Il nous faut comprendre certes l’impatience du peuple, mais nous devons savoir qu’une économie se bâti à travers des investissements structurant dans un cadre logique clair. C’est cela que vise les conseils des ministres décentralisés qui iront à la mise en place d’un Plan clair des interventions de l’État. Le Sénégal n’est pas une maison clef en main, mais un vaste chantier en construction.

Nous devons comprendre et faire comprendre au peuple que la révolution silencieuse du Sénégal est en marche vers le développement.

Notre rôle est d’accélérer le processus par un choix judicieux des meilleurs hommes et femmes pour abréger la souffrance légitime d’un peuple serein, vigilant et trop souvent impatient à raison. Face à cette impatience, il faut de l’explication et non une arrogance.

Nous devons répondre à cette impatience par l’action, l’explication en évitant ce qui a perdu le régime sortant : l’arrogance, cette fierté qui puise sa source dans l’insolence et le mépris.

Nous pouvons, nous membres de l’APR donner nos arguments et les étayer. Nous devons le faire avec sérénité sans aucune forme d’arrogance. Nous devons être des serviteurs dignes du peuple.

Ce combat d’explication de la vision et  des actions de son Excellence le  Présidant Macky Sall est assez occupant pour laisser la place aux guerres fratricides actuelles qui donnent de nous des images de chiffonniers. Ce combat nous interpelle toutes et tous, partout.

.
Par Mamadou NDIONE
Cadre APR
Economiste Ecrivain
Spécialiste des questions portuaires et logistiques
[email protected]

2 Commentaires

  1. État de droit, gouvernance vertueuse, transparence, etc. à l’épreuve des faits.
    « Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde. »

    Un recteur qui ignorait royalement l’autonomie des structures et les lois du Sénégal, avec une gestion hors norme tant décriée par les syndicats et des citoyens de tous bords se retrouve nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche, sans autre forme de procès. Les faits avérés qui lui sont reprochés sont d’une telle gravité qu’il ne doit certainement son « salut » (c’est temporaire, car un jour chacun rendra des comptes, ces anciens amis du PDS ne diront pas le contraire) que grâce la transhumance du PDS à l’APR à la 25ème heure. Les « amis » avant la patrie.

    Sauvons nos universités publiques du naufrage.
    (leral.net 9 oct. 2012 de Citoyen)

    Malgré les moyens substantiels mis à la disposition de l’enseignement supérieur de notre pays, les résultats sont qualitativement et quantitativement loin des normes de l’UNESCO. Nos instituions d’enseignement supérieur ont surtout un problème de management ([b]mal gouvernance, corruption, népotisme, dépenses de prestige, gestion solitaire en lieu et place de la gestion démocratique et légale, non respect des lois et des règlements, etc.[/b]) avec la complicité active ou passive de la communauté universitaire ([b]avantages indus, intimidations, etc.[/b]), des autorités étatiques qui, jusqu’à présent, feignent de ne rien savoir (n’ont-ils pas les moyens de savoir ce qui se passe ?) pour éviter la confrontation avec ceux (les amis politiques !) qui sont nommés à la tête de ses structures et qui agissent parfois comme des monarques en gérant la chose publique à leur guise.

    Face à la démission de l’État, nos universités croulent sous le poids de dettes dues aux créanciers (banques, hôpitaux, Sonatel, Senelec, SDE, fournisseurs divers) et chaque corporation s’évertue à demander toujours plus pour « améliorer ses conditions d’existence » et parfois au détriment des intérêts de la communauté. Ainsi donc, la crise est donc une conséquence logique de l’inaction de l’État.
    En effet quand les dirigeants (nommés par les autorités) gèrent la chose publique en dehors des normes établies sans être inquiétés le moindre du monde (pour ne pas dire promus à des stations plus juteuses), les syndicats demanderont des chosent hors normes et c’est le début du CHAOS.
    A l’État de faire l’état de la gestion de ceux qu’il a nommé, punir ceux qui se sont montrés indélicats et récompenser les autres, ensuite il serait facile de demander aux syndicalistes de faire preuve de mesure et enfin sévir dans le respect de la loi si de besoin. Il est temps de restaurer l’État de droit (et donc des devoirs) ; il est indispensable, avant toute promotion, d’étudier sérieusement la gestion présente et passée du pressenti.

    L’État ne peut continuer à protéger et promouvoir ceux qui mettent à genoux nos institutions d’enseignement supérieur et jeter en pâture les syndicats. Je pense que les responsabilités sont partagées.
    Des assises de l’Éducation avec ceux qui bloquent le système pour des raisons personnelles ou émotives ne serviraient à rien, je proposent des assises des anciens (Recteurs, Professeurs ou hauts cadres à la retraites) du système pour faire des propositions objectives. Il est souvent difficile d’être juge et parti.
    Il n’est jamais trop trad pour bien faire un devoir citoyen.

    ———————-kathior, 24 novembre 2012 00:18 de nettali —————-
    DÉCLARATION SAES

    La section SAES-UGB s’est réunie en AG ce jeudi 11 octobre 2012 en vue d’évaluer la situation qui prévaut en interne au sein de notre institution universitaire.
    Devant le constat :
    d’une situation générale de mal gouvernance,
    de non fonctionnement des structures et directions démultipliées,
    de non respect des textes universitaires,
    de mauvaise gestion des deniers publics alloués à l’UGB,
    de la dégradation des conditions de travail,
    de recrutements massifs et clientélistes de personnels non prévus dans le budget en cours,
    de retard dans le paiement des salaires et de retenues sur salaires non versées.
    L’Assemblée Générale de Saint-Louis condamne avec la dernière énergie le mode actuel de gestion du Recteur Mary Teuw Niane….

    L’Assemblée générale, note avec indignation, désolation et amertume que le Recteur de l’UGB n’a respecté aucun des engagements qu’il avait pris lors de ses dernières rencontres avec le bureau de la section SAES.
    Ainsi, l’AG exige :
    le respect des textes en vigueur sur le recrutement de personnels enseignants non titulaires,
    le paiement sans délai de toutes les sommes dues :
    Heures Complémentaires du second semestre,
    perdiem de voyage d’études aux ayant droits restants,….
    le versement effectif des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants au profit de certaines institutions financières,
    le paiement effectif des sommes dues aux institutions sanitaires,
    L’AG regrette la lecture partielle ou contextuelle que le Recteur fait des textes qui nous régissent. Elle insiste sur l’urgence de la situation désastreuse dans laquelle se trouve l’UGB et interpelle les pouvoirs publics sur la nécessité d’auditer les fonds alloués.
    Nous restons mobilisés pour la sauvegarde et la défense de notre institution.
    Vive l’Université sénégalaise, vive le SAES.

    Fait à Saint-Louis le 12 octobre 2012.
    L’Assemblée Générale
    ————-
    SYNTUS (Syndicat des travailleurs de l’UGB de Saint louis).
    Saint Louis, 22/06/2012.

    APPEL A LA COMMUNAUTÉ CONTRE LES DÉRIVES D’UNE GESTION SOLITAIRE.

    Depuis quelques années la gestion solitaire, le subjectivisme, le népotisme et les règlements de compte sont monnaie courante a l’UGB. Dans la vie des établissements ( UFR LSH, CCOS…) comme dans la gestion des ressources humaines (recrutement, traitement salarial, nominations) les exemples ne se comptent plus. Retraits de prérogatives, mises en quarantaine et tentatives d’humiliation sont le lot de ceux et celles qui qui refusent de marcher au pas et qui ont osé faire face.

    LE SYNTUS FERA FACE COMME PAR LE PASSE.

    Nous avons toujours préfère le dialogue social constructif a la confrontation. C’est pourquoi depuis la tentative avortée de licenciement dont certains de nos camarades ont été victimes en 2010 et toutes les tentatives vaines de déstabiliser notre syndicat, nous avons voulu rester sereins et positifs.
    Seulement la récidive dans l’irrespect et le manque de considération à l’ endroit des travailleurs y compris certains de ces collaborateurs attitres, du Recteur, mettent gravement en péril la gestion démocratique et la justice sociale.
    C’est pourquoi sentinelle au service exclusif de l’institution, le SYNTUS est résolu a faire face pour réinstaller la confiance et la joie de travailler ensemble toutes composantes confondues au développement concerté de l’UGB.

    VIVE LES SYNTUS, VIVE L’UGB.
    L’Assemblée générale
    _

  2. Vous etes un reveur ,je vous rapelle que ces routes sont dans le programme du MCA donc ce n’esps MACKY sur la perte de confiance des bailleurs vous n’avez pas lu la l’article de la patronne du FMI avant les elections au Senegal de plus le dernier emprunt obligataire de Wade qui voulait 500millions de dollars(250milliards cfa0 et l’offre etait 4fois superieure 2000milliards en fin je vous renvoie au dernier rapport sur les senegal par le FMI et la Banque Mondiale mieux il y a moins d’une semaine LE GROS MENSONGE D’ETAT AVEC 2RAPPORTS DIFFERENTS SUR LES AVANCES DU PRESIDENT MACKY SALL QUE LES BAILLEURS DE FONDS N’ONT PAS MANQUE DE LE LUI SOULIGNER.
    Du jamais vu quelle honte ce sont ces memes mensonges qu’il continue de servir aux senegalais mais 80% n’y croient plus et disent qu’il n’y a pas de vision .Monsieur on ne peut pas se lever et repeter « ingegnieur,ingegnieur » et a la fin du jour devenir inge gneur ca ne marche pas c’est tatonage les Senegalais expriment leurs resentiments.Pour les infrastructures Macky sait qu’il ne pourra jamais faire le quart de ce que Wade a fait.De plus pourquoi tous ces emprunts obligataires 6 en moins mde 2ans alors qu’en 12ans wade en a fait 4 c’est une astuce pour camoufler un defecit et aussi un taux d’endettement(je peux donner plus de details. ca ne bouge pas meme le Pm l’a reconnu de meme que Macky lui meme ses allies et son conseiller en communication.Il ne faux pas faire l’avocat du diable rewmi da fa macky.
    Assane Diop louisville ,ky USA

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