Décidément, le Comité directeur du Parti démocratique sénégalais n’a maintenant rien à envier aux planches des comédiens du Théâtre national Daniel Sorano. En effet, convaincus que Macky Sall et son régime sont plus que décidés à les jeter en prison, les libéraux simulent maintenant l’attitude qu’ils comptent adopter face au Pouvoir. La preuve par Farba Senghor. Selon des sources généralement bien informées, il y a de cela quelques jours en Comité directeur du Pds, l’élément hors du commun a expliqué à ses camarades de Partie comportement qu’il comptait avoir face aux enquêteurs.
A cet effet, Farba de dire : « si j’arrive à la Section Recherches de gendarmerie, les pandores vont me saluer et me demander de m’asseoir. Puis, ils me demandent de décliner mon identité. Je leur répondrai que je me nomme Farba Senghor, marié et père de X enfants », dit-il. Poursuivant, le chargé de propagande du Pds, dans une ambiance décontractée du Comité directeur, d’en rajouter une couche en ces termes : « dès que les gendarmes me posent la première question au sujet de la Cour de répression de l’enrichissement illicite, hop, je me muerai immédiatement en sourd-muet et je ne répondrai plus à une quelconque interrogation ». Ce que Farba Senghor avait, d’ailleurs fait.
Mais ce n’est pas Farba Senghor qui évoque la traque des biens supposés mal acquis. Car, lors du dernier Comité directeur du Pds, la femme d’affaires et responsable libérale, Aida Ndiongue, très relax, a elle aussi raillé Macky Sall et son régime, qui semblent tituber dans le cadre des dossiers judiciaires en cours. Pour ce faire, cette dernière, traquée dans l’affaire des produits phytosanitaires du Plan Jaxaay, a énuméré face à ses frères et soeurs de Parti, les habits qu’elle a déjà soigneusement rangés dans sa valise, en attendant que le mandat de dépôt lui soit notifié. Suffisant pour que l’assistance se mette à exploser de rires. Autan dire que a peur n’est pas Pds.
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