Bien qu’’il soit « roi des arènes » et gagne une centaine de millions par combat, Balla Gaye ne souhaite pas pour autant que son fils suive ses pas, comme il l’a fait d’ailleurs avec son père, Double Less. Il soutient qu’il prie le Bon Dieu pour que son fils ne soit pas un acteur de l’arène.
Etre lutteur n’est pas une sinécure. Balla Gaye soutient qu’il sue à grosses gouttes de sueur avant d’encaisser des millions. Ce qu’il endure, dit-il, il ne le souhaite pas à son fils.
« Je sais comment c’est difficile d’être lutteur et je ne le souhaite pas à mon fils. Vous voyez ce que je vis ? Je n’ai pas de vie de famille, je n’ai aucune intimité. Je n’ai presque plus de vie. Parfois, je perds quelqu’un de très proche et je ne peux même pas aller aux funérailles. Ce n’est pas que je me plaigne car je sais que c’est par amour que les gens n’arrivent plus à se maîtriser en me voyant. Mais ce n’est pas facile », se lamente-t-il.
Selon lui, on raconte beaucoup de contrevérités sur lui alors qu’il n’y a rien de mieux que de vivre caché pour être heureux. « Moi, je n’en rêve même plus de cette vie. Car, je sais que c’est impossible. Donc, je ne veux pas que mes enfants vivent cela. Je prie le Seigneur pour qu’il soit dans d’autres sphères. J’y travaille et espère que le Bon Dieu m’y aidera », prie-t-il.
« Vous imaginez un peu une maison avec un grand-père lutteur, papa lutteur, petit-fils lutteur, ça va faire beaucoup. Et puis, je n’aime pas que l’on touche à mes enfants. Je ne m’en cache pas. Cela est clair pour tout le monde », dit-il.