Les femmes qui ont l’habitude de fréquenter les salles de gymnastique et les plages pour donner une cure de jouvence à leur corps, ont déserté ces lieux pendant le Ramadan, a constaté un reporter de l’APS.
Avançant comme raisons principales ‘’les travaux ménagers et la rigueur du jeûne’’, elles préfèrent attendre la fin du Ramadan pour se remettre au sport, a expliqué à l’APS, Assane Lô, moniteur dans une célèbre salle de gymnastique de la capitale sénégalaise.
‘‘Actuellement, une femme sur 10 continue son activité physique à cause du jeûne et des travaux domestiques’’, a expliqué le musculeux moniteur dont le corps suffit à décrire son métier.
Abonnée dans cette salle pour perdre du poids, Khardiatou Daff qui avait un rythme de fréquentation de cinq séances par semaine, a décidé d’arrêter parce que ‘’les heures d’entraînement coïncident avec le ndogou (la rupture du jeûne)’’.
Et malgré le changement des horaires de 18h à 20h 30, le taux de fréquentation est resté faible, selon le moniteur.
Très fréquentée par les femmes, la plage de la Cité Djilly Mbaye sonne également creux en ce mois de juillet à cause du mois de Ramadan, indique Christelle Sarr, teint noir et taille fine.
L’une des rares personnes trouvées sur cette plage d’habitude grouillante de monde, a confié s’être mise au sport pour garder sa taille de mannequin.
‘’J’ai l’habitude de courir et de marcher sur cette plage mais j’ai constaté que les femmes avec lesquelles j’ai mes habitudes se font rares’’, a-t-elle dit liant cette absence au Ramadan.