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Sénégal: le seuil de pauvreté s’élevait à 46,7% en 2011 selon l’UNICEF

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 La dernière enquête réalisée en 2010-2011 au Sénégal a montré que la proportion d’individus vivant sous le seuil de pauvreté était passée de 55,2% en 2010, à 48,3% pour atteindre 46,7% en 2011, a déclaré Edele Thebaud, représentante adjointe de l’UNICEF au Sénégal, dans un entretien accordé à l’APS.

 »L’enquête a révélé que le nombre de pauvres avait augmenté entre 2005 et 2011 à cause des très faibles progrès enregistrés dans le monde rural où le taux de pauvreté était de 57,3% contre 26,2% à Dakar », a dit Edele Thibault.

Elle s’exprimant en marge de la cérémonie d’ouverture de la revue semestrielle régionale regroupant les acteurs et partenaires de l’organisme venus des régions de Sédhiou et Kolda.

Elle a souligné que  »les écarts sont plus accentués » dans les régions du sud qui présentent encore des taux de pauvreté très nettement supérieurs, à l’image de celui de Kolda qui affiche 76,6%, Kédougou 71,3%, celle de Sédhiou 68,3% contre 66,8 % pour Ziguinchor.

Elle a fait observer que l’analyse de la situation des enfants publiée par l’UNICEF montre que  »des défis importants doivent être relevés dans le domaine de la survie, du développement, de l’éducation et de la protection de l’enfant ».

5 Commentaires

  1. Dommage que les jeunes ne veulent pas travailler sur la terre .La pauvreté est notre richesse ,les gouvernant profitent de l’aide des grandes puissances et laissent les pauvres souffrir

    • Très bonne question Sidiki ! Je suis navré de constater que tous mes parent du Fouta ont déserté cette belle région depuis plus de cinquante ans et sont tous dans les Villes de l’Ouest et du Nord ! Si tous les originaires du Fouta et de la Région de Saint-Louis, de Kolda et de Kédougou voulaient réellement développer leurs localités, il y aurait moins de pauvres au Sénégal. J’avais préconisé l’apport d’agriculteurs Européens dont nos populations profiteraient de l’expérience en Agriculture moderne sur de grandes surfaces, mais d’aucuns de nos amis, ici ne sont pas d’accords. Laissons alors ces terres en friche en attendant les djinns formés, et expérimentés, ils ont peut-être des milliards à investir !

  2. Nous avons rater le coche de la Révolution sociale dès les premières années de nos indépendance ! Nous aurions dû mettre l’accent sur l’éducation et la formation obligatoire , ainsi, nous aurions au moins eu assez de bras et de cerveaux pour créer des produits afin de tirer nos épingle du jeu des échanges entre peuples de la terre. Pour l’instant, la plus petite aiguille nous vient des autres peuples qui ne sont pas plus intelligents que nous, mais ils ont pris les bonnes décisions depuis plus de cinquante ans ! Ce n’est pas trop tard, mais il faudrait une grande révolution sociale et un sacrifice pendant au moins vingt ans pour que les prochaines générations vivent et récoltent les fruits de ce sacrifice !

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