L’UNICEF est très préoccupée par la question du maintient des jeunes filles à l’école. Elles rencontrent de nombreux obstacles. C’est la raison pour laquelle, dans le cadre de son programme de sécurisation et d’assainissement de l’environnement scolaire trop pollué par toutes formes de violences, elle estime que cette question est devenue un phénomène social qui, sans pouvoir être totalement éradiquée, peut être sensiblement réduite grâce à la mise en place d’actions tant auprès des enfants vulnérables, qu’auprès de leurs familles et de la communauté tout en renforçant la prévention dans les écoles primaires, les collèges et les lycées.
Ainsi au cours de l’atelier de restitution de l’étude sur les violences faites aux filles à l’école et dans les communautés dans la région naturelle de Casamance organisé à Ziguinchor, un document de consolidation a été produit.
Il permettra de mieux cerner le phénomène de violence physique et sexuelle dont les filles sont victimes, de mieux connaître les facteurs à l’origine de la violence et enfin de reconstituer le processus de prise en charge de la victime de violence.
Il a été noté qu’en Casamance, les jeunes filles dont l’âge entre 10 et 13 ans rencontrent d’énormes difficultés. Elles sont pour la plupart du temps violées. Ce qui les empêche de s’épanouir en milieu rural et d’être performantes dans les activités d’apprentissage.
pressafrik.com