Venu présidé la journée nationale de l’arbre dans sa ville natale Fatick, le Président Macky Sall annonce le 3eme acte de la décentralisation. Apres 1972 et 1996 le Sénégal va connaître une nouvelle réforme sur la décentralisation avec la mise sur pieds de la commune universelle et du conseil départemental.
Les communes universelles et les conseils départementaux seront bientôt une réalité au Sénégal, selon Macky Sall. Apres avoir planté son baobab pour marquée le lancement de la campagne de reboisement 2013 à l’occasion de la journée de l’arbre, le président de la République a annoncé une nouvelle réforme sur la décentralisation.
Il s’agit de l’acte 3 de la décentralisation qui donnera naissance aux communes universelles et aux conseils départementaux. Pour cela, l’Assemblée départementale sera remplacée par le Conseil régional. ‘’Le remplacement de l’assemblée départementale par un conseil régional permettra à chaque département de gérer directement sa proximité, ses lycées et l’Etat mettra tout en œuvre pour que chacun de ces départements reçoit tout ce qui lui revient de droit. Ainsi nous érigeront les communautés rurales en communes’’, a indiqué Macky Sall.
Prenant pour exemple la région de Fatick avec ses 3 communes Fatick, Diofior, Diakhao et ses 15 communauté rurales, le prsident Sall exppqiue que : ‘’ Quand le 3ème acte de la décentralisation sera effectif, les 15 communautés rurales deviendront des communes au même titre que Fatick, Diofior, et Diakhao. Ensemble elles n’auront qu’un seul conseil départemental qui sera le conseil général de Fatick’’.
‘’Cependant, précise-t-il, le conseil régional sera doté de compétence en matière de planification et du développement territorial. Ainsi le conseil sera l’interface entre l’Etat et les communes et jouera le rôle de réceptacle de la planification et du développement de la région’’.
Par ailleurs, le président a encore précisé que ces communes seront gérées par les résidents et que le gouvernement mettra à leurs dispositions tous les moyens nécessaires pour un développement communautaire durable pour stopper le flux de la migration urbaine.
Cette nouvelle réforme qui sera probablement effective au mois de septembre, sera la 3è du genre après celle de 1972 qui a vu la naissance des communautés rurales et celle qui a donné naissance aux régions en 1996.
seneplus.com
Cette véritable décentralisation aurait dû intervenir depuis des décennies, mais il faut reconnaître que le Sénégal n’avait pas autant de moyens que maintenant !
Il faudrait que ces Conseils Régionaux aient de vastes prérogatives dans leurs gestions mais surtout dans leurs recherches de financement sur tous les marchés financiers nationaux comme internationaux.
En s’appuyant sur la coopération décentralisée, chaque Région se débrouillera pour attirer des investisseurs, selon les potentiels dont il dispose.
Il serait même plus judicieux de s’inspirer de ce qui est fait en France, en Allemagne, en Suisse et en Espagne avec quelques adaptations évidemment !
Merci Mr Diop pour la première fois je suis d’accord avec vous.Je vous juste que vous soyez patient avec Macky, il souhaite vraiment que le Sénégal avance mais ce n’est point évident!!
MR DIOP ET SI CETTE REGION NE POSSEDE PAS DE POTENCIELS KEL CAPITAL VA TELLE UTILUSER
Ils sont fort c politiciens pour preparer le report des locales car le parti au pouvoir n’est vraiment pas pret,ACTES 3 mon cher DIOP n’est que du bluff.
@ Keno : Evidemment, le pouvoir central va doter de moyens toutes ces entités, au prorata de l’importance de leurs populations.
Il reviendra aux dirigeants, opérateurs économiques des régions d’être assez imaginatifs pour trouver des moyens additionnels qui feraient de leurs régions des entités prospères.
Il sera possible de récolter les taxes d’habitation et toutes les autres taxes dont une partie leur reviendrait par reversement du Trésor. Vous verrez, il n’ y a rien de mieux qu’une décentralisation réelle! Imaginer si la région de Kolda pouvait lever sur le marché international 50 milliards, dans le cadre de la coopération décentralisée, ces dirigeants attireraient des investisseurs pour développer l’Agriculture par la transformation de leurs produits sur place, pour la consommation intérieure et pour l’exportation . Il y a aussi l’avantage de voir les projets structurants qui seront pilotés à partir de ces Conseils régionaux qui seront toujours sous le contrôle de la cours des comptes et des IGE.