Mondiaux d’Athlétisme-Mamadou Diagna Ndiaye: « Je veux m’inspirer de Lamine Diack»

«Lamine Diack avait beaucoup fait pour que El Hadji Amadou Dia Bâ décroche une médaille à Seoul en 1988. Je veux m’inspirer de cet exemple afin d’offrir au Sénégal sa deuxième médaille olympique aux prochains Jeux Olympiques», a déclaré Mamadou Diagna Ndiaye.

Le président du Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) faisait face aux Envoyés Spéciaux des organes de presse du Sénégal hier, dimanche 11 août 2013, à l’hôtel Radisson Royal de Moscou.

En plus de la bourse de la solidarité olympique, le président l’Association internationale des Fédérations d’athlétisme (IAAF) avait réussi à convaincre l’ancien président de la République, Abdou Diouf, de la nécessité de soutenir El Hadji Amadou Dia Bâ. Avec un fonds d’aide, certaines entreprises avaient été mises en contribution pour soutenir l’actuel directeur du Centre régional de Dakar (CRD/IAAF).

«Ce qui m’avait permis de côtoyer de grands champions aux Etats-Unis», aime d’ailleurs rappeler Dia Bâ qui avait décroché la médaille d’argent à Seoul en 1988.

«J’espère pouvoir réhabiliter toutes les choses qu’il (Lamine Diack, Ndlr) a eu à faire à l’époque lors du prochain Conseil présidentiel sur le sport», souligne l’administrateur du Groupe Mimran, qui attire l’attention des autorités sénégalaises sur l’opportunité de pouvoir passer par le sport, pour avoir plus de visibilité dans le monde. Il cite l’exemple de Monaco et du Qatar. Mais aussi du Gabon qui, en plus de la CAN 2012, a accueilli la finale du trophée des champions entre le PSG et Bordeaux.

Pour Diagna Ndiaye : «le sport doit être une priorité pour l’Etat, tout comme l’éducation et la santé. Parce qu’un pays qui n’a pas une bonne politique sportive n’a pas une belle jeunesse».

Revenant sur Lamine Diack, il dira qu’il est «une des grandes consciences de notre pays». «C’est une référence pour moi. Nous en avons d’autres comme Feu Kéba Mbaye, Youssoupha Ndiaye, Habib Thiam ou Amadou Barry, ajoute-t-il. Mais Lamine Diack est une bibliothèque ambulante. C’est une mine de la culture. Je pense qu’il devrait écrire ses mémoires. En tout cas, j’aime être à côté de ce Monsieur là».