« Le consentement des hommes réunis en société est le fondement du pouvoir. Celui qui ne s’est établi
que par la force ne peut subsister que par la force. »- Denis Diderot.
Les errements apostillés dans tous les sphères ont fini d’exhiber toute l’impéritie du géologue nonobstant
le soutènement thuriféraire des cartels médiatiques. Intellectuellement incapable de tenir un speech, le
boursouflé avec son haleine méphitique passe le clair de son temps à bouquiner des harangues fadasses
confectionnées par de papelardes bourriques. En effet, ses messages nunuches, indignes d’un chef
d’État sont formulés par des ramassis de philosophes aux têtes mal conçues. Raison pour laquelle le
joufflu convoite sempiternellement un bidule et son contraire.
Par ricochet, ces ratés langagiers l’astreignent à faire des palinodies aussi prodigieuses que
renversantes décelant ainsi l’hallucinante niaiserie du pipeur. Doter d’un intellect nébuleux, le niquedouille à chacun de ses dithyrambes nous distille avec jactance une panoplie de jésuitisme à tel point que la jeunesse sénégalaise exige qu’il engage en plus de sa pléthore de pisse-copies alimentaires un conseiller aide-mémoire, ne serait-ce que pour ‘’mackyller’’ ses atermoiements. Ce bobardier sera
chargé de lui ressasser les fadaises qu’il avait tenues la veille. C’est pathétique mais l’amateurisme de
ce féticheur égaré est affligeant.
Au-delà de ses jérémiades, le couard a jugé vital de tenir un soliloque avec les pigistes pour
emberlificoter un populo lobotomisé par ses fariboles. Dans son délire oratoire du 03 Août 2013, il
confessa à ces nouvellistes « qu’il n’a jamais autorisé le gré à gré », tout en intimant l’ordre à ces
salonniers de ne « point travestir ses propos ». Pourtant, lors du conseil présidentiel sur les questions
économiques et sociales, tenu face au patronat, un peu plus tôt, le jeudi 1er août 2013, il acquiesçait
« qu’il n’entendait pas se laisser enfermer dans des procédures longues et obsolètes qui plomberaient
son action et son ambition pour le Sénégal ». L’attitude erratique de ce ramasseur de rocs illustre à n’en
plus douter qu’il est outrepassé par les tohu-bohus.
Plus cynique, pour assouvir ses toquades il part en escapade en nolisant un jet privé qui a valu en
l’espace de 5 jours 327.500.000 FCFA au pauvre contribuable sénégalais. Quoi qu’il ne travaille pas, il
s’évade encore pour vadrouiller et narguer les burkinabés. Sans scrupule, il se pointe à côté du despote
Compaoré Blaise pour professer que « ma première mission est de construire l’État de droit ». Bêtisier
par nature, il a omis de mentionner que depuis qu’il est à la magistrature suprême la législation
sénégalaise est devenue une panosse de la justice. Juridiction transmutant ignominieusement des
poulagas de la circulation en magistrat. Ces spéculations diabolisatrices ne font qu’étaler les failles
béantes de cette justice à double vitesse où de loubards triumvirs sont plus préoccupés par leurs ventres
et bas ventres que par le droit. Cette juridiction caporalisée, de fond en comble inféodée, qui jette
l’anathème et qui tarabuste comme des pestiférés les opposants récalcitrants, ne se restreignent qu’à
sa grosse mandibule rebutante.
Perspicace, il poursuit ses balbutiements en certifiant toujours à Ouagadougou le 22 juillet 2013 que
« ma mission n’est pas de construire des routes, des autoroutes, des ponts mais plus tôt un État de
droit ». Puis, il se dédit le lendemain 23 juillet 2013 à Brazzaville en certifiant que « l’Afrique des peuples
se fera par les infrastructures » pour revenir s’embourber à Dakar, le 01 Août 2013 en attestant que
« cette autoroute que j’inaugure aujourd’hui, n’est qu’un jalon d’une importante politique infrastructurelle
que j’ai engagée ». Quelle duplicité !!!
Amnésique de ses propos de Ouagua, il renchérit « qu’il projette de construire 1000 kilomètres de
bitume et 500 kilomètres de piste en vue d’interconnecter les différentes localités du pays ». Il se révèle
alors qu’il n’est guère un sacrilège que d’affirmer que le pusillanime ment comme il respire.
Le président WADE, de par sa sagacité avait spécifié sa prestance, à partir d’une volonté orientée vers
un sénégal émergent pour pouvoir affrioler les bailleurs étrangers. La concrétisation d’infrastructures
sardanapalesques tels que l’autoroute à péage (Dakar-Diamniadio-Diass) et l’aéroport international Blaise
Diagne s’avérait inéluctable. En effet, les investisseurs exigent des équipements routiers de qualité pour
s’implanter dans une localité. Par ce fait, l’homme à la grandeur hors norme, avait su redorer le blason
des acteurs du privé en faisant de ces derniers le principal vecteur de la croissance économique.
Le visionnaire avait compris que pour produire, il fallait que les citoyens consomment. Cependant, pour
que les patriotes puissent boulotter il fallait qu’ils aient au moins un emploi durable. C’est la raison pour
laquelle que l’économiste bon teint, avait jugé crucial d’intensifier les contrats locaux étant donné que le
secteur routier est un domaine à haute capacité de main d’œuvre aussi bien qualifiée que non qualifiée.
Subséquemment, cette stratégie avait permis de faciliter l’accès au micro crédit boostant par ce fait
l’exportation des produits de nos PME vers la sous-région. Par conséquent, la circulation transversale
des transactions financières avait fini d’assurer la fluidité du flouze.
Agnosique, l’affabulateur hors pair a suprêmement raison, il n’est pas là pour charpenter des routes,
lycées, universités et hôpitaux. D’ailleurs il n’en a même pas la faculté, ses deux uniques chimères
consistent à inaugurer une arène nationale de lutte qui sera livrée en 2016 à technopole, soit un an avant
la présidentielle de 2017. Puis d’aménager une ultramoderne geôle de 1500 places à sébikotane pour y
claquemurer cette jeunesse désemparée.
Bien entendu, notre patrie présente un visage lugubre car les boustifailleurs vautours de la dynastie
FAYE-SALL se sont métamorphosés via des entreprises fictives telles que par exemple la fondation se
servir du sénégal, en opérateur économique véreux pour gruger les marchés sans appel d’offres
prétextant des urgences saugrenues. Ces pratiques mafieuses ont permis au moins à 397 PME (petite
et moyenne entreprise) de mettre la clef sous le paillasson. À tel point que 68 % des chefs d’entreprises
interrogés au mois de juin par la DPEE (Direction de la prévision et des études économiques) supputent
que l’environnement des affaires en plus d’être débectant est empreint par une concurrence sordide. Plus
le temps s’écroule, plus l’on se rend compte de l’avarice de ce système en banqueroute si bien que la
Côte d’Ivoire réceptionne plus d’investisseur que le sénégal.
Cette nation pourtant classée 177e sur 185 du «?Doing Business?2013?» de la Banque mondiale et
arrivée 46e sur 52, du prestigieux indice MO Ibrahim de bonne gouvernance en Afrique a décroché 478
milliards de dollars d’investissements directs étranger contre 338 millions de dollars pour le sénégal. La
côte d’ivoire même en claudiquant tyrannise économiquement le sénégal qui pourtant avait toutes les
prérogatives pour devenir le hub économique de l’Afrique de l’ouest.
La CREI (cour de répression des endurants innocents), instrument de chantage politique, a en outre fini
de crucifier le régime de ce quidam car les créanciers préfèrent assaillir un pays en guerre où ils sont
persuadés de glaner des prébendes que dans un pays stable où on peut les rudoyer à tout moment.
Ainsi l’essor économique est grièvement plombé par le fait d’une politique relevant de l’à-peu-près.
Concomitamment le panier de la ménagère s’érode drastiquement. (Deuk bi dafa Macky) !!!
Fort de tout cela, le prudhommesque féticheur arrivé à Rabat, admettait (enfin !) le 28 juillet 2013 qu’il ne
peut somme toute résorber l’équation du chômage des jeunes. Mais chassez le naturel il revient toujours
au galop, le mythomane va comme à son habitude se rétracter à Fatick le 05 août 2013 en augurant la
création prochaine de 10.000 emplois par le biais de l’agence nationale d’assistance pour la sécurité de
proximité(Anasp) nonobstant les 500.000 promis pour son premier mandat. L’aide-mémoire devra aussi
lui remémorer les 30.000 emplois promis le 13 février 2013 pour cette année, juste après la débandade
de la bande à Abdou Latif Bolt Coulibaly à fatick. Sans conteste, sa flagrante aboulie a induit 153.000
jeunes accablés par un paupérisme exécrable à se castagner pour seulement 4800 postes dans la
fonction publique. Ce mystificateur doit avoir l’élégance de se taire, car ses surenchères n’ont rien à voir
avec la matérialité.
En plus, il se doit de savoir que la fonction régalienne de l’État n’est pas de créer des emplois donc la
fonction publique, les agences, ambassades et consulats ne doivent onc servir à caser les membres de
l’APR (Alliance Pour la Régression).
Trop de paradoxes chez ce colporteur de baratins qui en une semaine a menti burlesquement six fois à
ce populo enjôlé. La léthargie dans laquelle se trouvent les jeunes est due en grande partie au népotisme
et au tribalisme. Ce système clanique a confisqué toutes les maigres ressources car avec ce paumé
seuls ceux qui sont pistonnés sont embauchés ; au détriment des jeunes issus de la populace pourtant
plus qualifiés et plus compétents.
Très chers compatriotes,
Tant que le sieur Macky SALL sera au pouvoir il n’y aura pas d’investissement au sénégal donc pas
d’emploi. Le joufflu malgré ses ribambelles réformettes ne règlera que dalle parce qu’infructueux.
Vu le paupérisme affligeant que nous vivons, l’heure est venue de déboulonner ce requin car la liberté
s’arrache, elle ne se donne pas. Pour cela, tous les chômeurs étranglés par les affres de la vie
quotidienne se doivent de se mobiliser comme un seul homme ce 20 août 2013 à la place de l’obélisque,
pour démontrer à ces vautours qu’un seul homme fut il président, ne vaut pas plus que toute une plèbe.
Macky SALL, un régime vomi ne peut jamais triompher une populace qui est résous à se révolter… .
Éternel Wadiste
Moise RAMPINO
Date:
Mr Rampino,moi je ne fais pas de la politique,je n’adhère pas a la politique de Mr Macky Sall,mais je trouve que vous avez vraiment un langage ordurier et malpoli.Notre éducation ne nous permet pas de parler d’une certaine manière à un chef à plus forte une institution.Autant j’avais défendu Abdoulaye Wade contre cette manière de faire,autant je le ferai pour le Président Sall.Si vous voulez que les sénégalais vous lisent et vous comprennent,soigner votre langage et surtout adressez vous à eux dans un français compréhensible et surtout pas à un français comme celui de Montesquieu ou de Baudelaire ou les gens sont obligés tout le temps d’avoir un dictionnaire à leur portée.
Et pour finir un peu de modestie ne vous fera que du bien.Amicalement
Ton texte serait plus invitant s’il était formulé de manière simple et accessible à tout le monde.