xalima-news-Au second Cabinet d’instruction où les protagonistes ont été entendus, Cheikh KEITA a persisté dans ses accusations contre l’ex Dgpn, Abdoulaye NIANG, qui a tout rejeté en bloc devant le juge SALL. Ce dernier s’est contenté d’enregistrer leurs propos.
Dans cette affaire, l’on apprend que les protagonistes n’ont pas varié dans leurs déclarations. En d’autres termes, l’ex chef de l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) a campé sur sa position et a réitéré ses accusations contre son ex patron. Il a déposé en appui à ses allégations, les numéros de téléphones de complices présumés, et demandé au magistrat instructeur de procéder à la véracité des propos contenus dans les communications via l’opérateur de téléphonie. Cheikhna KEITA a encore exhibé la copie du rapport envoyé au ministre de l’Intérieur, le Général Pathé SECK, pour corroborer ses propos contre son ex-patron. A sa suite, le commissaire Abdoulaye NIANG a rejeté toutes les accusations portées sur lui par son collègue. Enregistrement à l’appui, il a déclaré que toutes les accusations contenues dans le rapport en question ont été colportées par son successeur à l’Ocrtis. A propos de cette affaire, les premières auditions judiciaires viennent de démarrer ; elles ne s’arrêteront pas seulement aux commissaires KEITA ET NIANG. Dans la recherche de la vérité, le juge SALL entendra d’autres personnes de la police, ainsi que de simples civils.
TRIBUNE