Le réaménagement des fréquences de radiodiffusion est »inévitable » du fait du passage du signal analogique au numérique, prévu en 2015, a déclaré, mercredi à Dakar, Abou Lô, directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP).
‘’Il y a un autre problème car, au Sénégal, nous avons épuisé les fréquences télévisuelles et celles de radiodiffusion dans certaines localités’’, a dit M. Lo qui présidait une journée d’information organisée par l’ARTP à l’endroit des acteurs du secteur des télécommunications.
»Dans plusieurs localités du pays comme Dakar et Thiès, il n’y a plus de fréquences disponibles pour la radio. C’est la raison pour laquelle, il est inévitable de réaménager ces fréquences », souligné M. Lô.
‘’Nous devons revoir la carte de ces fréquences, de retirer éventuellement, les fréquences attribuées et non utilisées’’, a affirmé Abou Lô, avant de rappeler que la fréquence est une propriété de l’Etat mise à la disposition du citoyen pour qu’il l’utilise.
»Cependant, si l’Etat en a besoin, il a la prérogative et la latitude de retirer cette fréquence », selon lui. Il a indiqué qu’en collaboration avec les services du ministère de la Communication, les fréquences non utilisées ont été listées.
‘’Nous allons lui proposer de retirer ces fréquences et de les remettre à la disposition de l’Etat pour que d’autres citoyens en bénéficient’’, a dit le directeur général de l’ARTP.
Interpellé sur le brouillage constaté, il a expliqué que la proximité des fréquences n’empêche pas des utilisateurs d’émettre. »Seulement, selon lui, il faut corriger les anomalies techniques qui induisent à des brouillages ».
‘’La proximité n’a rein à voir avec l’assignation ou non de la fréquence’’, a précisé Abou Lô.