Au Sénégal, les pluies ont cette année encore provoqué des inondations, dans Dakar, sa banlieue, mais aussi dans certaines villes de l’intérieur du pays, comme Kaffrine. En une semaine, quatre personnes sont mortes lors de ces inondations, qui ont provoqué d’importants dégâts matériels. Dans un tel contexte, le ministère de la Santé et le service d’hygiène tentent de sensibiliser les sinistrés sur les maladies liées à l’hivernage afin d’éviter d’éventuels cas de choléra ou de paludisme.
Diana Madialo étend les habits de ses enfants au milieu de la rue. Le rez-de-chaussée de sa maison est rempli d’eau boueuse. Cette habitante des Parcelles assainies, un quartier de la banlieue de Dakar, craint les nombreuses maladies qu’entraîne l’insalubrité : «A chaque fois qu’il pleut, l’eau entre dans les maisons. Et l’eau peut stagner ici pendant des semaines dans les rues. Cela nous empêche de nous déplacer. Nous sommes obligés de marcher dans l’eau. Nos enfants souffrent de diarrhées ; on est malade, on a des problèmes pulmonaires. Et nous n’avons nulle part où nous soigner».
Non loin, des agents des services d’hygiène, munis de pulvérisateurs, tentent de désinfecter une maison déjà vidée de ses eaux. Cet habitat précaire, envahi de mouches, menace de s’effondrer. Fatoufa, une veuve, vit ici avec ses sœurs et ses enfants. Sur ordre du préfet de Dakar, elle devra finalement quitter les lieux « L’eau a d’abord envahi la rue, et ma maison était pleine d’eau ! J’ai dû évacuer mes enfants chez des voisins. Mais heureusement, les jeunes du quartiers nous ont aidés bénévolement ».
Assainir les maisons pour éviter les épidémies
Pendant deux mois, les autorités sillonnent les quartiers inondés de la banlieue de Dakar et distribuent des kits d’hygiène. Le but est d’éviter les risques de maladie comme le paludisme. Mohammed Mbai est sous-officier d’hygiène à la brigade de Dakar : « Ce qu’on leur prodigue pour éviter les maladies hivernales, c’est de rendre leur domicile propre, d’évacuer les ordures ménagères au niveau de leurs poubelles et après ça, les nettoyer. Et avoir une bonne hygiène individuelle et collective pour éviter les maladies diarrhéiques ».
Au total, cette année, le gouvernement a débloqué 66 milliards de francs CFA pour lutter contre les inondations.
RFI.FR
tu as peut être raison…tout le monde a raison dans ce pays…sauf moi qui pense que les sénégalais là nous sommes responsables de ce qui nous arrive nous sommes de gros naïves, sales et pas intelligents du tout…nous sommes de vrais barbares…on accepte de vivre dans n’importe quelle condition….on quitte les villages pour vivre dans des conditions lamentables faire des boulots horribles croire à la facilité et que l’on peut vivre heureux sans travailler se battre etc…je crois naïvement que les populations sont entièrement responsables et que les politiciens là c’est pas des gens sérieux…régler ces inondations là c’est soit prier tout le temps pour qu’il pleuve pas ….ou plus sérieusement déguerpir tout le monde et les envoyer au Fouta…et faire de ces zones un poumon vert….au lieu d’engloutir des milliards chaque année qui pourraient servir à fixer les gens dans leur terroirs ou innerver les flux migratoires en faisant rentrer les sérères et les diolas chez eux et exiger un visa ou taxe d’entrer à Dakar à tous les sénégalais même ceux qui partent en week end ou partent rendre visite à leur parents..c’est vrai qu’on n’a pas de politique d’aménagement du territoire…depuis l’alternance ya eu bcp de clowns à la tête de cette structures et en plus on en fait une agence au lieu de garder cette mission régalienne. Vivement une direction de l’aménagement du territoire forte…
@Barou vous accusez les gens de ne pas intelligents mais vu votre commentaire j’ai l’impression que vous avez l’intelligence d’un enfant de 4 ans.
Comment on peut etre capable de dire des betises aussi enormes ??
POUR EN FINIR AVEC CE SPECTACLE DESOLANT DE FAMILLES DANS LES EAUX DEPUIS PLUS DE VINGT ANS, MILITONS POUR LA NOUVELLE VILLE « WADEVILLE » A NIAGUE OU A SAO-MECKHE
Les Région de Dakar et de Thiès disposent d’assez d’assiettes foncières pour que le Projet de Ville Nouvelle chère à l’ancien Président WADE ABDOULAYE soit remis à l’autre du jour de manière officielle !
Le Président Macky Sall m’avait semblé aller dans ce sens il y a quelques semaines, en nous présentant d’éventuels investisseurs du Golf Arabique paraissaient s’intéresser à ce projet grandiose qui permettrait de « caser » au moins plus de 50.000 familles en moins d’un an d’attente en un même lieu, en attendant l’extension de cette nouvelle ville sur quatre autres années pour accueillir des milliers d’autres Sénégalais issus de toutes les classes sociales.
Notre pays regorge de centaines de milliers de jeunes âgés de 18 à 35 qui pourraient être formés en six mois en travaux de bâtiments, électricité, plomberie-sanitaires, peinture , en complément de ceux qui sont déjà formés depuis des décennies dont la qualité est reconnue en Afrique et jusque ailleurs dans le reste du monde.
C’est la volonté politique qui manque plus que les moyens, et la jeunesse dont nous disposons constitue une chance pour que nous menions enfin une grande révolution Sociale que j’appelle de mes vœux depuis des années et dont je ne me lasserais de rabâcher l’urgence aussi longtemps qu’elle tardera !
Pourquoi, diantre toutes ces cités coopératives ici et là, alors qu’elles auraient pu constituer les prémices de cette nouvelle Ville moderne dans les Niayes, à moins de 50 kilomètres de Dakar et à moins de trente minutes du centre-ville de la Capitale que les habitants de Pikine, Guédiawaye, Rufisque avaient du mal à rejoindre en moins de deux heures il y a moins de deux ans ?
J’ai du mal à comprendre que le Président Macky Sall qui a dû survoler plus d’une fois la Région de Dakar n’ait pu se rendre compte de la défiguration que provoquent ces installations de cités très anarchique !
Le Sénégal, vu d’en haut ressemble à une zone occupée sans harmonie, sans objectifs rationnels, dans un désordre indescriptible, qui aurait été aménagée par des gens dénués d’intelligence primaire.
C’est difficile à dire, mais nous autres Sénégalais n’avons pas démontré aux autres peuples qui douteraient de nous, que nous étions capables de réaliser une Ville harmonieuse, ordonnée et propre!
J’ai remarqué, avec une grande tristesse qu’il n’existe nulle parts au Sénégal un endroit où vivraient dans l’harmonie architecturale, l’ordre et la propreté un nombre de Sénégalais égale ou supérieure à 30.000 personnes.
A moins que nous voulions nous faire plaisir en caressant notre nombril pour affirmer à la face de l’Afrique que nous sommes les meilleurs, mais je n’en connais pas un !