Le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) exige, dans un communiqué en date du 01 juin, le rapatriement de tous les fonds des Sénégalais détournés et « planqués » dans des banques étrangères ». Pour cela, il demande au Fonds Monétaire International et à la banque mondiale « d’assumer leurs responsabilités vis-à-vis de notre pays en déclenchant le « mécanisme STAR » (Stolen Assets Recovery) qu’ils ont institué pour rapatrier tous les fonds détournés.
Le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) que dirige désormais Maguette Thiam exige, dans un communiqué daté du 01 juin, du Fonds Monétaire International et de la banque mondiale « d’assumer leurs responsabilités vis-à-vis de notre pays en déclenchant le « mécanisme STAR » (Stolen Assets Recovery) qu’ils ont institué pour rapatrier tous les fonds détournés et « planqués » dans des banques étrangères ».
Cette position fait suite aux nombreux cas de corruption constatés dans notre pays depuis l’avènement de l’alternance.
Le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) a donc tenté de répertorier, une série de cas de corruption avérés et dénoncés quotidiennement dans notre pays.
Pour les camarades de Maguette Thiam, dès le lendemain de l’Alternance, Abdoulaye Wade s’est appliqué à « détourner les dizaines et dizaines de milliards, attestés par lui-même, qu’Abdou Diouf a laissés dans les caisses de l’Etat, fruit du sacrifice consentis deux décennies durant d’ajustement structurel d’enfer (crise du partage du butin entre lui et Idrissa Seck) ». Mieux, il a procédé, toujours selon la même source, à des « détournements d’objectifs de beaucoup de projets et programmes hérités du pouvoir socialiste (mobilité urbaine, coopération suédoise etc.) ».
A cette liste s’ajoute la réparation de l’avion de commandement. « Les Sénégalais ont encore en mémoire les mensonges d’Abdoulaye Wade à ce sujet. Il avait prétendu avoir bénéficié de l’aide de prétendus amis personnels, alors qu’en réalité il avait violé la loi de Finances en détournant purement et simplement le fonds routier et l’aide de la coopération taïwanaise. Il a été pris la main dans le sac par le journaliste Abdoul Latif Coulibaly », souligne le communiqué.
Malgré cette ignominie, poursuit le Pit, « Abdoulaye Wade a continué à regarder les Sénégalais dans les yeux en poursuivant avec encore plus de détermination la corruption cancéreuse qui a ruiné notre pays. Le comble semblait avoir été atteint avec ».
Il y a aussi la « surfacturations abyssales de l’OCI où 1km de route était facturé à plus de 6 milliards, des coûts que les spécialistes ne retrouvent que dans les forêts du Gabon, en Amazonie ou les terres gelées de Sibérie ! ». Et « l’incroyable, rocambolesque et gravissime affaire dite Alex Segura ». Pour le Pit, « Abdoulaye a été pris en flagrant délit de corruption active à quoi il faut ajouter le scandale des montages financiers et fonciers au détriment du pays et de ses citoyens exsangues du hideux et prétendu monument de la renaissance africaine ».
Les camarades de Maguette Thiam mentionnent que « Chaque jour nous avons de nouveaux scandales dans lesquels Abdoulaye Wade et son fils trempent ».
Le Pit n’oublie pas dans « ce sinistre tableau de chasse du corrompu/corrupteur, les récentes révélations sur les 20 milliards de la licence de SUDATEL, des 2 milliards de LASER ».
Les camarades de Maguette Thiam tirent alors la conclusion « qu’au de ce qui précède, on peut donc dire que notre parti avait raison d’exiger le départ d’Abdoulaye Wade de la tête du pays pour enfin nous attaquer, résolument et dans la transparence, la démocratie participative, aux graves et extraordinaires difficultés nées de sa gestion au sommet de l’Etat et de son legs catastrophiques ».
Source: sudonline.sn
