C’est une rocambolesque affaire de mœurs, digne d’un film hollywoodien que Leral vous livre. Elle met en scène un richissime Camerounais et une Sénégalaise bon teint. Tel est pris qui croyait prendre pourrait-on dire de cette dernière qui a pris les photos de ces ébats amoureux avec son amant dans le but de faire chanter celui-ci ensuite. Mais mal lui en a pris puisque, après avoir empoché beaucoup d’argent de son copain, ce dernier est parvenu à mettre la main sur les photos indécentes. Il a porté l’affaire devant la justice qui va trancher.
F.B est un Camerounais fou amoureux du Sénégal. Depuis plus de 30 ans, il passe ses vacances au pays de la Téranga. En août 2010, alors qu’il revenait de Paris, l’homme de 49 ans fait la connaissance de D.W, vendeuse de parfums au Free Shop de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Depuis cette date, F.B et la jeune Sénégalaise ne se quittent plus et entretiennent une relation amoureuse. Mais très vite, les choses tournent au vinaigre. Alors qu’il se trouvait à Paris, F.B reçoit un coup de fil de sa dulcinée qui lui fait savoir qu’elle était en état de grossesse et qu’il était l’auteur. « Elle me réclamait de l’argent pour aller se faire avorter, menaçant de porter plainte pour viol, si je n’accédais pas à sa demande. C’est ainsi que je lui ai envoyé 300 mille francs Cfa pour recoudre son hymen en juillet 2011», révèle F.B devant les gendarmes.
Sachant qu’elle a affaire avec un homme très généreux, D.W appuie sur l’accélérateur pour se faire plus d’argent avec la complicité de sa tante, S.N, anesthésiste à l’hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye. « C’est S.N qui commande tout », dit F.B à un journaliste de Leral. Avec l’aide de sa tante donc, D.W propose à son amant d’aller voir un marabout à Mbour pour le désenvoûter. F.B accepte d’y aller et débourse pas moins de 800 mille franc Cfa pour cette opération « désensorcellement ». « Elles m’ont conduit devant des charlatans dans un village près de Mbour. A cet endroit, elles m’ont imposé des bains prétextant que c’était pour ma protection », explique le natif de Douala.
F.B continue de casquer fort pour sa bien-aimée. 300 mille francs le 03 Septembre 2011. 600 mille deux mois plus tard pour l’achat d’une parcelle sur la petite côte. Et ce n’est pas fini. La fille lui fait savoir qu’elle a envie de s’unir avec lui pour le meilleur et pour le pire. Il lui envoie la coquette somme de 28 mille euros comme cadeau d’un mariage qui n’aura jamais lieu. Et pour mieux presser son homme, elle lui dit que son père veut lui donner en mariage à son cousin, un certain M.N qui en réalité est « son copain ». (Un journaliste de Leral a pu bien lire les messages que D.W envoyait à son petit ami. La rédaction a pu aussi se procurer les documents attestant que F.B a plusieurs fois envoyé de fortes sommes d’argent à sa copine). Puis, la fille réclame une villa, une voiture et les appartements de F.B à Paris. Ce qu’elle n’obtiendra pas finalement.
L’homme commence à se rendre compte qu’elle veut le dépouiller de tous ses biens. « En 2011, elle me réclame un certificat d’hébergement d’urgence avec des menaces », raconte F.B. C’est en ce moment que le chef des projets des relations avec les clients dans une grande entreprise à Paris décide de prendre son courage à deux mains. Il porte plainte contre sa copine pour escroquerie et abus de confiance et réclame 50 millions de francs Cfa pour dommages et intérêts. « Elle sortait avec plusieurs autres hommes en même temps. Elle est même sortie avec deux frères d’une même famille. Elle m’a proposé de faire une partouze avec ses amies ce que j’ai refusé. Cette fille passe tout son temps à se prostituer et j’ai les preuves dans l’une de mes clefs Usb », déclare F.B devant les enquêteurs.
Les preuves irréfutables
Face aux gendarmes, D.W nie les accusations portées contre elle par son désormais ex-copain. Elle révèle qu’elle a bien reçu de l’argent venant de F.B mais c’est ce dernier qui le lui a gracieusement offert pour pouvoir l’épouser. Elle réfute les allégations selon lesquelles elle a menacé ce Camerounais pour lui soutirer de fortes sommes d’argent. « Il voulait m’amadouer et me séduire car il pensait qu’il pouvait m’acheter avec son argent », dit-elle aux enquêteurs. D.W déclare aussi qu’elle n’a jamais eu de relations amoureuses avec F.B et qu’elle n’a jamais couché avec lui. Mais, malheureusement pour D.W, F.B détient des preuves qui vont certainement l’enfoncer. Il a des photos prises au moment où les deux tourtereaux s’envoyaient en l’air. Comment et pourquoi ces photos ont été prises ?
Ces photos que nous ne pouvons pas mettre en ligne par respect pour nos milliers d’internautes ont été prises par la fille elle-même avec son téléphone au moment de faire l’acte sexuel avec F.B. Avec de telles images, D.W espérait faire chanter son amant jusqu’à lui soutirer tout son argent. Elle menace à chaque fois de publier les photos sur la toile pour nuire à sa réputation. Heureusement pour F.B, il a pu mettre la main sur la carte mémoire contenant ces images sans que D.W ne s’en rende compte. C’est après avoir récupéré cette précieuse carte mémoire qu’il a décidé de traîner D.W à la barre pour escroquerie et abus de confiance. Il a aussi porté plainte contre les présumées complices de D.W à savoir S.N, la tante de D.W. Cette dernière entendue par les gendarmes déclare ne rien connaître sur les relations entre le plaignant et sa nièce. Leral est en mesure de révéler que l’anesthésiste a effectivement envoyé plusieurs Sms à F.B sur son téléphone. Ce qui a été attesté par un huissier de justice.
A suivre…
leral.net