Aminata Touré à la Primature vient de démontrer les nombreuses hésitations du régime en place qui, jusque là, est soutenue par des coalitions visionnaires comme Bës du Ñakk dont son leader, Mansour Sy Djamil, par ses actions, ne cesse d’œuvrer pour l’émergence du Sénégal. Après un an et demi, la mise en place de ce nouveau gouvernement illustre un constat d’échec. C’est pourquoi, au sein du bureau du comité d’initiatives BESS Du ÑAKK d’Anvers, nous invitons notre leader Mansour Sy Djamil à revoir sa position dans la mouvance présidentielle et de s’ériger en rempart contre les pratiques partisanes.
Lors des journées d’études du comité d’initiative du mouvement citoyen Bës du Ñakk le 13 janvier dernier à Thiès, les militants avaient suscité une profonde réflexion au niveau national de même qu’international, pour demander la sortie du mouvement de la mouvance présidentielle. Aujourd’hui, en tant que militants engagés au niveau de la diaspora, nous posons la problématique pour demander aux instances du mouvement de prendre leurs responsabilités face à la situation caractérisée par un manque de considération manifeste de notre leader Mansour Sy Djamil qui, a démontré toute sa loyauté au Président Macky Sall.
Pour nous, BESS Du Ñakk doit vaille que vaille quitter la coalition Benno Yokk Yaakar et se démarquer de l’action du Président Macky Sall qui, rappelons-le, est passé outre de ses engagements et ses promesses électorales. Sur 50 000 emplois promis à la jeunesse, peu de choses a été fait. Sur 2000 logements, seuls 400 ont été livrés. Dans tous les domaines, la situation est calamiteuse. En sus, le président Macky Sall s’obstine à faire table rase des conclusions des assises nationales face à la crise globale que traverse le monde constitue une opportunité historique pour réinventer le développement en partant des préoccupations des populations.
Aujourd’hui, il est clair Bës du Ñakk a été écarté dans la nouvelle recomposition gouvernementale alors que son apport politique a été décisif ces dernières années sur l’échiquier politique sénégalais.
Au passage, nous restons convaincus que la vraie alternative, pour sortir le Sénégal des ténèbres, et des difficultés socio-économiques auxquelles il est confronté, demeure la prise en compté des compétences d’hommes valeureux dans la gestion du pouvoir. Parmi eux, notre leader Mansour Sy Djamil. Ce dernier n’avait-il pas raison d’attirer au départ l’attention des sénégalais sur la présence des banquiers dans l’ex attelage gouvernemental. Aujourd’hui, les récents limogeages du Pm Abdoul Mbaye et d’Amadou Kane ministre des Finances lui donnent raison. Son aura, sa crédibilité et sa vision politique ont fini de faire renaître l’espoir chez les populations et chez certains observateurs de la scène géopolitique il incarne la nouvelle alternance à Macky Sall .
En effet, ces dernières années, Bës du Ñakk et son leader, ont été sur tous les fronts notamment auprès de Macky Sall, qu’ils ont contribué à asseoir une victoire probante en 2012. En républicain avisé, le directoire de Bës du Ñakk a préféré recevoir la sanction du suffrage universel en présentant sa propre liste durant les élections législatives. Un test qui s’est révélé positif. Ce résultat obtenu de haute lutte devait accorder à Bës du Ñakk sa réelle place au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Sous ce registre, notre mouvement ne doit ses résultats, ni à Macky Sall ni à la coalition parce que le principe qui guide son action est qu’en politique, le seul viatique demeure le rapport de force.
Il est clair, Bes Du ÑAKK ne réclame pas de postes mais la logique voudrait, en tant que troisième force politique du Sénégal, que notre leader soit plus impliqué dans la gestion des affaires publiques car nous représentons aujourd’hui 6% de l’électorat.
Bës du Ñakk n’a aucune place dans la coalition. Nous sommes dedans mais notre force n’est pas reconnue. Pourtant des partis epsilon qui n’ont aucun encrage populaire y sont plus représentés. Le travail remarquable accompli par les députés de Bës du Ñakk au sein de l’hémicycle et leur comportement forcent le respect de tous leurs collègues. Bës du Ñakk a déclaré plus d’une fois qu’il était dans Benno Bokk Yaakaar et qu’il voulait sa réussite mais le Président Macky Sall ne semble point vouloir lui donner les moyens politiques. Comme quoi, Bës du Ñakk semble déranger ces ténors du landerneau politique sénégalais.
C’est fort de tout cela et à la lumière des débats du comité d’initiative de Janvier, que nous réitérons notre position de rupture par rapport à la coalition. Aujourd’hui, Bës du Ñakk doit consolider ses structures et profiter de l’immense popularité de son leader et de la dynamique novatrice qu’il a su imprimer à ce mouvement afin de gagner les élections locales en vue et de préparer les conquêtes de demain.
Il convient de généraliser cette approche dans toutes les communes de Dakar. La démarche amorcée dans la commune d’arrondissement de Point E -Fann Résidence – Amitié pour diagnostiquer le mal, réfléchir ensemble avec les populations, proposer des solutions et mieux agir en adoptant une vision partagée en est une parfaite illustration.
Toute autre attitude serait suicidaire pour ce jeune mouvement qui, partout dans le pays, suscite beaucoup d’espoir face des forces politiques à bout de souffle.
Après ce dernier remaniement ministériel, nous considérons qu’il est temps de rompre le pacte moral et politique avec le Président Macky Sall car nous pensons que Bes Du ÑAKK travers son leader, n’est pas pris en considération à sa juste valeur et ce malgré les divers combats politiques qu’il a menés, pour le départ de l’ancien Président Abdoulaye Wade et par ricochet pour l’avènement de l’alternance, porteuse d’espoir pour le peuple sénégalais. Absent de l’attelage gouvernemental et dans les autres segments de l’Etat, nous disons que Bes Du Nakk doit, tout bonnement, consolider son retrait de la coalition Benno Yokk Yaakar et de travailler à demeurer la première force de l’opposition sénégalaise.
En tant que militants de la diaspora belge, nous pensons aussi que l’enjeu doit être, pour les instances dirigeantes de Bes Du d ÑAKK, de travailler en perspectives des élections locales de 2014 qui représentent une importance cruciale pour Mansour Sy Djamil dans le cadre de la distribution des cartes politiques pour la présidentielle prochaine.
Notre mouvement symbolise aujourd’hui une alternative pour relever les nombreux défis auxquels le Sénégal est toujours confronté pour son développement.
Section Bess Du Niaak
Anvers Belgique