L’APR diaspora va mal. Très mal. De la France en Italie en passant par l’Espagne, l’Allemagne et la Belgique, pour ne citer que ces villes symboliques, l’APR est dans une pente descendante sur fonds de décomposition presque généralisée. Des section en profonde évanescence, des délégations des sénégalais de l’Extérieur (DSE) qui n’existent que de nom, des coordinations des cadres républicains (CCR) et des mouvements des jeunes et autres mouvements des femmes traversés par des frustrations profondes, qui ont fini par ébranler leur stabilité, des militants désemparés, des sympathisants ne sachant plus à quel saint se vouer.Voilà la situation actuelle réelle de l’APR-diaspora. Cette décrépitude de l’APR dans la diaspora a pris date, convenez que c’est un paradoxe, au lendemain de l’élection de Macky Sall à la magistrature suprême en mars 2012. Une semaine après son élection une course effrénée s’est enclenchée dans plusieurs échelons du parti. Dakar est pris d’assaut par plusieurs responsables de la formation. Les cibles de leurs convoitises, le gouvernement, l’assemblée nationale, les ambassades, les consulats, les directions de société. Comme si l’élection de Macky Sall leur est uniquement redevable ces responsables de l’APR dont la grande majorité est issue des DSE rangent aux calendes grecques les intérêts du parti pour aller s’occuper des leurs. Chacun a sa stratégie. Les uns ont passé de très longs séjours à Dakar, d’autres ont choisi de faire des va-et-vient entre leur pays de résidence et Dakar. Le dénominateur reste le même. Envahir le président. Tous n’ont pas vu leurs rêves se matérialisés. A côté des nominés il y a plusieurs recalés. C’est justement dans ces deux catégories dont beaucoup occupent des postes stratégiques dans les DSE qu’il faut chercher la première raison de la déliquescence du parti. Bien qu’ils se voit investis de la confiance du chef de l’état pour l’accomplissement d’une mission, les nominés continuent pourtant de garder leur poste au sein des DSE. Farouchement opposés à tout changement de l’organigramme ils tiennent comme à la prunelle de leurs yeux à leur poste. Les recalés versent dans une attitude qui frise le sabotage du parti. Eux aussi continuent de s’agripper à leur poste mais refusent de travailler. L’option est claire. Mettre délibérément l’APR en léthargie pour assister à sa mort. Comble de l’indécence, la mort du parti est une façon à eux de se venger du refus du président de n’avoir pas réalisé leurs ambitions. Les attitudes des nominés et des recalés ont des conséquences transversales sur toute la pyramide de l’APR diaspora.
Dans les sections les militants s’estimant traînés dans la boue sont très remontés contre ces nominés dont ils ont compris finalement que tout leur engagement politique auprès de Macky Sall n’était que de façade. La seconde explication de l’état actuel de l’APR tient à l’espoir étiolé des militants et sympathisants. Eux étaient convaincus par le discours novateur de Macky. L’érection de la diaspora en quinzième région, mise en place du conseil supérieur des sénégalais de l’extérieur la liste n’est pas exhaustive. Autant de promesses qui n’ont pas encore vu jour. Le déficit de communication envenime la situation. Les recalés se délectent des critiques émises sur le président et les nominés qui ont définitivement coupé le cordon ombilical avec leurs militants n’ont pas le temps de sillonner les sections pour rassurer les militants et sympathisants de la volonté ferme du président de réaliser les promesses tenues. Pendant ce temps le volcan des mécontentements menace d’éruption.
Abdoulaye Mbodji
Journaliste (promotion 2005/ Ecole Supérieure de Journalisme de Paris)
quel dommage pour un parti qui a conquit toute la diaspora. 5 ans c pas 50 ans. le Pds a tenu 12 ans mais tel que décrit ca crain pour l’APR.
moi je te dis que MACKY SALL a perdu la diaspora depuis qu’ il a nommé des incivilisés et des excros de la diasporas au poste de responsabilité qui ne vontlui créer que des échecs il faut les surveiller de prés c’est des monnayeurs de visa il ya quelqu’un qui vivait a bruxelles il doit bcp d’argent aux habitants de mantes la jolie