Elle s’appelle Mariama Ba ! Elle est Sénégalaise bon teint. Très soft et élégante, elle incarne cette beauté peulh, héritée certainement de sa lignée paternelle.
Originaire de Diobass (Village sérère situé dans la région de Thiès) de par sa mère, Mariama Ba reste profondément attachée aux valeurs traditionnelles.
Artiste-chanteur, Mariama Ba sublime par sa voix très sensuelle et séduit par son charme.
Son sourire ravageur laisse apparaître une belle denture immaculée qui contraste harmonieusement avec sa belle silhouette comme du temps des contes de fées.
Sa carrière riche d’une expérience de 11 ans, semble prendre de l’envol sur le plan international.
Son nouveau single «Djiné Town» sorti il y’a quelques jours, traduit une nouvelle orientation, un nouveau concept.
Dans ce morceau, la belle voix de l’artiste s’accommode agréablement avec les instruments traditionnels (Kalam, carole etc.) qui empruntent majestueusement les airs mandingues qui rappellent l’époque du puissant Soundjata Keïta. Entretien….
Est-ce que vous pouvez nous faire l’économie de votre carrière ?
Très jeune, j’aimais fredonner les airs de certaines chansons populaires de la musique sénégalaise. C’est delà que m’est venu le goût de la musique. Et petit à petit, j’y suis entrée pleinement. Mais concrètement, Je suis arrivée dans la musique en 2002. Et c’est en 2007 que j’ai sorti mon premier «Single», «Def ma ni sa dome» qui m’a fait découvrir au grand public. Ce clip a eu un grand succès mais aussi beaucoup de commentaires. «Last but not least ».
En 2009, je sors un deuxième Single» intitulé «Boul ma nakh» qui est le prolongement de la précédente.
Enfin en 2011, je sors mon premier album folk-acoustique de 7 titres, appelé «GUIROPO» dont la promotion est en cours et les clips diffusés dans les différentes chaînes de télévision. Cet album est très aimé par le public. Les gens m’appellent de partout pour apprécier la qualité du produit. Au Sénégal, dans la sous région et partout en Europe, je reçois des coups de fil.
D’ailleurs j’ai reçu des invitations pour des prestations et autres festivals en Europe et surtout dans les pays anglo-saxons. Mon manager français est entrain de s’en occuper.
Pourquoi un nouveau single alors que ton album marche très fort ?
C’est pour satisfaire mon public africain qui m’a fait la demande. Tu sais je suis très aimée au Mali, au Burkina Faso, en Guinée entre autres. Et pour leur rendre hommage aussi, j’ai sorti ce single où je chante sur un air mandingue avec des sonorités traditionnelles qui contrastent agréablement avec la sono mondiale.
Lorsque je me suis produite pour la première fois au Zénith, j’ai compris ce jour là que la musique est vraiment universelle. Tout le public appréciait et il y’a eu des articles de presse qui m’étaient consacrés. Donc je suis obligée de changer de concept pour toucher tous ceux qui aiment Mariama Ba.
Quel message vous lancez dans ce single « Djiné Town » ?
Dans «Djiné Town» je chante ces hommes et femmes qui ne font que du mal à leur prochain. Ces personnes qui maraboutent, qui tuent Tu sais, il y’a beaucoup de maux qui gangrènent la société et qui nous interpellent. Nous devons cesser de nous haïr, de nous médire, de colporter des rumeurs ou de s’entre-marabouter et d’être méchants.
Il nous faut une vraie introspection pour trouver des solutions aux nombreux problèmes auxquels nous sommes confrontés.
Et le mariage ? Quel est le profil de ton homme ?
C’est peut-être pour bientôt. Il doit être beau, gentille, affectueux, généreux, pieux et très grand. (Rire…)
Et pourtant une photo avec votre copain est publiée dans le net ?
Cette photo m’a créé beaucoup de problèmes. C’est un ami à moi qui a voulu blaguer et d’ailleurs, sa femme est une amie intime. En le faisant, il n’avait pas mesurer les conséquences
laquestion.info Abdou Latif NDIAYE