Le nouveau ministre de la Justice, Me Sidkiki Kaba continue de faire l’objet de critiques depuis sa nomination. Et sa réponse à ses pourfendeurs ne convainc non plus à la socio-anthropologue Fatou Sow Sarr.
La directrice du laboratoire genre de l’Ifan qui s’exprimait à l’émission « Grand jury », qualifie de « malheureux », le commentaire du Garde des Sceaux.
En fait à ses pourfendeurs qui lui ont rappelé qu’il prônait la dépénalisation de l’homosexualité, Me Sidiki Kaba a rétorqué qu’il ne faisait que défendre le point de vue de l’organisation qu’il dirigeait, à savoir la Fédération internationale des droits de l’homme ( Fidh).
Une réponse que Fatou Sow Sarr trouve « malheureux ». Car, argue la socio-anthropologue, le successeur d’Aminata Touré ne peut pas dire que sa position d’antan, est liée au seul fait qu’il travaillait dans une institution internationale.
D’autant que poursuit Mme Sarr, l’adhésion dans un Ong se fait de façon personnelle. « C’est un engagement et une conviction personnelle », dit-elle non sans ajouter que le nouveau ministre de la Justice, « aurait pu s’expliquer davantage au lieu de cette explication brute ».
Madame
Je ne partage pas votre position.Appartenir à une organisation librement, ne veut pas dire que l’on ne se soumet pas à la régle de la démocratie interne de cette organisation.
En effet Mr Kaba, peut bien ne pas partager le point de vu de son organisation et développer ses arguments en interne; mais dés qu’il est minoritaire et qu’une position majoritaire est prise, il est obligé de s’y soumettre.
Même dans nos propres familles (ou d’autres organisations : partis politiques, syndicats etc…)il arrive que nous ne partagions pas une position, mais une décision majoritaire se dégage on est obligé de s’y soumettre ou démissionner.
Quand j’ai lu le chapeau de l’article, je m’attendais à une critique de sa déclaration dans le cas Hisséne Habré où il a dit que « l’Afrique avait la possibilité juger ses
BOURREAUX »; comme si pour lui Habré était déjà coupable.