Quelques heures après l’accident survenu sur l’avenue Bourguiba mercredi matin et qui a coûté la vie à la jeune guinéenne en vacances à Dakar Aissata Diallo, iGFM s’est rendu au chevet du chauffeur de taxi Abass Ndiaye qui revient sur le choc.
C’est sur son lit d’hôpital que l’on a trouvé Abass, le visage grave, le regard hagard. Enveloppé dans un drap blanc. Il se tord de douleur. Le genou gauche enserré par des attelles. Dans une voix à peine audible, il revient sur les circonstances de l’accident : «C’était vers 5 heures du matin que l’accident est survenu au niveau du feu de signalisation du rond point de Bourguiba (intersection Rue 10 et Bourguiba). Quand on est arrivé, le feu clignotait. J’ai ralenti avant de vouloir continuer le trajet. C’est ainsi que j’ai aperçu une voiture L200 (Pick-up double cabine) venir et roulant à vive allure, fonçant sur nous. En l’évitant, je suis arrivé aux barrières, je voyais toujours la voiture foncer sur nous, j’ai voulu redresser la voiture et c’est en ressortant des barrières que la L200 est arrivée sur nous. Elle a violemment heurté mon taxi, qui s’est coupé en deux (voire photo)».
Toujours sous le choc, le chauffeur de taxi se plaint de douleur au dos et à la cuisse. «C’est après le choc que j’ai senti les blessures. J’ai voulu me relever, pour partir. Un homme est venu à mon secours m’a demandé de m’asseoir. Il a mis un drap sur la victime qui je crois est décédée sur le coup. Je prie pour le repos de son âme. Je demande que justice soit faite».
Concernant la passagère qui a perdu la vie, Abass Ndiaye nous dira qu’il l’a prise à bord aux Parcelles assainies. Elle m’a juste dit « amène-moi à Soumbédioune ». Elle ne s’y rendra jamais.
Source: gfm.sn