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SEQUESTRATION SUIVIE DE VIOL : Qui de Ibou ou de la fille dit vrai
C’est le 6 septembre dernier que Rokhaya, grande sœur de la victime, porta plainte contre le présumé violeur, Ibou FALL. Mais celui-ci rejette toutes les accusations et prétend qu’il voulait aider la petite. Il a été toutefois arrêté et placé en garde à vue. Après le décès de leur père, la mère de la petite R. F, 14 ans, demande à sa grande sœur de l’amener auprès d’elle à Dakar. Elle rejoint ainsi sa sœur Rokhaya au courant de l’année scolaire 2012-2013. Celle-ci l’inscrit en classe de Cm2. A la fermeture des classes, elle demande à sa sœur de la laisser travailler comme domestique afin de pouvoir payer ses habits à la rentrée scolaire prochaine. Rokhaya refuse dans un premier temps, mais puisque Ramatoulaye s’obstine, elle cède à la demande. Mais pas pour que la petite aille plus loin que Yeumbeul, car elle est trop jeune et ne connaît pas bien Dakar. Toutefois, Rama se retrouve comme domestique à Sacré-Coeur. Bien avant la fête de la Korité, elle disparaît. Sa grande sœur effectue des recherches partout même jusqu’au village, pensant qu’elle y est retournée. Mais en vain. Et ce n’est qu’en fin août qu’un individu se présente chez elle pour lui dire que sa petite sœur est chez lui. Elle le supplie de l’amener. Mais l’inconnu lui pose une condition : que tu ne me fasses rien. Et Rokhaya de répliquer : Pourvu que je la vois. Il remet alors la fille à sa grande sœur. Quand Rokhaya a interrogé sa sœur, celle-ci lui dit que le gars lui a demandé de le suivre et elle l’a suivi. Il l’a ainsi conduite chez et l’y a séquestrée et violée deux fois. Sur ce, Rokhaya porte plainte contre Ibou FALL au poste de police de Grand Yoff. Interrogé par les limiers, la petite R. F. affirme que c’est pour soulager les charges de sa grande sœur qu’elle a décidé d’aller travailler. Pour aider ma grande sœur, j’ai décidé de travailler comme domestique afin de préparer ma rentrée scolaire 2013-2014. Mais en rentrant chez moi à Yeumbeul, un individu est venu me supplier, à l’arrêt car, de le suivre chez lui. J’ai refusé. Il a insisté et quand il est revenu, il m’a promis de me chercher du travail où je gagnerais plus. Et c’est ainsi que je me suis allée avec lui. Une fois à son domicile, il m’a demandé portable puis il l’a pris, sorti ma batterie puis ma puce qu’il a introduite dans son portable, explique R. F. De ce fait, c’est lui qui recevait mes appels et quand il s’agissait de mes parents, il rejetait les appels. LA première nuit, j’ai refusé de coucher avec lui, mais lors du troisième jour, il m’a forcée à entretenir des rapports sexuels avec lui puis il a récidivé une deuxième fois. C’est-à-dire la veille de la libération. Je n’ai jamais connu d’homme avant lui, dit-elle
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