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Baobab tricentenaire de Ngéwoul
Gouye Birame Coumba est un arbre imposant poussant dans le périmètre communal de Guéoul. Ce site historique très visité, renferme des secrets jusqu’ici inconnus.
Si les arbres pouvaient parler, Gouye Birane Coumba, allait être en mesure de raconter avec exactitude l’histoire du village de Nguéwoul. Débout majestueusement sur la Route nationale n°02, sur l’axe Guéoul-Louga, il est un témoin vivbant de l’histoire de ce hameau nouvellement rattaché à la commune de Guéoul. Ce baobab a vécu avec le temps. C’est l’un des plus vieux arbres de la région de Louga. Je ne connais pas le nombre d’année qu’il a vécues, mais mon grand père m’a raconté que Gouye Birame Coumba est plus vieux que notre village Nguéwoul, fondé vers les années 1700, rapporte Guitté SALL, petit-fils de celui qui a donné son nom à l’arbre. Ce que je peux vous dire, sans risque d’être démenti, est que mon arrière grand-père, Birame Coumba SALL, est enterré sous cet arbre à la suite d’une chute mortelle. Depuis cette date, l’histoire de notre famille est liée à celle du baobab. Il est devenu notre totem. D’ailleurs, nous le vénérons.[XALIMA.COM] C’est notre protecteur, ajoute M. SALL, avec fierté. Baobab tricentenaire, Gouye Biram Coumba est un arbre mythique et mystique qui a traversé les âges avec des ramures pleines de secrets que gardent jalousement les descendants de Bram Coumba. Quand nous tombons malades, il suffit qu’on fasse trois fois le tour du baobab, et ensuite, nous laver avec du sable recueilli sur les racines, pour retrouver la forme. Récemment, un de mes cousins vivant à Touba et atteint de paralysie a faity le tour des hôpitaux, en vain. Mais quand il est venu à Gouye Birame Coumba, en moins d’une semaine, sa maladie n’était plus qu’un souvenir. Vraiment, je n’ose pas faire certaines déclarations. Mais les folies les plus graves peuvent être traitées ici. Le fruit du baobab est un remède efficace contre la stérilité féminine, avance-t-il avec assurance.
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