Ancien Directeur Général de la SONES, la pénurie de l’eau constatée sous nos cieux depuis jeudi ne laisse pas indifférent Abdourahmane Diouf, le chargé des élections de Rewmi qui n’y va pas de main morte pour décliner les responsabilités du régime en place.
« une panne c’est un accident et un accident par définition n’est pas prévisible, donc de ce point de vue on peut comprendre, mais ce qui est assez dramatique, c’est que cela dure autant et sans pour autant qu’on ait une réaction officielle du gouvernement et c’est ça qui m’intéresse pour avoir été DG de SONES. On ne peut pas dans un état pauvre comme le Sénégal et sur une question aussi stratégique que l’eau, que l’Etat, le ministère de l’hydraulique la primature ne puissent se mettre dans une position de se subroger au défaillant mais laissent le soin de déterminer totalement le fonctionnement de l’eau, à la Société des Eaux (SDE) » avant d’asséner :
« C’est l’Etat du Sénégal avec la SONES qui représentent le gouvernement qui ont signé un contrat d’affermage avec la SDE, ce qui est inacceptable ; du point de vue de la régulation c’est de passer du monopole public qui est acceptable à un monopole privé. C’est une question qui m’interpelle, je considère encore une fois que le gouvernement et le ministère de l’hydraulique ne doivent pas être des subrogents, l’impulsion de la politique de l’hydraulique doit venir d’eux ».
Selon Abdourahmane Diouf, « la traque des biens mal acquis, c’est le domaine où le gouvernement pouvait avoir un bilan satisfaisant et positif car il n’y a aucune personne responsable dans ce pays, aucun parti politique contre cette traque. Nous l’avons dit très clairement au niveau de Rewmi, nous sommes pour la reddition des comptes. Ceux qui ont pris l’argent du contribuable sénégalais doivent le rembourser » mais « nous avons un problème sur la façon dont cela a été mené et là, tous les juristes qui se sont intéressés sérieusement à cette Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) ont eu un malaise au niveau de la réglementation; le premier problème c’est que vous ne pouvez pas régir le Sénégal qui est un pays démocratique sur la base d’une loi d’exception qui dure depuis 1981… »
Abdourahmane Diouf ne manquera pas de dénoncer les « lourdeurs » du code des marchés publics qui vaudront certainement à des ministres d’être mis au banc des accusés dès 2013, du fait de violations des procédures…
Pressafrik.com
arrêtez vos conneries le Sénégal vous a tournez le dos depuis longtemps,on vous connait mnt
Arrêtez de nous tympaniser messieurs de Rewmi avec vos querelles politiciennes et ces sorties téléguidées qui ne sont d’aucun apport constructif pour le pays. Je me demande d’ailleurs comment les journalistes des radios et TV choisissent leurs invités : en fonction des urgences du pays ou des agendas des partis qui déroulent leur plan de communication et veulent plus de visibilité. Vraiment dommage pour ce pays et ses politiciens qui croient que la conquête du pouvoir passe par une bonne visibilité dans les médias. Le Sénégal n’a vraiment pas les hommes politiques que ses citoyens méritent. Ce sont tous des navets ces